Où sont passés les 20 milliards de Sudatel ?


Où sont passés les 20 milliards de Sudatel ?
DAKARACTU.COM Karim Wade et Thierno Ousmane Sy avaient l'exclusivité de la transaction de la troisième licence de téléphonie au Sénégal. Ce qui, d'ailleurs, leur  avaient valu les félicitations du président de la République en plein conseil des ministres, soit disant qu'ils avaient bien renfloué les caisses de l'Etat à hauteur de 100 milliards. Mais, c'était sans compter sur  les enquêtes de nos confrères de la Gazette. En effet, il y a à peu près deux ans, l'hebdomadaire avait publié des documents bancaires révélant l'illégalité de cette opération puisque l'Etat du Sénégal perdait 20 milliards qui avaient été utilisés pour payer des commissions. Les principaux bénéficiaires de ces commissions sont  Karim Wade, Thierno Ousmane Sy et Keba Keinde. A son accession à la magistrature suprême, le chef de l'Etat,  Macky Sall, a ordonné au Premier-ministre d'éclairer la lanterne des Sénégalais sur ce dossier.
Jeudi 7 Juin 2012




1.Posté par deug_vérité le 07/06/2012 20:06
Mame Khary Ndaw, tu m'as "tuer"!!! mdrrrrrrrrrrrrrr lolllllllllll

ton francais ressemble à du peul ( que mes parents al pulaar m'en excuse).... wahahaha!

".....Les principals bénéficiaires de ces commissions sont Karim Wade, Thierno Ousmane Sy et Keba Keindé..."

Oh mon Dieu!!! eh allah ankadi........

2.Posté par Mensonge le 07/06/2012 20:50
Latif a menti sur cette affaire

3.Posté par Lune le 07/06/2012 20:56
Latif se jouait au expert mais cette fois ci il a passé a cote. Il n a qu a faire des investigation sur le patrimoine de son nouveau boss Macky sall. Latif fait que du chantage

4.Posté par Doff le 07/06/2012 21:07
Des fautes monumentAUX dans ce texte!!!

5.Posté par Sory Diallo le 07/06/2012 23:12
Je supporte Macky,mais je sur que Latif C. n`hesiterait pas une seconde pour le lacher s`il deviait de la bonne gouvernance et de l`etique

6.Posté par Lune le 08/06/2012 09:44
Sory diallo, tu dois comprendre que Latif a vending son amé au diable des qu il est entre ds le government de Macky. Il n est plus credible Pour jouer au sentinnel de la democratie au Senegal. C est un politichien maintenant

7.Posté par sarata almamy ly le 08/06/2012 12:13
SUPPOSE DETOURNEMENT DANS L’ACHAT DE MATERIEL ELECTORAL : Qui en veut à Cheikh Guèye ?

