À la suite de la sortie du ministre du commerce à travers un communiqué pour se prononcer sur la baisse du prix des denrées de première nécessité, un constat est noté sur le marché. Le prix du sucre n’a non seulement pas changé et mais pour couronner le tout, le produit est devenu rare, voire introuvable chez les vendeurs détaillants.
« Un deal bien organisé : 2 tarifs pour une seule facture »
Après un tour au marché Kermel et auprès de quelques boutiques, les vendeurs nous on confié que la rareté du sucre s'explique par le fait qu’ils ont refusé d'acheter le produit pour le revendre à perte.
« C'est vrai que l’État a ordonné de baisser le prix du kilogramme à 600f, mais à notre niveau c'est compliqué. Les grossistes nous vendent à des coûts élevés entre 30.000 et 31.000f le sac de 50 kg au lieu de 28.000f comme l'exige l’État », se plaint Cheikh l’un des commerçants détaillants.
Selon le jeune homme, ce sont ces vendeurs grossistes qui refusent d'appliquer l'arrêté ministériel.
Et même s’ils s'évertuent à faire semblant de respecter les règlements cela n’est pas totalement sincère, a précisé un autre nommé Bamba. « Je viens d'acheter du sucre il y’a même pas 48h et je vous dis que c’est plus qu’une arnaque, ils m’ont chargé plus de 30.000f, mais sur la facture, ils ont mentionné le prix normal imposé par l’État; et c’est à prendre ou à laisser. On est obligé de s’y soumettre pour satisfaire notre clientèle, et c'est dommage », déplore le boutiquier.
Une magouille bien maquillée par ces fournisseurs qui ont opté de dealer sur le sucre à travers le marché noir.
« Un deal bien organisé : 2 tarifs pour une seule facture »
Après un tour au marché Kermel et auprès de quelques boutiques, les vendeurs nous on confié que la rareté du sucre s'explique par le fait qu’ils ont refusé d'acheter le produit pour le revendre à perte.
« C'est vrai que l’État a ordonné de baisser le prix du kilogramme à 600f, mais à notre niveau c'est compliqué. Les grossistes nous vendent à des coûts élevés entre 30.000 et 31.000f le sac de 50 kg au lieu de 28.000f comme l'exige l’État », se plaint Cheikh l’un des commerçants détaillants.
Selon le jeune homme, ce sont ces vendeurs grossistes qui refusent d'appliquer l'arrêté ministériel.
Et même s’ils s'évertuent à faire semblant de respecter les règlements cela n’est pas totalement sincère, a précisé un autre nommé Bamba. « Je viens d'acheter du sucre il y’a même pas 48h et je vous dis que c’est plus qu’une arnaque, ils m’ont chargé plus de 30.000f, mais sur la facture, ils ont mentionné le prix normal imposé par l’État; et c’est à prendre ou à laisser. On est obligé de s’y soumettre pour satisfaire notre clientèle, et c'est dommage », déplore le boutiquier.
Une magouille bien maquillée par ces fournisseurs qui ont opté de dealer sur le sucre à travers le marché noir.
Cependant, avec le mois de ramadan qui approche à grand pas, ces revendeurs, appuyés par les consommateurs exposent leurs inquiétudes par rapport à la situation et interpellent les autorités pour qu'elles réagissent...
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