L'arrestation récente de quatorze individus, en grande partie étrangers, au marché Castors de Dakar par la Division Opérationnelle de l'OCRTIS a révélé une situation que les habitants locaux critiquent depuis longtemps.
D'après un communiqué officiel de la Police Nationale du Sénégal, lors de cette action, presque un kilogramme de cannabis indien a été confisqué, ainsi que 61 képas de Kush et 14 pierres de crack. Pour les habitants, cet événement ne représente qu’un aperçu des problèmes bien plus profonds qui subsistent en coulisse.
Maha Thiam, un jeune du quartier, tire depuis longtemps la sonnette d'alarme face à ce fléau. Il prétend avoir transmis des photos et vidéos à la police, sans aucun résultat notable. « On observait des jeunes en train de vendre publiquement, près du terrain des Castors », déclare-t-il. Il mentionne également la présence de drogues dures à Pakeu Nadio, et exprime son inquiétude quant à l'ignorance des consommateurs face aux risques auxquels ils s'exposent.
La vie de tous les jours des résidents en est grandement influencée. Selon Mme Guèye, une habitante du quartier, elle remarque quotidiennement des visages désemparés qu'elle relie à l'usage de drogues. Devant sa présence, Maha décrit une attaque perturbante visant l’imam du quartier, immédiatement après la prière, reflet d'une atmosphère d'insécurité accrue. Il déplore : « ce sont les conséquences immédiates de la drogue sur ces jeunes ».
En ce qui concerne l'origine de ces substances, les opinions sont divisées. Maha suspecte certains commerçants de vendre de la drogue sous le prétexte de leur commerce. Toutefois, Ablaye Sène, un livreur de marché, prend la défense des commerçants : « Beaucoup sont trompés. Les dealers dissimulent la drogue dans leur marchandise sans même qu'ils en aient conscience. » Il plaide pour éviter les généralisations et préconise des enquêtes minutieuses.
Selon les résidents, le problème principal est l'anarchie qui prévaut dans le marché : manque d'horaires réguliers, désordre général et abandon des autorités locales. « Personne ne réagit, que ce soit le maire ou le préfet », se désole Mme Guèye. Actuellement, les habitants demandent une restructuration du marché, un renforcement des contrôles et une présence tangible des forces de sécurité, afin de préserver leurs familles et secourir leur jeunesse.
D'après un communiqué officiel de la Police Nationale du Sénégal, lors de cette action, presque un kilogramme de cannabis indien a été confisqué, ainsi que 61 képas de Kush et 14 pierres de crack. Pour les habitants, cet événement ne représente qu’un aperçu des problèmes bien plus profonds qui subsistent en coulisse.
Maha Thiam, un jeune du quartier, tire depuis longtemps la sonnette d'alarme face à ce fléau. Il prétend avoir transmis des photos et vidéos à la police, sans aucun résultat notable. « On observait des jeunes en train de vendre publiquement, près du terrain des Castors », déclare-t-il. Il mentionne également la présence de drogues dures à Pakeu Nadio, et exprime son inquiétude quant à l'ignorance des consommateurs face aux risques auxquels ils s'exposent.
La vie de tous les jours des résidents en est grandement influencée. Selon Mme Guèye, une habitante du quartier, elle remarque quotidiennement des visages désemparés qu'elle relie à l'usage de drogues. Devant sa présence, Maha décrit une attaque perturbante visant l’imam du quartier, immédiatement après la prière, reflet d'une atmosphère d'insécurité accrue. Il déplore : « ce sont les conséquences immédiates de la drogue sur ces jeunes ».
En ce qui concerne l'origine de ces substances, les opinions sont divisées. Maha suspecte certains commerçants de vendre de la drogue sous le prétexte de leur commerce. Toutefois, Ablaye Sène, un livreur de marché, prend la défense des commerçants : « Beaucoup sont trompés. Les dealers dissimulent la drogue dans leur marchandise sans même qu'ils en aient conscience. » Il plaide pour éviter les généralisations et préconise des enquêtes minutieuses.
Selon les résidents, le problème principal est l'anarchie qui prévaut dans le marché : manque d'horaires réguliers, désordre général et abandon des autorités locales. « Personne ne réagit, que ce soit le maire ou le préfet », se désole Mme Guèye. Actuellement, les habitants demandent une restructuration du marché, un renforcement des contrôles et une présence tangible des forces de sécurité, afin de préserver leurs familles et secourir leur jeunesse.
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