L’élection présidentielle du 26 février 2012, qui a connu son épilogue le 25 mars suivant à l’issue d’un second tour, a été saluée par le monde entier de par son bon déroulement. Elle a permis au Sénégal de retrouver sa place de vitrine de la démocratie en Afrique à travers un scrutin calme et transparent avec à la clé une seconde alternance qui a vu l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême. L’organisation presque parfaite de ces élections porte l’empreinte indélébile d’un homme : Cheikh Guèye. Ce dernier a traversé l’histoire électorale et démocratique du Sénégal. Il a organisé dix consultations électorales dont celles ayant conduit à la première alternance, en 2000, qui a porté le Président Abdoulaye Wade au pouvoir après 26 ans d’opposition au régime socialiste. Les élections locales de 2009, à l’issue desquelles l’opposition regroupée au sein de la coalition « Bennoo Siggil Senegaal » a remporté la quasi-totalité des grandes villes du pays, portent également sa marque.
Avec un tel parcours, Cheikh Guèye a fini de démonter sa stature d’homme d’Etat, son patriotisme et son intégrité morale. Alors il est étonnant de voir aujourd’hui son nom figurer dans un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) portant sur une commande d’urnes dans laquelle 226 millions F Cfa se seraient volatilisés. Ses détracteurs ont rué dans les brancards, à la faveur des audits annoncés par le nouveau régime, pour le rouler dans la boue et le condamner sans appel. Mais en jetant un coup d’œil sur ce dossier, on se rend compte que l’ « affaire des urnes » n’est que du pétard mouillé. Qu’elle a été amplifiée à dessein pour nuire à Cheikh Guèye qui ne le mérite pas pour avoir évité au Sénégal des troubles postélectoraux en organisant une élection présidentielle exemplaire. Qu’est-ce qui s’est passé ?
D’abord, il faut dire que l’affaire ne concerne pas la dernière élection présidentielle. Elle remonte à 2006, à la veille des élections générales (présidentielle et législatives couplées) de février 2007 – qui seront par la suite découplées avec la tenue de la présidentielle en février et des législatives en juin 2007. Le ministère de l’Intérieur de l’époque avait lancé un appel d’offres ouvert sur le matériel électoral, dont les fameuses urnes. Le marché était piloté par la Commission nationale des marchés publics composée des représentants du ministère des Finances et du Contrôle financier et d’autres organes habilités. A l’issue du dépouillement, deux sociétés, moins disant sur les prix, étaient arrivées en tête. Il fallait alors procéder à un arbitrage à l’issue duquel la société Nickel Print est sortie vainqueur. Elle reçoit ainsi la commande de 23 000 urnes. C’était au mois d’octobre 2006 à cinq mois de la présidentielle.
On voit donc que les accusations de surfacturation sont battues en brèche car impossible dans le cas d’un appel d’offres ouvert.
Quid de la prétendue différence entre la commande et le nombre d’urnes livrées ? Il s’est agi en réalité d’un ajustement technique lié au fait qu’après la commande faite à la société adjudicataire, le 11 décembre 2006, une loi a été votée à l’Assemblée nationale pour porter le nombre d’électeurs par bureau de vote à 900 (Article L64) du Code électorale. Cela fait suite à l’augmentation du nombre d’inscrits qui avait atteint, pour la première fois de l’histoire politique du Sénégal, 4 917 157 électeurs. Dès lors, le calibrage initial des urnes devait être revu à la hausse afin de pouvoir contenir 900 bulletins de vote. Cela pour éviter d’avoir, le jour du vote, des urnes pleines à craquer. Ce qui pourrait être source d’un contentieux, surtout s’il faut mettre en place d’autres urnes au cours du scrutin. Pour écarter toute suspicion et annihiler ce risque, Cheikh Guèye, alors Directeur des élections, a usé de son entregent pour convaincre le fournisseur de rallonger au moins 9000 urnes de 1/3 par rapport à leur taille. C’est pourquoi, au lieu des 23 000 urnes (petit format) initialement commandées, 18 250 seront livrées dont 9000 grand format. Le prix est demeuré cependant inchangé, malgré les charges occasionnées par l’augmentation de la taille des 9000 urnes. Il n’y a donc pas eu de fraude. D’ailleurs les documents du Port de Dakar montrent bien qu’il a eu deux types d’urne : un grand et un petit format.
C’est en fin de comptes une prouesse de la part de Cheikh Guèye qui a pu éviter des dépenses supplémentaires à l’Etat du Sénégal. Car rien ne l’empêchait de réceptionner les urnes petit format sachant qu’elles ne seraient pas utilisées et de passer une autre commande et cette fois-ci par entente directe, eu égard au délai très court qui nous séparait des élections (deux mois). Mais au lieu d’être félicité, Cheikh Guèye est injustement brocardé. Seulement, l’ex-ministre des Elections dort du sommeil des justes. Pour prouver sa bonne foi, il a même accepté d’être entendu dans cette affaire par la gendarmerie alors qu’il bénéficie du privilège de juridiction. En effet, en sa qualité d’Inspecteur général d’Etat, Cheikh Guèye relève du parquet général près la Cour suprême. Mais il n’a pas voulu jouir de ce privilège. Des Ige s’en sont même offusqués.
Voilà la vérité sur cette fausse « affaire des urnes ». Maintenant, il faut se demander : à qui profite le crime ? Qui a intérêt à avoir la tête de Cheikh Guèye ? Nous y reviendrons.
Amadou DIOUF



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