Il est rare d'assister à une audience aussi pathétique et émotive. Des larmes ont coulé dans la salle d'audience du tribunal de Dakar ce vendredi 17 mars 2023. L'œil enflé, N. Badiane étant un émigré rapatrié, n'arrivait pas à relever la tête à cause de son cousin qui était présent dans la salle. Très bouleversé par la situation, il a craqué à la barre.
"J'ai été refoulé d'Espagne où je vendais des sacs dans la rue. À mon arrivée, on m'a amené à l'ambassade d'Espagne. J'avais honte de retourner chez moi à Louga afin de faire face à ma mère et à mes petites sœurs. Je vadrouiller dans les rues de Dakar pour avoir de quoi manger. Je restais des jours sans avoir un seul sou. C’est par la suite que je suis allé à Grand Yoff où j'ai rencontré des jeunes gens qui m'ont aidé. Par la suite, ils m’ont appris à boire et à prendre de la drogue", laisse-t-il entendre.
Il ajoute : " c'est lorsque j'ai commencé à fumer que ma tête à commencer à être bouleversée. C'est dans ses circonstances que j'ai commencé à voler". Il ressort des éléments du procès-verbal qu'après son interpellation pour vol de téléphone portable, il a été tabassé par la foule.
Prenant la parole, la présidente du Tribunal lui conseille de retourner vers sa famille à Louga pour se faire aider et soutenir. "Gnakk dou gathié", lui a fait savoir l'assistante du président du Tribunal. Ainsi, le parquet requiert une application de la loi.
Me Diongue, avocat de la défense, souligne que les faits sont constants et demande au tribunal de lui tendre la perche avant qu'il ne soit trop tard. Suffisant pour lui de solliciter une application bienveillante de la loi pénale.
Malgré tout cela, le tribunal n'a pas pu lui épargner une peine en lui infligent deux ans d'emprisonnement assorti de sursis et réserve les intérêts de la partie civile.
"J'ai été refoulé d'Espagne où je vendais des sacs dans la rue. À mon arrivée, on m'a amené à l'ambassade d'Espagne. J'avais honte de retourner chez moi à Louga afin de faire face à ma mère et à mes petites sœurs. Je vadrouiller dans les rues de Dakar pour avoir de quoi manger. Je restais des jours sans avoir un seul sou. C’est par la suite que je suis allé à Grand Yoff où j'ai rencontré des jeunes gens qui m'ont aidé. Par la suite, ils m’ont appris à boire et à prendre de la drogue", laisse-t-il entendre.
Il ajoute : " c'est lorsque j'ai commencé à fumer que ma tête à commencer à être bouleversée. C'est dans ses circonstances que j'ai commencé à voler". Il ressort des éléments du procès-verbal qu'après son interpellation pour vol de téléphone portable, il a été tabassé par la foule.
Prenant la parole, la présidente du Tribunal lui conseille de retourner vers sa famille à Louga pour se faire aider et soutenir. "Gnakk dou gathié", lui a fait savoir l'assistante du président du Tribunal. Ainsi, le parquet requiert une application de la loi.
Me Diongue, avocat de la défense, souligne que les faits sont constants et demande au tribunal de lui tendre la perche avant qu'il ne soit trop tard. Suffisant pour lui de solliciter une application bienveillante de la loi pénale.
Malgré tout cela, le tribunal n'a pas pu lui épargner une peine en lui infligent deux ans d'emprisonnement assorti de sursis et réserve les intérêts de la partie civile.
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