À quelques encablures de la campagne de commercialisation des graines d’arachide, le RASIAAT ou Regroupement des Acteurs du Secteur Industriel et agro-Alimentaire de Touba a tenu à marteler ses inquiétudes par rapport aux incertitudes qui pèsent sur l'opération. Ousmane Diakhaté, actuel Secrétaire général de la structure, de confier son embarras. Le promoteur huilier, après s'être réjoui de l'espoir suscité par la bonne pluviométrie, précisera tout de même que "tous les paysans n’avaient pas pu bénéficier de semence de qualité, du fait de la cherté et la rareté de celle-ci à cause de l'intervention des Chinois qui ont acheté les meilleures graines.
Une situation préoccupante qu'il saisit pour faire des mises au point et poser une interrogation. "En ce moment précis, personne ne peut prédire comment va se passer la campagne .Y’aura t’il une ruée des Chinois comme l’année dernière au grand bonheur des opérateurs stockeurs et au détriment des industries transformatrices locales ?"
Ousmane Diakhaté de rappeler que le Sénégal est un pays qui importe, encore, de l’huile de la Malaisie et de la sous-région pour satisfaire la consommation locale, alors que, selon lui, avec notre arachide on pouvait aisément avoir une huile de meilleure qualité et en quantité suffisante pour le marché local.
Toutefois, il se demandera si le marché local est en mesure d’absorber la quantité d’arachide récoltée au cas où les opérateurs étrangers s'abstenaient de revenir? Pour lui, tout est clair. " L’État sera face à un dilemme cornélien. Laisser les étrangers acheter les graines pour détruire l’industrie de l’huilerie, continuer notre dépendance des importations de l’huile, amplifier le taux de chômage déjà très élevé... Ou bien arrêter les étrangers pour permettre aux industries locales de s’approvisionner correctement tout en sachant qu’elles sont incapables financièrement d’acheter les graines au temps requis pour permettre aux producteurs, le maillon le plus important de la chaîne de disposer de devises pour faire face aux aléas de la vie quotidienne. "
Ainsi il préconise un renforcement des capacités financières des artisans huiliers locaux pour éviter un fiasco de la campagne. Le Secrétaire général du RASIAAT d'espérer que le Président de la République est conscient des enjeux au vu du contenu du communiqué du Conseil des ministres du 30 septembre 2020, dans lequel il a exhorté ses services, en relation avec les huiliers, à mettre en œuvre une stratégie nationale de Développement du secteur de l’huilerie surtout dans la perspective des importantes productions d’arachide attendues cette année.
Une situation préoccupante qu'il saisit pour faire des mises au point et poser une interrogation. "En ce moment précis, personne ne peut prédire comment va se passer la campagne .Y’aura t’il une ruée des Chinois comme l’année dernière au grand bonheur des opérateurs stockeurs et au détriment des industries transformatrices locales ?"
Ousmane Diakhaté de rappeler que le Sénégal est un pays qui importe, encore, de l’huile de la Malaisie et de la sous-région pour satisfaire la consommation locale, alors que, selon lui, avec notre arachide on pouvait aisément avoir une huile de meilleure qualité et en quantité suffisante pour le marché local.
Toutefois, il se demandera si le marché local est en mesure d’absorber la quantité d’arachide récoltée au cas où les opérateurs étrangers s'abstenaient de revenir? Pour lui, tout est clair. " L’État sera face à un dilemme cornélien. Laisser les étrangers acheter les graines pour détruire l’industrie de l’huilerie, continuer notre dépendance des importations de l’huile, amplifier le taux de chômage déjà très élevé... Ou bien arrêter les étrangers pour permettre aux industries locales de s’approvisionner correctement tout en sachant qu’elles sont incapables financièrement d’acheter les graines au temps requis pour permettre aux producteurs, le maillon le plus important de la chaîne de disposer de devises pour faire face aux aléas de la vie quotidienne. "
Ainsi il préconise un renforcement des capacités financières des artisans huiliers locaux pour éviter un fiasco de la campagne. Le Secrétaire général du RASIAAT d'espérer que le Président de la République est conscient des enjeux au vu du contenu du communiqué du Conseil des ministres du 30 septembre 2020, dans lequel il a exhorté ses services, en relation avec les huiliers, à mettre en œuvre une stratégie nationale de Développement du secteur de l’huilerie surtout dans la perspective des importantes productions d’arachide attendues cette année.
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