Séparer le Déficit budgétaire militaire du Déficit budgétaire civil : Macky administre une leçon de finances publiques à la communauté internationale ?


Séparer le Déficit budgétaire militaire du Déficit budgétaire civil : Macky administre une leçon de finances publiques à la communauté internationale ?
Assurément face à la montée des périls sécuritaires dans notre continent, le leadership du Président Macky Sall vient encore une fois de se distinguer avec cette sensibilisation de la communauté internationale sur l’impérieuse nécessité de séparer ledéficit budgétaire civil de celui militaire qui pèse lourdement sur les économies africaines. 

Il demeure indiscutable que les nouvelles dépenses de sécurité sanitaire, environnementale et surtout militaire exercent une pression terrible sur les budgets de nos Etats, ce qui favorise l’éviction du financement des besoins de développement dont l’insuffisante couverture constitue pourtant un facteur important de l’insécurité grandissante.

Nos économies déjà fortement fragilisées par l’impact de la maladie à coronavirus couplé par une urgence du rattrapage infrastructurel, ne pourront en aucune façon respecter les critères de Maastricht rendus archaïques par les grandes mutations de ce siècle. Le non-respect de ces critères expose nos Etats à des difficultés d’accès aux ressources financières dont on a tant besoin, à des conditions concessionnelles.  

C’est tout le sens de l’appel à la raison du Président Macky Sall. Avec tous ces fora initiés par le Président Macky Sall himself (sur la gestion des recettes issues des hydrocarbures, l’annulation de la dette, l’accès aux fenêtres concessionnelles, Paix etSécurité, etc.), le Chef de l’Etat porte depuis quelques années les habits de leader de l’UnionAfricaine (UA) qui sera formalisé dès janvier 2022. Les succès diplomatiques du Président Sall ont permis la mise place de l’ISSD (Initiative pour la suspension du service de la dette), l’engagement de l’occident à appuyer la fabrication de vaccins en Afrique, la mise en veilleuse des critères de Maastricht, la monétarisation de la totalité de nos DTS, etc. Notre appartenance à l’UMOA fait que nous ne disposons que du levier budgétaire pour faire face aux nombreux périls alors que l’Occident n’hésite pas à utiliser la planche à billets comme levier additionnel pour résoudre l’impact des chocs sur leur économie.

Grâce à sa détermination et son leadership, le Président a assurément créé un « momentum » qui permet à l’humanité de repenser un nouvel ordre économique international fondé sur une solidarité de raison entre pays riches et pays en voie de développement.
 
Habib Ndao 
Cellule de Com Benno Bokk Yakaar
Jeudi 9 Décembre 2021




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