À l’occasion de la Journée mondiale de l’épilepsie, la Ligue Sénégalaise contre l’Épilepsie a organisé une campagne de sensibilisation afin d’informer le public sur cette maladie neurologique souvent méconnue et stigmatisée. L’objectif est de déconstruire les idées reçues et encourager un meilleur accompagnement des personnes atteintes.
L’épilepsie touche des millions de personnes à travers le monde, sans distinction d’âge, de sexe ou de condition sociale. Pourtant, elle reste mal comprise par une grande partie de la population. Au Sénégal, comme dans de nombreux pays africains, les crises d’épilepsie sont parfois associées à des croyances mystiques ou à des malédictions. Un amalgame que les professionnels de santé tentent de déconstruire.
« L’épilepsie est une maladie comme les autres. Elle n’est ni contagieuse, ni surnaturelle », rappelle le Dr Mariame Soda Diop Sène, Secrétaire générale de la Ligue Sénégalaise contre l’Épilepsie. « Si elle était contagieuse, les soignants qui s’occupent des patients en seraient aussi atteints, ce qui n’est pas le cas. »
Loin des stéréotypes, l’épilepsie se manifeste sous différentes formes. Les crises les plus spectaculaires entraînent des convulsions avec perte de connaissance, morsures de langue et parfois perte involontaire d’urine. Mais il existe aussi des crises plus discrètes, comme les absences, qui se manifestent par de courts épisodes d’inattention, souvent observés chez les enfants. D’autres crises peuvent affecter une seule partie du corps ou provoquer des sensations inhabituelles.
Dans 80 % des cas, aucune anomalie cérébrale n’est détectée. Il s’agit simplement d’une hyperactivité temporaire des cellules nerveuses. Pour les 20 % restants, des causes comme la fièvre, un traumatisme crânien ou une tumeur peuvent être à l’origine des crises.
Contrairement aux idées reçues, l’épilepsie se soigne. Une trentaine de médicaments sont disponibles pour contrôler les crises, et un traitement bien suivi peut permettre aux patients de retrouver une vie normale.
« Le traitement dure entre 2 et 10 ans et, dans de nombreux cas, permet un arrêt définitif des crises », souligne le Dr Mariame Soda Diop Sène. Chez les patients dont l’épilepsie est liée à une cause identifiable, comme une fièvre ou un traumatisme, la guérison est possible en traitant directement le facteur déclencheur.
L’épilepsie ne doit pas être un frein à l’éducation, au travail ou à la vie sociale. « Une personne épileptique peut faire des études, se marier, avoir une famille et même pratiquer du sport », insiste la spécialiste.
Cependant, certaines précautions sont nécessaires. Les sports à risque, comme l’escalade ou la plongée sous-marine, sont déconseillés. Quant à la conduite automobile, elle est autorisée après deux ans sans crise et sous traitement médical.
À travers cette journée de sensibilisation, la Ligue Sénégalaise contre l’Épilepsie souhaite briser le silence autour de cette maladie et encourager un meilleur accompagnement des patients. « Il est essentiel que les personnes atteintes d’épilepsie soient intégrées pleinement dans la société, sans discrimination », conclut le Dr Sène.
L’épilepsie touche des millions de personnes à travers le monde, sans distinction d’âge, de sexe ou de condition sociale. Pourtant, elle reste mal comprise par une grande partie de la population. Au Sénégal, comme dans de nombreux pays africains, les crises d’épilepsie sont parfois associées à des croyances mystiques ou à des malédictions. Un amalgame que les professionnels de santé tentent de déconstruire.
« L’épilepsie est une maladie comme les autres. Elle n’est ni contagieuse, ni surnaturelle », rappelle le Dr Mariame Soda Diop Sène, Secrétaire générale de la Ligue Sénégalaise contre l’Épilepsie. « Si elle était contagieuse, les soignants qui s’occupent des patients en seraient aussi atteints, ce qui n’est pas le cas. »
Loin des stéréotypes, l’épilepsie se manifeste sous différentes formes. Les crises les plus spectaculaires entraînent des convulsions avec perte de connaissance, morsures de langue et parfois perte involontaire d’urine. Mais il existe aussi des crises plus discrètes, comme les absences, qui se manifestent par de courts épisodes d’inattention, souvent observés chez les enfants. D’autres crises peuvent affecter une seule partie du corps ou provoquer des sensations inhabituelles.
Dans 80 % des cas, aucune anomalie cérébrale n’est détectée. Il s’agit simplement d’une hyperactivité temporaire des cellules nerveuses. Pour les 20 % restants, des causes comme la fièvre, un traumatisme crânien ou une tumeur peuvent être à l’origine des crises.
Contrairement aux idées reçues, l’épilepsie se soigne. Une trentaine de médicaments sont disponibles pour contrôler les crises, et un traitement bien suivi peut permettre aux patients de retrouver une vie normale.
« Le traitement dure entre 2 et 10 ans et, dans de nombreux cas, permet un arrêt définitif des crises », souligne le Dr Mariame Soda Diop Sène. Chez les patients dont l’épilepsie est liée à une cause identifiable, comme une fièvre ou un traumatisme, la guérison est possible en traitant directement le facteur déclencheur.
L’épilepsie ne doit pas être un frein à l’éducation, au travail ou à la vie sociale. « Une personne épileptique peut faire des études, se marier, avoir une famille et même pratiquer du sport », insiste la spécialiste.
Cependant, certaines précautions sont nécessaires. Les sports à risque, comme l’escalade ou la plongée sous-marine, sont déconseillés. Quant à la conduite automobile, elle est autorisée après deux ans sans crise et sous traitement médical.
À travers cette journée de sensibilisation, la Ligue Sénégalaise contre l’Épilepsie souhaite briser le silence autour de cette maladie et encourager un meilleur accompagnement des patients. « Il est essentiel que les personnes atteintes d’épilepsie soient intégrées pleinement dans la société, sans discrimination », conclut le Dr Sène.

Une mobilisation qui rappelle que l’épilepsie, loin d’être une fatalité, peut être prise en charge efficacement si elle est bien comprise et acceptée par tous.
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