Des acteurs de la société civile africaine se sont réunis durant trois jours (23, 24 et 25 Mai) à Gorée Institute pour débattre sur l’engagement citoyen et apporter des solutions aux problèmes auxquels les citoyens africains, notamment les jeunes, sont confrontés.
Gorée Institute, en partenariat avec le Charter Project Africa, qui est une initiative panafricaine qui soutient la société civile pour promouvoir les engagements continentaux contenus dans la charte Africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance (ACDEG), a accueilli l’atelier régional sur « le renforcement de l’engagement des citoyens dans la gouvernance démocratique en Afrique. » L’évènement a regroupé plusieurs organisations de la société civile dont des bénéficiaires de Civic Tech Fund, des représentants de la Cedeao, l’Union Africaine, la Misahel, l’Ecosocc, le Foscao, Wadelos, Wademos, mais également des associations de bloggeurs d’Afrique.
L’objectif de cette rencontre vise à présenter les résultats de leurs différents projets, d’échanges et de partage d’expérience avec les réseaux des différents pays. Un des panélistes, M Hugues Penda, représentant la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (Misahel) est revenu sur la particularité des régimes de transition en Afrique et la restriction de l’engagement des citoyens dans ces cas de figure.
« Un régime de transition est déjà une situation difficile. Parce que déjà, il y a une rupture de la légalité constitutionnelle, mais nous disons que cette rupture de la légalité ne met pas le pays dans une situation où il se trouverait en marge d’une légalité, il faut une légalité d’exception mais qui garantisse dans une large mesure, les droits fondamentaux et les libertés des citoyens et donc dans ces pays-là, notre action est de faire en sorte d’encourager les autorités en place à préserver l’espace public, l’espace citoyen et en même temps, nous demandons à l’ensemble des partis-prenantes à apporter le soutien qu’il faut à la transition de manière à ce que cette transition puisse réussir et vers un retour à une vie démocratique normale », a expliqué M Penda lors de cet atelier.
D’après lui, « ce qui se passe au Sénégal pour nous, participe à l’expression démocratique. C’est un pays normal qui fonctionne avec ses institutions, le principe de la séparation des pouvoirs est garantie par la constitution et donc les jeunes qui occupent l’espace public sont dans l’utilisation des droits fondamentaux que la constitution leur garantit, de la même manière, on constate que les autres difficultés sont prises en charge au niveau des institutions judiciaires et c’est ça pour nous, le fonctionnement normal d’un pays démocratique ».
Abordant le même sujet, M Komlan Messi, directeur exécutif du Forum de la société civile de l’Afrique de l’Ouest (Foscao) revient sur les droits et devoirs des différents acteurs, tout en se basant sur la charte Africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance.
De l’avis de M Komlan, « il y a le droit de protester et donc, ça nos états sont sensibilisés par rapport à ça. Nous faisons des plaidoyers auprès des politiciens, que ça soit les partis politiques, ou les parlementaires, les autorités aussi, pour qu’elles comprennent leur responsabilité, car c’est eux qui ont le pouvoir. Et dans ce cas, ils ont le gros du bâton, les polices doivent être sensibilisées, éduquées davantage pour l’utilisation raisonnable de la force, pour pouvoir encadrer les manifestations.
La manifestation, c’est un droit citoyen garanti par la charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance. De l’autre côté, les manifestants doivent s’engager à des manifestations pacifiques. Il faut dire que dans certaines manifestations, il y a des bandits qui s’infiltrent et donc, c’est là, où il faut aller faire la différence entre le vrai de l’ivraie.
