La Cour suprême de Guinée Bissau a-t-elle des choses à cacher ? À en croire Dionisio Cabi, le président de la Cour des comptes du pays, tout porterait à le croire.
Ce mardi 18 février, en marge d’un séminaire des techniciens de la Cour des comptes, le président du corps de contrôle a accusé la Cour suprême d’entraver un audit visant à découvrir comment les fonds alloués à l’Institution sont utilisés, en notant que plusieurs entités publiques de Guinée-Bissau ont adopté la même position.
Le Tribunal suprême de justice (SJT) gère les fonds provenant du paiement des frais de justice, des préparatifs, des amendes et des contraventions. Une gestion qui fait l’objet d’un litige puisque les syndicats des huissiers, des avocats et des magistrats ne sont du goût de la manière dont cet argent est géré exclusivement par la Cour suprême.
C’est dans ce contexte qu’une mission de contrôle a été envoyée à la Cour suprême qui a refusé d’être auditée. Une posture qui n’honore pas la juridiction qui est pourtant l’instance suprême qui doit montrer la voie de la transparence.
La Cour suprême n’a pas encore apporté de réponse à cette interpellation.
Qu’à cela ne tienne, le président de la Cour des comptes a rappelé que le contrôle de l’argent public doit être considéré comme une priorité en Guinée Bissau, compte tenu du fait que le pays s’est classé huitième dans la catégorie des pays les plus corrompus au monde.
Cette bombe lâchée par Dionisio Cabi intervient au moment où la bonne foi des membres de la Cour suprême est remise en cause dans le processus électoral.
À deux reprises, elle a exigé le recomptage des voix après que la Commission nationale électorale (CNE) a pourtant proclamé les résultats du second tour de la présidentielle jugée transparente par les observateurs internationaux.
Les résultats sont favorables à Umaro Sissoco Embalo qui a obtenu 53,55% des voix tandis que son rival Domingos Simoes Pereira en a récolté 46,45%...
Ce mardi 18 février, en marge d’un séminaire des techniciens de la Cour des comptes, le président du corps de contrôle a accusé la Cour suprême d’entraver un audit visant à découvrir comment les fonds alloués à l’Institution sont utilisés, en notant que plusieurs entités publiques de Guinée-Bissau ont adopté la même position.
Le Tribunal suprême de justice (SJT) gère les fonds provenant du paiement des frais de justice, des préparatifs, des amendes et des contraventions. Une gestion qui fait l’objet d’un litige puisque les syndicats des huissiers, des avocats et des magistrats ne sont du goût de la manière dont cet argent est géré exclusivement par la Cour suprême.
C’est dans ce contexte qu’une mission de contrôle a été envoyée à la Cour suprême qui a refusé d’être auditée. Une posture qui n’honore pas la juridiction qui est pourtant l’instance suprême qui doit montrer la voie de la transparence.
La Cour suprême n’a pas encore apporté de réponse à cette interpellation.
Qu’à cela ne tienne, le président de la Cour des comptes a rappelé que le contrôle de l’argent public doit être considéré comme une priorité en Guinée Bissau, compte tenu du fait que le pays s’est classé huitième dans la catégorie des pays les plus corrompus au monde.
Cette bombe lâchée par Dionisio Cabi intervient au moment où la bonne foi des membres de la Cour suprême est remise en cause dans le processus électoral.
À deux reprises, elle a exigé le recomptage des voix après que la Commission nationale électorale (CNE) a pourtant proclamé les résultats du second tour de la présidentielle jugée transparente par les observateurs internationaux.
Les résultats sont favorables à Umaro Sissoco Embalo qui a obtenu 53,55% des voix tandis que son rival Domingos Simoes Pereira en a récolté 46,45%...
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