La presse Sénégalaise traverse une crise extraordinaire. En effet, les chiffres qui sortent de l’étude de la convention des jeunes reporters (CJRS) donnent des frissons. Environ 11% des professionnels des médias ont des CDD, 21% de CDI, 23 % de prestataires, 17% stagiaires et 27 % n’ont aucune base légale sur laquelle ils travaillent. Dans la presse sénégalaise seuls 34 % des professionnels des médias sont en règle.
Selon le représentant des jeunes reporters Seydina Abba Guèye depuis plusieurs années les patrons de presse profitent d’une législation et de l’aide de l’État sans pour autant réguler le secteur.
« Quand les patrons de presse foulent au pied les libertés de la presse, on ne peut pas les laisser dire que l’État a fait ceci ou celà. Les premières violations de la liberté de la presse commencent dans les rédactions avec la précarité dans laquelle sont maintenus les journalistes, reporters et professionnels des médias », soutient Seydina Abba Guèye CJRS.
Pour faire face à cette précarité, il préconise l’application des règles de l’OHADA.
« Il faudrait que l’État applique les dispositions réglementaires de l’OHADA, on verra qui est en faillite ou pas puisque les patrons de presse nous servent avec plus d’insistance que depuis plusieurs années que la presse est en faillite », propose t-il.
Il interpelle l’État à imposer aux patrons de presse le respect de la législation à l’instar des autres entreprises et l’application de la convention collective.
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