L’association hydroxychloroquine-azythromycine n’est pas efficace pour les formes graves de Covid-19. Cette révélation de taille est du professeur Moussa Seydi. « L’association azythromycine-hydroxychloroquine s'est révélée efficace selon nos résultats. Mais cette efficacité s’est révélée évidente lorsqu’il s’agit d’une administration précoce mais elle est moindre dans les formes graves », a déclaré le responsable de la prise en charge médicale des malades Covid, à l’occasion du bilan du 6e mois de lutte contre la maladie.
Selon lui, « c’est fort de cette information que l’Institut Pasteur de Dakar, et le service des maladies infectieuses de Fann ont initié une étude scientifique en vue d’évaluer l’efficacité d’un médicament dans les formes sévères ».
« Il s’agit de médicaments disponibles depuis plus de 20 ans, qui a une action anticoagulant et anti-inflammatoire efficace chez l’homme. Ces deux actions sont indispensables à obtenir dans le cadre de la prise en charge des formes graves », a ajouté l’infectiologue qui n'a pas précisé le nom du médicament en question.
Le Pr Moussa Seydi renseigne que la molécule qui est actuellement étudiée a déjà démontré une puissance antivirale très importante in vitro, c’est-à-dire au laboratoire.
« Le projet a démarré le 14 août 2020 conformément au protocole de recherche validé par le comité d’éthique nationale pour la recherche en santé », a indiqué le scientifique qui rappelle que le Sénégal a très tôt inclus dans la prise en charge l’utilisation des anticoagulants et des corticoïdes bien avant les recommandations de l’OMS.
Selon lui, « c’est fort de cette information que l’Institut Pasteur de Dakar, et le service des maladies infectieuses de Fann ont initié une étude scientifique en vue d’évaluer l’efficacité d’un médicament dans les formes sévères ».
« Il s’agit de médicaments disponibles depuis plus de 20 ans, qui a une action anticoagulant et anti-inflammatoire efficace chez l’homme. Ces deux actions sont indispensables à obtenir dans le cadre de la prise en charge des formes graves », a ajouté l’infectiologue qui n'a pas précisé le nom du médicament en question.
Le Pr Moussa Seydi renseigne que la molécule qui est actuellement étudiée a déjà démontré une puissance antivirale très importante in vitro, c’est-à-dire au laboratoire.
« Le projet a démarré le 14 août 2020 conformément au protocole de recherche validé par le comité d’éthique nationale pour la recherche en santé », a indiqué le scientifique qui rappelle que le Sénégal a très tôt inclus dans la prise en charge l’utilisation des anticoagulants et des corticoïdes bien avant les recommandations de l’OMS.
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