Rencontré par Dakaractu-Touba alors qu'il venait juste de sortir d'une réunion convoquée par la mairie de Touba en perspective du Grand Magal de Touba, Seydina Ousmane Sall a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions. Le Président de la confédération des charretiers de Touba de nous confier que présentement circulent dans la cité religieuse 18 000 charrettes à traction équine et 12 000 autres tirés par des ânes. Ce qui fait un total de 30 000 véhicules hippomobiles. Notre interlocuteur de préciser que le recensement est loin d'être exhaustif et que les chiffres pourraient être revus à la hausse.
Ces charrettes, très présentes dans le transport urbain, sont réparties à travers 86 « garages » bien organisés. Chaque charrette est tenue de s'acquitter d'une taxe de 1. 500 francs par mois pour ne pas risquer d'être mise hors circuit par les agents municipaux déployés à cet effet.
À côté de ces 30 000 charrettes locales, Touba recevra, à l’occasion du 18 Safar, environ 10 000 autres, selon Seydina Ousmane Sall. Ce qui fera un total de 40 000. De quoi se poser certaines questions par rapport aux mesures qui devaient être prises au regard de la pandémie et de ses velléités de propagation.
Interpellé sur ce chapitre, Seydina Ousmane Sall n'hésitera pas à lancer un appel. « À la suite du Khalife Général des Mourides, nous demandons à tous les charretiers qui sont à Touba ou qui choisiront de venir dans la cité lors du Magal, de porter des masques et d'en faire porter à leurs clients. Si nous ne suivons pas ces recommandations, nous risquons d'être exposés à la maladie et même d'en être des vecteurs de transmission. Cependant, si les autorités ont prévu de nous donner des masques, nous les invitons à passer par la fédération qui nous réunit pour que celle-ci puisse taper directement sur les chefs de garage. Personne ne peut faire le tour des 86 garages de charrettes. C'est nous qui pourrons faire la sensibilisation ».
Par rapport aux difficultés auxquelles les charrettes sont confrontées, Sall évoquera la pléthore de routes qui seront sans doute impraticables à cause des eaux pluviales stagnantes étant donné que l'accès des routes bitumées environnant la grande mosquée leur est interdite. « Nous rencontrons d'énormes difficultés lors du Grand Magal de Touba. Les charrettes peinent à traverser les routes bitumées. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons avoir le soutien des forces de l'ordre pour nous aider à circuler moins péniblement. Mais malheureusement, cette année, nous avons même peur de devoir affronter des routes intérieures coupées par les inondations ».
La problématique de la circulation des charrettes dans la cité se pose plus que jamais avec acuité. Seulement, il semble impossible de les écarter.
Ces charrettes, très présentes dans le transport urbain, sont réparties à travers 86 « garages » bien organisés. Chaque charrette est tenue de s'acquitter d'une taxe de 1. 500 francs par mois pour ne pas risquer d'être mise hors circuit par les agents municipaux déployés à cet effet.
À côté de ces 30 000 charrettes locales, Touba recevra, à l’occasion du 18 Safar, environ 10 000 autres, selon Seydina Ousmane Sall. Ce qui fera un total de 40 000. De quoi se poser certaines questions par rapport aux mesures qui devaient être prises au regard de la pandémie et de ses velléités de propagation.
Interpellé sur ce chapitre, Seydina Ousmane Sall n'hésitera pas à lancer un appel. « À la suite du Khalife Général des Mourides, nous demandons à tous les charretiers qui sont à Touba ou qui choisiront de venir dans la cité lors du Magal, de porter des masques et d'en faire porter à leurs clients. Si nous ne suivons pas ces recommandations, nous risquons d'être exposés à la maladie et même d'en être des vecteurs de transmission. Cependant, si les autorités ont prévu de nous donner des masques, nous les invitons à passer par la fédération qui nous réunit pour que celle-ci puisse taper directement sur les chefs de garage. Personne ne peut faire le tour des 86 garages de charrettes. C'est nous qui pourrons faire la sensibilisation ».
Par rapport aux difficultés auxquelles les charrettes sont confrontées, Sall évoquera la pléthore de routes qui seront sans doute impraticables à cause des eaux pluviales stagnantes étant donné que l'accès des routes bitumées environnant la grande mosquée leur est interdite. « Nous rencontrons d'énormes difficultés lors du Grand Magal de Touba. Les charrettes peinent à traverser les routes bitumées. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons avoir le soutien des forces de l'ordre pour nous aider à circuler moins péniblement. Mais malheureusement, cette année, nous avons même peur de devoir affronter des routes intérieures coupées par les inondations ».
La problématique de la circulation des charrettes dans la cité se pose plus que jamais avec acuité. Seulement, il semble impossible de les écarter.
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