Hassane, jeune sénégalais témoin du crime : « Charles a été tué dans son appartement et jeté dans la rue »


Hassane, jeune sénégalais témoin du crime : « Charles a été tué dans son appartement et jeté dans la rue »

 Interrogé par le site marocain Médias 24, Hassane, un jeune Sénégalais arrivé à Tanger de Casablanca vers le 10 août et qui partageait le même appartement que Charles à la cité Al Irfane 2, soutient que «Charles a été tué à l’arme blanche dans l’appartement et son corps traîné sur le sol».

 

Ce samedi midi, des traces de son sang étaient encore visibles au pied de l’immeuble et au bord du trottoir où le jeune Charles s’est éteint .

 

Un meurtre et une agression en une soirée dans le même quartier Boukhalef est la cité la plus périphérique de Tanger, ses derniers immeubles donnant sur la piste principale de l’aéroport, qui elle-même aboutit sur la côte atlantique. La particularité de la soirée du vendredi 29 août, est qu’outre ce crime, un autre incident grave a opposé des jeunes Camerounais et des jeunes Marocains sur la rue principale d’Al Irfane.

Au cours de cet incident dont l’origine n’est pas encore claire, un jeune a frappé peu après 10h avec une arme blanche ce jeune Camerounais qui a immédiatement été pris en charge par des compatriotes qui l’ont mis dans une voiture pour l’emmener aux urgences. Un important regroupement de Subsahariens s’est alors formé, entraînant la mobilisation d’habitants, cette fois-ci marocains du quartier. Les Subsahariens voulaient organiser une marche sur la ville et aller voir les autorités (voir par ailleurs).

 

L’entrée du bloc où Charles a trouvé la mort.

Les affrontements entre Subsahariens et Marocains ont duré «tard dans la nuit, au moins jusqu’à 2H du matin» indique un instituteur résident dans le bloc 20 d’Al Irfane. Des armes blanches ont notamment été utilisées.

Aux urgences, un jeune ivoirien blessé.

Depuis l’automne 2013, les relations entre communautés se dégradent rapidement et dangereusement à Al Irfane 2 avec plusieurs morts et plusieurs blessés enregistrés lors d’incidents différents. Les derniers remontent à la mi-août. D’autres se sont produits en juin et en avril derniers, ainsi qu’en septembre, octobre, novembre et en décembre 2013· Aucun de ces incidents, décès ou usage d’armes blanches ne s’est conclu par une enquête.

L'Observateur

Mardi 2 Septembre 2014




1.Posté par Dr diallo sekou oumar le 03/09/2014 01:11
Le blanc naime le noir, rentrez chez vs aprés vous études le pays a besoin de vs.

2.Posté par mia sow le 04/09/2014 08:48
Et quand je vois les sénégalais se mobiliser pour la palestine j'ai la nausée ils sont tous pareils racistes jusqu'à la moelle épinière, pour eux le noir c' est la merde pas plus.Il est temps d'ouvrir les yeux.



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