Au Sénégal, malgré l’adoption par les autorités sénégalaises de la loi interdisant la pratique des mutilations génitales féminines considérées comme une grave atteinte à l’intégrité physique des jeunes filles et les campagnes de sensibilisation, la pratique persiste selon l’ONG « Save the children ». La configuration générale de la situation des mutilations génitales féminines au Sénégal met en exergue de fortes disparités. Même si elle a connu un net recul, le taux de prévalence étant passé de 28% en 2005 à 26% en 2010, la pratique de l’excision demeure répandue dans certaines régions du Sénégal telle que Kolda où, elle peut aller jusqu’à 84% en fonction de l’ethnie (Demographic and Health Survey 2010 – 2011, Agence Nationale de la Démographie et Macro International).
« L’application de la loi devient plus qu’une nécessité pour dissuader les familles qui continuent à pratiquer l’excision. Un engagement politique fort est nécessaire pour finir avec cette pratique qui va à l’encontre des droits des enfants reconnus par toutes les Conventions Internationales desquelles le Sénégal est signataire» dit Mme Anta Fall Diagne, Responsable de Programmes de Protection de l’Enfant à Save the Children.
L’ONG Save the Children entend donc renforcer le plaidoyer pour l’Application de la loi interdisant la pratique de l’excision au Sénégal dans le cadre du projet intitulé « Lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), y compris les Mutilations Génitales Féminines (MGF) au Sénégal » financé par le Ministère de l’Économie et des Finances et l’Union Européenne à travers le 10ème Fonds Européen de Développement (FED).
Le projet mis en œuvre en partenariat avec l’ONG OFAD Nafooré basée à Kolda, cherche à garantir que les droits des enfants.
« L’application de la loi devient plus qu’une nécessité pour dissuader les familles qui continuent à pratiquer l’excision. Un engagement politique fort est nécessaire pour finir avec cette pratique qui va à l’encontre des droits des enfants reconnus par toutes les Conventions Internationales desquelles le Sénégal est signataire» dit Mme Anta Fall Diagne, Responsable de Programmes de Protection de l’Enfant à Save the Children.
L’ONG Save the Children entend donc renforcer le plaidoyer pour l’Application de la loi interdisant la pratique de l’excision au Sénégal dans le cadre du projet intitulé « Lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), y compris les Mutilations Génitales Féminines (MGF) au Sénégal » financé par le Ministère de l’Économie et des Finances et l’Union Européenne à travers le 10ème Fonds Européen de Développement (FED).
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