Le président Macky Sall, a exprimé son avis tranché, ce lundi après-midi, lors de son discours d'ouverture du dialogue national qu'il a lui-même initié. Ce dialogue vise à apporter des réponses à la crise sociale et politique qui a suivi le report de l'élection présidentielle de 2024. S'adressant aux candidats à la présidentielle officiellement retenus par le Conseil constitutionnel et qui ont refusé de participer à ce dialogue, le chef de l'État sénégalais a été très critique à leur égard, condamnant leur décision de boycotter cet appel à la concertation.
Selon lui, cela ne remet nullement en question la pertinence et la légitimité de cet appel national visant à trouver des solutions pour relancer le processus électoral et fixer une date dans les meilleurs délais. Lors de sa déclaration en langue locale wolof, il a déclaré ceci :
« Tout d'abord, je tenais à remercier ceux qui ont effectué le déplacement pour venir assister à ce dialogue national. Je peux dire que c'est le Sénégal qui est représenté à travers les différentes personnalités présentes. Les chefs religieux, leurs représentants et autres émissaires sont tous là. C'est la même chose pour ce qui est des autorités coutumières, du patronat, des partis politiques, de la société civile, toutes les composantes de la nation sont représentées » souligne-t-il d’emblée !
Poursuivant, le Président sortant rappelle que : « Le Sénégal est à un stade où, tous ceux qui ne contribuent pas à la paix et à la stabilité sociale du pays sont considérés comme étant ceux qui cherchent à entretenir l'instabilité. Nous sommes tous d'accord sur le fait que personne n'a remis en question la tenue d'une élection présidentielle au Sénégal. Donc, cela ne doit pas être une raison pour discréditer le Sénégal sur la scène internationale. Le président de la République a clairement fait savoir qu'il ne se présentera pas à l'élection présidentielle, qu'il n'a pas l'intention de briguer un troisième mandat et qu'il cédera le pouvoir le 2 avril prochain. Alors, pourquoi y a-t-il cet emballement médiatique autour de cette question qui est déjà réglée ? »
Le chef d’Etat sénégalais ajoute : « Il faut préciser que la date de l'élection présidentielle sera déterminée par décret présidentiel. J'aurais pu prendre cette décision tout seul, fixer une date et l'imposer à tout le monde sans la moindre concertation. Et personne n'aurait rien à redire là-dessus ! Mais je ne l'ai pas fait. Je me suis dit que je n'allais pas prendre une décision aussi importante sans m'asseoir autour d'une table avec toutes les parties prenantes et écouter les avis, que ce soit des candidats retenus, de ceux qui estiment avoir été spoliés, etc. À vrai dire, je ne veux même pas assister à cette élection » lance-t-il.
« Mais il est hors de question de laisser le Sénégal dans cette situation sans trouver une solution et de tenir cette élection dans les meilleures conditions». « Donc, ceux qui ont refusé de venir à ce dialogue, c'est leur décision, cela ne concerne qu'eux ! Qu'ils ne pensent pas qu'ils le font contre le Président Macky Sall, mais plutôt contre eux-mêmes ! J'ai fait ce que je devais faire, c'est-à-dire appeler au dialogue, que cela plaise ou non aux autres ! À l'issue de ce dialogue, il est important de préciser qu'aucune décision ne sera prise. Le Président prendra le soin d'étudier toutes les propositions et prendra une décision basée sur celles-ci afin de garantir une élection transparente et bien organisée » termine-t-il.
Selon lui, cela ne remet nullement en question la pertinence et la légitimité de cet appel national visant à trouver des solutions pour relancer le processus électoral et fixer une date dans les meilleurs délais. Lors de sa déclaration en langue locale wolof, il a déclaré ceci :
« Tout d'abord, je tenais à remercier ceux qui ont effectué le déplacement pour venir assister à ce dialogue national. Je peux dire que c'est le Sénégal qui est représenté à travers les différentes personnalités présentes. Les chefs religieux, leurs représentants et autres émissaires sont tous là. C'est la même chose pour ce qui est des autorités coutumières, du patronat, des partis politiques, de la société civile, toutes les composantes de la nation sont représentées » souligne-t-il d’emblée !
Poursuivant, le Président sortant rappelle que : « Le Sénégal est à un stade où, tous ceux qui ne contribuent pas à la paix et à la stabilité sociale du pays sont considérés comme étant ceux qui cherchent à entretenir l'instabilité. Nous sommes tous d'accord sur le fait que personne n'a remis en question la tenue d'une élection présidentielle au Sénégal. Donc, cela ne doit pas être une raison pour discréditer le Sénégal sur la scène internationale. Le président de la République a clairement fait savoir qu'il ne se présentera pas à l'élection présidentielle, qu'il n'a pas l'intention de briguer un troisième mandat et qu'il cédera le pouvoir le 2 avril prochain. Alors, pourquoi y a-t-il cet emballement médiatique autour de cette question qui est déjà réglée ? »
Le chef d’Etat sénégalais ajoute : « Il faut préciser que la date de l'élection présidentielle sera déterminée par décret présidentiel. J'aurais pu prendre cette décision tout seul, fixer une date et l'imposer à tout le monde sans la moindre concertation. Et personne n'aurait rien à redire là-dessus ! Mais je ne l'ai pas fait. Je me suis dit que je n'allais pas prendre une décision aussi importante sans m'asseoir autour d'une table avec toutes les parties prenantes et écouter les avis, que ce soit des candidats retenus, de ceux qui estiment avoir été spoliés, etc. À vrai dire, je ne veux même pas assister à cette élection » lance-t-il.
« Mais il est hors de question de laisser le Sénégal dans cette situation sans trouver une solution et de tenir cette élection dans les meilleures conditions». « Donc, ceux qui ont refusé de venir à ce dialogue, c'est leur décision, cela ne concerne qu'eux ! Qu'ils ne pensent pas qu'ils le font contre le Président Macky Sall, mais plutôt contre eux-mêmes ! J'ai fait ce que je devais faire, c'est-à-dire appeler au dialogue, que cela plaise ou non aux autres ! À l'issue de ce dialogue, il est important de préciser qu'aucune décision ne sera prise. Le Président prendra le soin d'étudier toutes les propositions et prendra une décision basée sur celles-ci afin de garantir une élection transparente et bien organisée » termine-t-il.
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