RFI
À minuit, dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 septembre, les syndicats de transporteurs sénégalais se lancent dans une « grève illimitée ». Les responsables de la filière protestent contre la mise en place de nouvelles amendes sur la surcharge à l'essieu, une règle imposée par l’UEMOA.
En ce moment, mieux vaut éviter de parler de l'article 14 de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à un transporteur. Cet article impose en effet des règles sur le chargement et le poids des camions. Avant, en cas de faute, l'amende était de 4 000 francs CFA, elle est de 20 000 désormais au Sénégal. À l'international, elle est passée de 12 000 à 65 000 francs CFA.
« Les camionneurs sont fatigués, les commerçants sont fatigués », assène le syndicaliste Modou Guèye, de l'Union des routiers, qui entend « porter la grève pour que le gouvernement revienne sur sa position » et recule.
Depuis un an, Macky Sall cherche à imposer la tolérance zéro sur les routes. Dans son viseur les vieux véhicules, notamment les camions. Une volonté d'améliorer la sécurité qui ne semble pas être le souci principal des routiers.
« Tout ce qu’on va convenir avec le ministre ou le Premier ministre, ça va être un décret qu’on va signer sur la table et tamponner ! De ce fait, il n’y aura plus de recul », s’emporte Gaindé Ndiaye, transporteur.
Les transporteurs du Sénégal demandent donc « au président Macky Sall de revoir sa copie » et d’attendre « que tous les pays de l’UEMOA appliquent » l'article 14.
Les syndicats des transporteurs indiquent qu'ils sont invités à rencontrer ce mardi le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne.
À minuit, dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 septembre, les syndicats de transporteurs sénégalais se lancent dans une « grève illimitée ». Les responsables de la filière protestent contre la mise en place de nouvelles amendes sur la surcharge à l'essieu, une règle imposée par l’UEMOA.
En ce moment, mieux vaut éviter de parler de l'article 14 de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à un transporteur. Cet article impose en effet des règles sur le chargement et le poids des camions. Avant, en cas de faute, l'amende était de 4 000 francs CFA, elle est de 20 000 désormais au Sénégal. À l'international, elle est passée de 12 000 à 65 000 francs CFA.
« Les camionneurs sont fatigués, les commerçants sont fatigués », assène le syndicaliste Modou Guèye, de l'Union des routiers, qui entend « porter la grève pour que le gouvernement revienne sur sa position » et recule.
Depuis un an, Macky Sall cherche à imposer la tolérance zéro sur les routes. Dans son viseur les vieux véhicules, notamment les camions. Une volonté d'améliorer la sécurité qui ne semble pas être le souci principal des routiers.
« Tout ce qu’on va convenir avec le ministre ou le Premier ministre, ça va être un décret qu’on va signer sur la table et tamponner ! De ce fait, il n’y aura plus de recul », s’emporte Gaindé Ndiaye, transporteur.
Les transporteurs du Sénégal demandent donc « au président Macky Sall de revoir sa copie » et d’attendre « que tous les pays de l’UEMOA appliquent » l'article 14.
Les syndicats des transporteurs indiquent qu'ils sont invités à rencontrer ce mardi le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne.
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