Lors de son allocution, la présidente de la Commission de Protection des Données Personnelles (CDP), Awa Ndiaye, estime que la réglementation de l’identité numérique est, sans conteste, une question complexe, tant pour les États, qu’à l’échelle communautaire et internationale. En effet, explique-t-elle, la disparité entre les législations et le besoin d’interopérabilité des identités numériques, doivent être surmontés, afin de mettre en place un système transparent, inclusif, sécurisé et de confiance.
« La loi de protection personnelle prend en compte les problèmes de sécurité et de défense nationale pour le bien de la population. Et ces aspects sont pris en compte par la loi de 2008 qui porte sur la protection de données personnelles. La protection des données n’est pas là pour contraindre l’État dans sa protection régalienne », a-t-elle fait savoir.
Par ailleurs, la présidente de la CDP précise que la protection a été minimisée au Sénégal, mais cette situation ne va pas promouvoir l’économie numérique. « Si le Sénégal veut une bonne économie numérique afin de profiter de la nouvelle technologie, mais également une identité digitale afin de concourir dans le monde digital, nous avons l’obligation de donner nos données personnelles, mais ces dernières doivent être protégées. La protection des données doit encadrer l’utilisation de ces dernières », laisse-t-elle entendre.
Elle est revenue sur les données des citoyens remis à des étrangers qui peuvent en disposer comme bon leur semble. Ainsi, elle souligne par là toute l’importance de la commission des données qui joue son rôle de protecteur et de garant des données personnelles des citoyens alors que ces données sont devenues incontournables pour le développement socio-économique.
D’après elle, la CDP joue effectivement le rôle de gendarme pour la protection des données des citoyens. « La protection des données demande la sensibilisation des populations, des acteurs et des autorités pour que chacun sache son rôle au regard de l’évolution de la société en termes d’avancée technologique, de gouvernance digitale et numérique. C’est une affaire de toutes les parties prenantes, à savoir l’État, la société civile, le secteur privé », mentionne la présidente.
Cependant, Awa Ndiaye a saisi l’occasion pour indiquer que la gouvernance de la Donnée, également, s’impose comme une problématique incontournable. En effet, Internet est aujourd’hui un observatoire pertinent des différents usages à travers le monde. Ainsi, en terme d’accès au monde digital, on constate que plus du tiers de l’humanité n’a pas accès à Internet. Selon elle, le taux de pénétration est à ce titre encore très faible en Afrique qui pourtant, avec sa population particulièrement jeune, offre d’énormes potentialités à exploiter.
Poursuivant son argumentaire, elle ajoute que les nombreuses restrictions aux droits et libertés des citoyens, restrictions liées au numérique, renseignent sur l’usage des données à des fins de discrimination ou de surveillance incompatibles avec l’État de droit.
« La loi de protection personnelle prend en compte les problèmes de sécurité et de défense nationale pour le bien de la population. Et ces aspects sont pris en compte par la loi de 2008 qui porte sur la protection de données personnelles. La protection des données n’est pas là pour contraindre l’État dans sa protection régalienne », a-t-elle fait savoir.
Par ailleurs, la présidente de la CDP précise que la protection a été minimisée au Sénégal, mais cette situation ne va pas promouvoir l’économie numérique. « Si le Sénégal veut une bonne économie numérique afin de profiter de la nouvelle technologie, mais également une identité digitale afin de concourir dans le monde digital, nous avons l’obligation de donner nos données personnelles, mais ces dernières doivent être protégées. La protection des données doit encadrer l’utilisation de ces dernières », laisse-t-elle entendre.
Elle est revenue sur les données des citoyens remis à des étrangers qui peuvent en disposer comme bon leur semble. Ainsi, elle souligne par là toute l’importance de la commission des données qui joue son rôle de protecteur et de garant des données personnelles des citoyens alors que ces données sont devenues incontournables pour le développement socio-économique.
D’après elle, la CDP joue effectivement le rôle de gendarme pour la protection des données des citoyens. « La protection des données demande la sensibilisation des populations, des acteurs et des autorités pour que chacun sache son rôle au regard de l’évolution de la société en termes d’avancée technologique, de gouvernance digitale et numérique. C’est une affaire de toutes les parties prenantes, à savoir l’État, la société civile, le secteur privé », mentionne la présidente.
Cependant, Awa Ndiaye a saisi l’occasion pour indiquer que la gouvernance de la Donnée, également, s’impose comme une problématique incontournable. En effet, Internet est aujourd’hui un observatoire pertinent des différents usages à travers le monde. Ainsi, en terme d’accès au monde digital, on constate que plus du tiers de l’humanité n’a pas accès à Internet. Selon elle, le taux de pénétration est à ce titre encore très faible en Afrique qui pourtant, avec sa population particulièrement jeune, offre d’énormes potentialités à exploiter.
Poursuivant son argumentaire, elle ajoute que les nombreuses restrictions aux droits et libertés des citoyens, restrictions liées au numérique, renseignent sur l’usage des données à des fins de discrimination ou de surveillance incompatibles avec l’État de droit.
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