C’est pour cela que les responsables politiques qui organisent ces activités ou ses manifestations doivent aussi assumer leur responsabilité pour bien encadrer ces manifestations pour qu’il y ait pas de bandits qui s’infiltrent par des signalisations bien claires, des itinéraires claires… de l’autre côté, les FDS doivent aussi s’engager à ne pas utiliser la force, ou bien ne pas emprisonner de façon illégale ou bien de façon exagérée des citoyens qui ne veulent qu’exercer leur droit citoyen qui est de manifester pacifiquement. »
Gorée Institute, en partenariat avec le Charter Project Africa, qui est une initiative panafricaine qui soutient la société civile pour promouvoir les engagements continentaux contenus dans la charte Africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance (ACDEG), a accueilli l’atelier régional sur « le renforcement de l’engagement des citoyens dans la gouvernance démocratique en Afrique. » L’évènement a regroupé plusieurs organisations de la société civile dont des bénéficiaires de Civic Tech Fund, des représentants de la Cedeao, l’Union Africaine, la Misahel, l’Ecosocc, le Foscao, Wadelos, Wademos, mais également des associations de bloggeurs d’Afrique.
L’objectif de cette rencontre vise à présenter les résultats de leurs différents projets, d’échanges et de partage d’expérience avec les réseaux des différents pays. Un des panélistes, M Hugues Penda, représentant la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (Misahel) est revenu sur la particularité des régimes de transition en Afrique et la restriction de l’engagement des citoyens dans ces cas de figure.
« Un régime de transition est déjà une situation difficile. Parce que déjà, il y a une rupture de la légalité constitutionnelle, mais nous disons que cette rupture de la légalité ne met pas le pays dans une situation où il se trouverait en marge d’une légalité, il faut une légalité d’exception mais qui garantisse dans une large mesure, les droits fondamentaux et les libertés des citoyens et donc dans ces pays-là, notre action est de faire en sorte d’encourager les autorités en place à préserver l’espace public, l’espace citoyen et en même temps, nous demandons à l’ensemble des partis-prenantes à apporter le soutien qu’il faut à la transition de manière à ce que cette transition puisse réussir et vers un retour à une vie démocratique normale », a expliqué M Penda lors de cet atelier.
D’après lui, « ce qui se passe au Sénégal pour nous, participe à l’expression démocratique. C’est un pays normal qui fonctionne avec ses institutions, le principe de la séparation des pouvoirs est garantie par la constitution et donc les jeunes qui occupent l’espace public sont dans l’utilisation des droits fondamentaux que la constitution leur garantit, de la même manière, on constate que les autres difficultés sont prises en charge au niveau des institutions judiciaires et c’est ça pour nous, le fonctionnement normal d’un pays démocratique ».
Abordant le même sujet, M Komlan Messi, directeur exécutif du Forum de la société civile de l’Afrique de l’Ouest (Foscao) revient sur les droits et devoirs des différents acteurs, tout en se basant sur la charte Africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance.
De l’avis de M Komlan, « il y a le droit de protester et donc, ça nos états sont sensibilisés par rapport à ça. Nous faisons des plaidoyers auprès des politiciens, que ça soit les partis politiques, ou les parlementaires, les autorités aussi, pour qu’elles comprennent leur responsabilité, car c’est eux qui ont le pouvoir. Et dans ce cas, ils ont le gros du bâton, les polices doivent être sensibilisées, éduquées davantage pour l’utilisation raisonnable de la force, pour pouvoir encadrer les manifestations.
La manifestation, c’est un droit citoyen garanti par la charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance. De l’autre côté, les manifestants doivent s’engager à des manifestations pacifiques. Il faut dire que dans certaines manifestations, il y a des bandits qui s’infiltrent et donc, c’est là, où il faut aller faire la différence entre le vrai de l’ivraie.
C’est pour cela que les responsables politiques qui organisent ces activités ou ses manifestations doivent aussi assumer leur responsabilité pour bien encadrer ces manifestations pour qu’il y ait pas de bandits qui s’infiltrent par des signalisations bien claires, des itinéraires claires… de l’autre côté, les FDS doivent aussi s’engager à ne pas utiliser la force, ou bien ne pas emprisonner de façon illégale ou bien de façon exagérée des citoyens qui ne veulent qu’exercer leur droit citoyen qui est de manifester pacifiquement. »
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