Keur Massar Sud : Le maire Bilal Diatta cité dans une affaire de 25 millions FCFA …


C'est la guerre entre la Commission sociale de la commune de Keur Massar Sud et le maire Mamadou Bilal Diatta. Selon le journal Libération, il a été porté à la connaissance des populations de Keur Massar Sud et à l'opinion publique que la Commission sociale de la commune se démarque de la manière dont le maire Mamadou Bilal Diatta a exécuté les fonds de secours destinés à la communauté chrétienne », informent les membres de la Commission. 
 
En effet, « à l'occasion de la réunion de la commission du 18 mars 2024, une liste de 100 demandeurs a été retenue pour la fête de Paques de 2024. Malheureusement et contre toute attente, le maire avait décidé de repousser l'exécution jusqu'à la fête de la Korité : une bonne partie des familles chrétiennes dans le besoin ont été délaissées sans aucun secours », révèle la Commission qui martèle : «Nous dénonçons fermement cette discrimination, bannie par le code des collectivités territoriales notamment en son article 81 alinéa 2 qui stipule que le conseil municipal règle par ses délibérations les affaires de la commune. Il doit assurer à l'ensemble de la population, sans discrimination, les meilleures conditions de vie. 
Aussi, informe Libération, à l'orée de cette nouvelle République, Son Excellence le Président Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko avaient vivement prône le culte du Jub, Jubal, Jubaneti c'est pourquoui nous interpellons les maires de se découdre des anciennes ma-nières. M. Le maire Mamadou Bilal Diatta, les 25 millions décaissés au trésor public ne devraient aucunement pas être distribués dans un espace pu blic ou pire, par l'intermédiaire d’une opération porte-à porte-pour distribuer aux familles de votre choix des enveloppes remplies d'argent. Nous fustigeons vivement cette manière de procéder contraire aux dispositifs de l'article 151 du Cgct qui souligne que pour les secours et assistances aux familles, aux indigents, aux vieillards, aux sinistrés, aux lieux . de culte etc... a huis clos, l'avis du conseil municipal, est de droit.
 
Compte tenu de toutes ces irrégularités, la Commission chargée des affaires sociales de la commune demande à l'organe exécutif de nous édifier sur les actions financées. Cette de-mande, conformément aux dispositions de l'alinéa 3 de l'article 81, est soutenue par l'ensemble des conseillers municipaux adhérés aux valeurs d'équité et de bonne gouvernance c'est-à-dire attaches à une gestion transparente des derniers publics ». D'ailleurs, informe la Commission, « un travail important est en train de se faire ces derniers pours, par le biais d'une session extraordinaire du conseil municipal, pour statuer sur cette question ».
Lundi 15 Avril 2024
Mouhamadou Moustapha GAYE



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