
La question de la réforme constitutionnelle revient encore à quelques mois de la présidentielle du 25 février 2024. Comme toutes les années pré-électorales, cette question fait partie des sujets qui alimentent les débats politiques.
Le ministre de la Justice qui s’exprimait ce vendredi à l’occasion de la rencontre de la task force républicaine de l’Alliance pour la République, a défendu son mentor. Ismaïla Madior Fall défend que Macky Sall ne soit pas le premier à procéder à des révisions constitutionnelles. Il indexe tous les présidents.
« Nous sommes passionnés par une question politique qui revient de façon épisodique. Quand nous accédions à l'indépendance, la durée du mandat était de sept ans. Trois ans plus tard, on l’a réduite à quatre ans. Dès 1967, Léopold Sédar Senghor l’a fixée à cinq ans. Avec le Code électoral consensuel de 1991, Abdou Diouf l’a fixé à sept ans », rappelle le garde des Sceaux durant le magistère socialiste.
Après la première alternance, il souligne que « durant la présidence d’Abdoulaye Wade, la durée du mandat présidentiel a été ramenée à cinq ans, puis à sept ans. » Et, poursuit-il, revenant sur son mentor : « Macky Sall, élu pour un mandat de sept ans, a fait réduire le mandat présidentiel à cinq ans, sans que cette modification relative à la durée ne s’applique à celui qu’il exerçait lors du référendum de 2016 », conclut l’expert constitutionnaliste...
Le ministre de la Justice qui s’exprimait ce vendredi à l’occasion de la rencontre de la task force républicaine de l’Alliance pour la République, a défendu son mentor. Ismaïla Madior Fall défend que Macky Sall ne soit pas le premier à procéder à des révisions constitutionnelles. Il indexe tous les présidents.
« Nous sommes passionnés par une question politique qui revient de façon épisodique. Quand nous accédions à l'indépendance, la durée du mandat était de sept ans. Trois ans plus tard, on l’a réduite à quatre ans. Dès 1967, Léopold Sédar Senghor l’a fixée à cinq ans. Avec le Code électoral consensuel de 1991, Abdou Diouf l’a fixé à sept ans », rappelle le garde des Sceaux durant le magistère socialiste.
Après la première alternance, il souligne que « durant la présidence d’Abdoulaye Wade, la durée du mandat présidentiel a été ramenée à cinq ans, puis à sept ans. » Et, poursuit-il, revenant sur son mentor : « Macky Sall, élu pour un mandat de sept ans, a fait réduire le mandat présidentiel à cinq ans, sans que cette modification relative à la durée ne s’applique à celui qu’il exerçait lors du référendum de 2016 », conclut l’expert constitutionnaliste...
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