Est-ce que l’amnistie concerne les actes de torture? La torture est interdite et punie au Sénégal, l’amnistie efface des faits criminels et correctionnels dans un moment déterminé. Quid des victimes de toutes ces manifestations qui ont eu lieu durant toute cette période visée ? Autant de questions qui ont été posées ce mercredi devant le ministre de la justice.
Dans le but d'apaisement du climat politique et social, de renforcement de la cohésion nationale, de consolidation du dialogue national, et de permettre à certaines personnes qui ont eu maille à partir avec la justice de participer pleinement à la vie démocratique, le président de la République entend poursuivre la mise en œuvre des mesures de décrispation, au-delà du droit de grâce que lui reconnait la Constitution.
De surcroit, la volonté du législateur a toujours été de favoriser l'exercice démocratique dans un contexte de dialogue et d'ouverture politique. Cela s'est traduit à chaque fois par l'adoption de lois portant amnistie des infractions criminelles et correctionnelles ayant un lien avec des événements politiques conflictuels.
Le ministre de la justice , Garde des Sceaux, Me Aïssata Tall Sall a soutenu que le projet de loi n'est pas destiné au président Macky Sall, aux manifestants ou ceux qui sont en détention. « Ce texte est pour l'avenir du Sénégal » a soutenu le ministre lors de sa prise de parole. En effet, le projet de loi, selon le gouvernement représenté par le ministre de justice, considère que le pardon est une exigence humaine, un pari pour l'humain que nous sommes.
49 députés ont rejeté le projet de loi. Le Pastef, Taxawu et une partie des députés de Wallu ont tous dénoncé cette procédure qui laisse les victimes des dernières manifestations sans voix. « Il ne faut pas oublier avant de rendre justice! » Telle est la perception de Modou Bara Gaye, de Nicolas Ndiaye qui sont d’accord pour la réconciliation nationale, mais il faut faire la lumière sur tout ce qui s’est passé… » Le député Seydou Diouf par contre, prend le contrepied de ses collègues de l’opposition : « c’est dur, mais il nous faut construire un Sénégal dans la concorde. On doit s’élever surtout dans les moments les plus difficiles. Nous avons toujours su pardonner et je suis fidèle à cet héritage du pardon », martèle t-il.
Aïda Sow Diawara, députée socialiste et ancien maire de la commune de Golf Sud lance un message à ses camarades de Benno : « nous devons tout faire pour soutenir le président Macky Sall dans son souhait d’apaisement et de pacification. »
Pour rappel, comme une bonne partie qui refuse ce projet de loi, Human Rights Watch se démarque et parle « d’une impunité sur les actes graves ». C’est, selon HRW, un projet de loi qui va accorder l’impunité aux responsables responsables de graves violations des droits humains. Toute amnistie qui renforce l’impunité en exonérant les responsables du gouvernement et des forces de sécurité dans de graves violations des droits humains est incompatible avec les obligations nationales et internationales du Sénégal », selon l’organisation qui plaide pour les droits humains...
Dans le but d'apaisement du climat politique et social, de renforcement de la cohésion nationale, de consolidation du dialogue national, et de permettre à certaines personnes qui ont eu maille à partir avec la justice de participer pleinement à la vie démocratique, le président de la République entend poursuivre la mise en œuvre des mesures de décrispation, au-delà du droit de grâce que lui reconnait la Constitution.
De surcroit, la volonté du législateur a toujours été de favoriser l'exercice démocratique dans un contexte de dialogue et d'ouverture politique. Cela s'est traduit à chaque fois par l'adoption de lois portant amnistie des infractions criminelles et correctionnelles ayant un lien avec des événements politiques conflictuels.
Le ministre de la justice , Garde des Sceaux, Me Aïssata Tall Sall a soutenu que le projet de loi n'est pas destiné au président Macky Sall, aux manifestants ou ceux qui sont en détention. « Ce texte est pour l'avenir du Sénégal » a soutenu le ministre lors de sa prise de parole. En effet, le projet de loi, selon le gouvernement représenté par le ministre de justice, considère que le pardon est une exigence humaine, un pari pour l'humain que nous sommes.
49 députés ont rejeté le projet de loi. Le Pastef, Taxawu et une partie des députés de Wallu ont tous dénoncé cette procédure qui laisse les victimes des dernières manifestations sans voix. « Il ne faut pas oublier avant de rendre justice! » Telle est la perception de Modou Bara Gaye, de Nicolas Ndiaye qui sont d’accord pour la réconciliation nationale, mais il faut faire la lumière sur tout ce qui s’est passé… » Le député Seydou Diouf par contre, prend le contrepied de ses collègues de l’opposition : « c’est dur, mais il nous faut construire un Sénégal dans la concorde. On doit s’élever surtout dans les moments les plus difficiles. Nous avons toujours su pardonner et je suis fidèle à cet héritage du pardon », martèle t-il.
Aïda Sow Diawara, députée socialiste et ancien maire de la commune de Golf Sud lance un message à ses camarades de Benno : « nous devons tout faire pour soutenir le président Macky Sall dans son souhait d’apaisement et de pacification. »
Pour rappel, comme une bonne partie qui refuse ce projet de loi, Human Rights Watch se démarque et parle « d’une impunité sur les actes graves ». C’est, selon HRW, un projet de loi qui va accorder l’impunité aux responsables responsables de graves violations des droits humains. Toute amnistie qui renforce l’impunité en exonérant les responsables du gouvernement et des forces de sécurité dans de graves violations des droits humains est incompatible avec les obligations nationales et internationales du Sénégal », selon l’organisation qui plaide pour les droits humains...
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