Plus de 100 corps de personnes migrantes africaines ont été repêchés sur les côtes mauritaniennes depuis le début de l'année 2025, a déclaré jeudi le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Merzoug, lors d'une visite à Bamako. Qualifiant cette situation de "tragédie humaine", il a imputé ces décès à des "réseaux criminels" organisant l'immigration irrégulière.
La Mauritanie, pays sahélien de la côte atlantique, fait face ces dernières semaines à un afflux important de personnes cherchant à rejoindre l'Europe par la mer. Cette situation a conduit le pays à mener des campagnes d'expulsion de ces migrants, originaires notamment du Sénégal, du Mali, de Côte d'Ivoire et de Guinée. Ces expulsions ont suscité de vives critiques dans la région et engendré des tensions diplomatiques, notamment avec le Mali.
Fin mars, le Mali avait exprimé son indignation face aux traitements subis par ses ressortissants expulsés de Mauritanie, dénonçant une "violation flagrante des droits humains" et demandant l'arrêt immédiat de ces pratiques.
"En 2024, plus de 500 corps de jeunes Africains ont été repêchés sur nos côtes et plus de 100 depuis le début de cette année (2025). C'est une tragédie humaine que nous devons affronter ensemble", a affirmé M. Ould Merzoug, cité par la présidence malienne sur les réseaux sociaux.
Le ministre a insisté sur la nécessité de "combattre ces réseaux criminels et d'encourager une migration régulière, sûre et ordonnée, dans le strict respect des législations nationales et des accords bilatéraux".
Tentant d'apaiser les tensions, M. Ould Merzoug a déclaré : "Un Malien qui arrive en Mauritanie est chez lui, tout comme un Mauritanien qui se rend au Mali. Ceux qui sont en situation régulière vivent en toute quiétude. Les difficultés concernent principalement les personnes non enregistrées, ce qui requiert une meilleure organisation de part et d'autre".
Le chef de la diplomatie mauritanienne s'est entretenu à Bamako avec son homologue malien, Abdoulaye Diop, ainsi qu'avec le chef de la junte malienne, le général Assimi Goïta. Les discussions ont porté sur "la gestion concertée des flux migratoires", selon la présidence malienne.
Des organisations de défense des migrants en Mauritanie, telles que SOS Esclaves, ont dénoncé des arrestations de migrants dans le pays, les qualifiant d'"inhumaines". De leur côté, les autorités mauritaniennes parlent d'opérations de "routine" ciblant les personnes en situation irrégulière, sans toutefois fournir de chiffres précis sur l'ampleur de ces refoulements.
La Mauritanie est devenue un point de départ fréquent pour de nombreux migrants venant de diverses régions d'Afrique, qui tentent la traversée maritime vers l'Europe en quête de meilleures perspectives.
La Mauritanie, pays sahélien de la côte atlantique, fait face ces dernières semaines à un afflux important de personnes cherchant à rejoindre l'Europe par la mer. Cette situation a conduit le pays à mener des campagnes d'expulsion de ces migrants, originaires notamment du Sénégal, du Mali, de Côte d'Ivoire et de Guinée. Ces expulsions ont suscité de vives critiques dans la région et engendré des tensions diplomatiques, notamment avec le Mali.
Fin mars, le Mali avait exprimé son indignation face aux traitements subis par ses ressortissants expulsés de Mauritanie, dénonçant une "violation flagrante des droits humains" et demandant l'arrêt immédiat de ces pratiques.
"En 2024, plus de 500 corps de jeunes Africains ont été repêchés sur nos côtes et plus de 100 depuis le début de cette année (2025). C'est une tragédie humaine que nous devons affronter ensemble", a affirmé M. Ould Merzoug, cité par la présidence malienne sur les réseaux sociaux.
Le ministre a insisté sur la nécessité de "combattre ces réseaux criminels et d'encourager une migration régulière, sûre et ordonnée, dans le strict respect des législations nationales et des accords bilatéraux".
Tentant d'apaiser les tensions, M. Ould Merzoug a déclaré : "Un Malien qui arrive en Mauritanie est chez lui, tout comme un Mauritanien qui se rend au Mali. Ceux qui sont en situation régulière vivent en toute quiétude. Les difficultés concernent principalement les personnes non enregistrées, ce qui requiert une meilleure organisation de part et d'autre".
Le chef de la diplomatie mauritanienne s'est entretenu à Bamako avec son homologue malien, Abdoulaye Diop, ainsi qu'avec le chef de la junte malienne, le général Assimi Goïta. Les discussions ont porté sur "la gestion concertée des flux migratoires", selon la présidence malienne.
Des organisations de défense des migrants en Mauritanie, telles que SOS Esclaves, ont dénoncé des arrestations de migrants dans le pays, les qualifiant d'"inhumaines". De leur côté, les autorités mauritaniennes parlent d'opérations de "routine" ciblant les personnes en situation irrégulière, sans toutefois fournir de chiffres précis sur l'ampleur de ces refoulements.
La Mauritanie est devenue un point de départ fréquent pour de nombreux migrants venant de diverses régions d'Afrique, qui tentent la traversée maritime vers l'Europe en quête de meilleures perspectives.
Autres articles
-
Me Mbengue : « On refuse la caution de Farba, mais on saisit ses biens — c’est une justice sous commande ! »
-
Nord-est du Nigeria: quatre soldats tués dans une attaque jihadiste
-
Dialogue national - Les termes de référence présentés au Khalife de Médina Baye : Le guide religieux appelle à de larges concertations...
-
Thiès- difficultés liées à la délivrance des licences et l'absence de course: Le collectif des amis du vélo tire la sonnette d'alarme
-
Assises nationales des daaras : l’indignation monte face à l’emprisonnement des maîtres coraniques