Quand les Kakatar de la République et Les Kakatar de la « rue publique » changent de couleur en fonction des temps…


Les politiciens changent de discours comme bon leur semble selon qu’ils sont dans l’opposition ou l’autre position, appartenance ou intérêt... Wade et son régime avaient fini de violer notre Constitution aux fins de pouvoir valider leur troisième candidature à l’élection présidentielle de 2012. Aujourd’hui, dix ans après, ils reviennent sous une autre forme, WALLU fusionner avec un YEWWI, opposition radicale, pour contrer la troisième candidature de Macky. YEWWI, où certains avaient demandé de fusiller Wade et son régime hier, mangent aujourd’hui à la même table à travers le duo « YEWWI-WALLU.
 
Macky, Niass, Tanor et autres, en 2012, luttaient contre une troisième candidature de Wade, aujourd’hui ce sont les mêmes qui veulent vaille que vaille valider une troisième candidature en voulant à tout prix violer notre Constitution. Barthélemy Diaz qui, quant à lui, exhortait la jeunesse à ne pas se laisser manipuler par les politiciens et à rester chez eux, aujourd’hui, demande à cette même jeunesse de sortir dans les rues. Macky en 2012 avait demandé à déloger Wade du palais, aujourd’hui il refuse toute action visant à le déloger lui du palais.
 
Sonko qui demandait à la jeunesse de ne pas suivre ces politiciens qui passent tout leur temps à les manipuler, en les sacrifiant pour des combats dans les rues, aujourd’hui demande à cette même jeunesse de sortir dans les rues pour un mortel combat. Pour les partisans de ces politiciens, chacun choisit la vérité parmi celle-ci qu’il pourra dire et refuse de dire l’autre vérité dans le seul but de protéger son leader. 
 
Et pourtant les populations font face au quotidien à la vie chère, à un système sanitaire à terre, à une insécurité grandissante, à un taux de chômage des jeunes très alarmant, etc. Ces priorités sont aujourd’hui laissées de côté. Place à la politique politicienne et aux politiciens. 
Récemment, nous sortons d'une longue période de préparation des élections municipales, s’ensuivent actuellement des élections législatives, après viendra l'élection présidentielle. 
Ici dans mon pays c’est 365/365 jours de politique. 
Pis, personne ne peut faire entendre raison à ces politiciens ni les arrêter. 
 
Mon pays le SÉNÉGAL 
 
#Bakary_DIEME activiste, membre de la société civile.
Jeudi 30 Juin 2022




Dans la même rubrique :