Les quatre candidats de l'opposition à l'élection présidentielle en Mauritanie ont rejeté dimanche les résultats avant même leur proclamation. Ils ont qualifié de "nouveau coup d'Etat" la déclaration de victoire du candidat du pouvoir, Mohamed Cheikh El-Ghazouani.
, alors que les résultats étaient encore en cours de compilation, au terme d'une veillée électorale en présence du président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz devant ses partisans.
"Le pouvoir a perdu la bataille électorale", a assuré le candidat Biram Ould Dah Ould Abeid, lors d'une conférence de presse conjointe avec les trois autres opposants en lice dans ce scrutin.
Un autre candidat, Sidi Mohamed Ould Boubacar, a dénoncé de "multiples irrégularités" qui selon lui "ôtent toute crédibilité" à cette élection.
"De ce fait, nous rejetons les résultats de ce scrutin et nous considérons qu'ils n'expriment nullement la volonté du peuple mauritanien", a-t-il dit. Il a assuré que l'opposition utiliserait "toutes les voies de droit" pour les contester.
"Nous demanderons à la Céni (Commission électorale nationale indépendante, NDLR) de publier les résultats bureau par bureau", a indiqué M. Ould Boubacar.
Appel à résister lancé
Les derniers résultats affichés par la Céni en milieu d'après-midi, portant sur près de 98 % des bureaux de vote, accordaient à M. Ghazouani 51,8 % des voix devant, M. Ould Abeid à 18,6 % et M. Ould Boubacar à 17,9 %.
"Nous lançons un appel au peuple mauritanien, un appel à résister dans les limites de la loi à ce énième coup d'Etat contre la volonté du peuple", a déclaré pour sa part M. Ould Abeid.
Il a fustigé la "mentalité de putschistes" de MM. Ghazouani et Ould Abdel Aziz, tous deux auteurs du renversement de présidents en exercice, en 2005 et en 2008. Il voit dans la revendication de victoire du candidat du pouvoir un "nouveau coup d'Etat".
Les Mauritaniens se sont déplacés samedi en nombre pour élire leur président, qui devra préserver la stabilité chèrement conquise par ce vaste pays du Sahel, mais aussi en assurer le développement économique et y faire progresser le respect des droits humains.
Ce scrutin doit marquer la première transition entre deux présidents élus dans ce pays secoué par de nombreux coups d'Etat de 1978 à 2008, date du putsch de Mohamed Ould Abdel Aziz, qui était alors général. Le président sortant ne pouvait se représenter après deux mandats.
, alors que les résultats étaient encore en cours de compilation, au terme d'une veillée électorale en présence du président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz devant ses partisans.
"Le pouvoir a perdu la bataille électorale", a assuré le candidat Biram Ould Dah Ould Abeid, lors d'une conférence de presse conjointe avec les trois autres opposants en lice dans ce scrutin.
Un autre candidat, Sidi Mohamed Ould Boubacar, a dénoncé de "multiples irrégularités" qui selon lui "ôtent toute crédibilité" à cette élection.
"De ce fait, nous rejetons les résultats de ce scrutin et nous considérons qu'ils n'expriment nullement la volonté du peuple mauritanien", a-t-il dit. Il a assuré que l'opposition utiliserait "toutes les voies de droit" pour les contester.
"Nous demanderons à la Céni (Commission électorale nationale indépendante, NDLR) de publier les résultats bureau par bureau", a indiqué M. Ould Boubacar.
Appel à résister lancé
Les derniers résultats affichés par la Céni en milieu d'après-midi, portant sur près de 98 % des bureaux de vote, accordaient à M. Ghazouani 51,8 % des voix devant, M. Ould Abeid à 18,6 % et M. Ould Boubacar à 17,9 %.
"Nous lançons un appel au peuple mauritanien, un appel à résister dans les limites de la loi à ce énième coup d'Etat contre la volonté du peuple", a déclaré pour sa part M. Ould Abeid.
Il a fustigé la "mentalité de putschistes" de MM. Ghazouani et Ould Abdel Aziz, tous deux auteurs du renversement de présidents en exercice, en 2005 et en 2008. Il voit dans la revendication de victoire du candidat du pouvoir un "nouveau coup d'Etat".
Les Mauritaniens se sont déplacés samedi en nombre pour élire leur président, qui devra préserver la stabilité chèrement conquise par ce vaste pays du Sahel, mais aussi en assurer le développement économique et y faire progresser le respect des droits humains.
Ce scrutin doit marquer la première transition entre deux présidents élus dans ce pays secoué par de nombreux coups d'Etat de 1978 à 2008, date du putsch de Mohamed Ould Abdel Aziz, qui était alors général. Le président sortant ne pouvait se représenter après deux mandats.
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