L’affaire explosive du Palais de Justice de Pikine-Guédiawaye vient de franchir un nouveau cap, avec une cascade de mesures judiciaires spectaculaires contre d’anciens hauts responsables de l’État. Ce lundi, plusieurs figures de premier plan, impliquées dans un vaste scandale de malversations foncières, ont été inculpées et placées sous bracelet électronique. L’affaire, qui mêle domaine foncier, haute fonction publique et construction judiciaire, illustre la profondeur d’un système gangrené par les abus.
Selon des sources judiciaires concordantes, l’ancien directeur national des Domaines, Mame Boye Diao, a été formellement inculpé dans ce dossier et placé sous surveillance électronique. Il n’est pas seul à porter désormais ce discret mais pesant bijou judiciaire : Abdoulaye Sy, ancien Directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) au ministère de la Justice, Daouda Diallo, ancien chef du bureau des Domaines de Guédiawaye, et l’ex-chef du bureau du Cadastre de la même circonscription, ont tous été soumis à la même mesure.
Mais le plus explosif reste sans doute le sort de Mamadou Guèye, dernier directeur des Domaines sous la présidence de Macky Sall. Un mandat d’amener a été émis contre lui, apprend-on, car il se trouverait actuellement hors du territoire sénégalais. Sa conduite a été confiée à la Division des investigations criminelles (DIC), chargée de le localiser et de le remettre à la justice.
Un dossier déjà brûlant
Ce vaste dossier judiciaire, révélateur des défaillances dans la gestion du foncier public, avait déjà conduit à l’incarcération de Cheikh Guèye, entrepreneur proche du dossier, ainsi que de Mohamed Anas El Bachir Wane, ex-directeur des constructions du Palais de Justice de Pikine-Guédiawaye. Tous deux avaient été placés sous bracelet électronique après leur mise en détention provisoire.
Une affaire d’État qui remonte haut
Ce scandale, qui touche au cœur même de l’institution judiciaire, n’épargne pas les plus hauts sommets de l’État. En effet, l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, est également visé par une procédure d’inculpation, dans le volet confié à la Commission d’instruction de la Haute Cour de Justice. Une juridiction exceptionnelle réservée aux anciens ministres pour les faits commis dans l’exercice de leurs fonctions.
L’instruction porte notamment sur des irrégularités dans l’attribution et l’enregistrement de terrains publics, ainsi que sur des marchés de construction douteux autour du Palais de Justice de Pikine-Guédiawaye, édifice censé symboliser l’équité et la rigueur de l’État de droit.
Selon des sources judiciaires concordantes, l’ancien directeur national des Domaines, Mame Boye Diao, a été formellement inculpé dans ce dossier et placé sous surveillance électronique. Il n’est pas seul à porter désormais ce discret mais pesant bijou judiciaire : Abdoulaye Sy, ancien Directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE) au ministère de la Justice, Daouda Diallo, ancien chef du bureau des Domaines de Guédiawaye, et l’ex-chef du bureau du Cadastre de la même circonscription, ont tous été soumis à la même mesure.
Mais le plus explosif reste sans doute le sort de Mamadou Guèye, dernier directeur des Domaines sous la présidence de Macky Sall. Un mandat d’amener a été émis contre lui, apprend-on, car il se trouverait actuellement hors du territoire sénégalais. Sa conduite a été confiée à la Division des investigations criminelles (DIC), chargée de le localiser et de le remettre à la justice.
Un dossier déjà brûlant
Ce vaste dossier judiciaire, révélateur des défaillances dans la gestion du foncier public, avait déjà conduit à l’incarcération de Cheikh Guèye, entrepreneur proche du dossier, ainsi que de Mohamed Anas El Bachir Wane, ex-directeur des constructions du Palais de Justice de Pikine-Guédiawaye. Tous deux avaient été placés sous bracelet électronique après leur mise en détention provisoire.
Une affaire d’État qui remonte haut
Ce scandale, qui touche au cœur même de l’institution judiciaire, n’épargne pas les plus hauts sommets de l’État. En effet, l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, est également visé par une procédure d’inculpation, dans le volet confié à la Commission d’instruction de la Haute Cour de Justice. Une juridiction exceptionnelle réservée aux anciens ministres pour les faits commis dans l’exercice de leurs fonctions.
L’instruction porte notamment sur des irrégularités dans l’attribution et l’enregistrement de terrains publics, ainsi que sur des marchés de construction douteux autour du Palais de Justice de Pikine-Guédiawaye, édifice censé symboliser l’équité et la rigueur de l’État de droit.
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