Exécution des condamnés en Gambie: La suppliciée était l’ex-épouse d’un commissaire de police sénégalais


Exécution des condamnés en Gambie: La suppliciée était l’ex-épouse d’un commissaire de police sénégalais
La Gambie a-t-elle procédé jeudi 23 août à l’exécution de neuf condamnés à mort, comme l’annonce l’ONG de défense des droits de l’homme, Amnesty International, qui cite des sources fiables ? Toutefois, l’information n’est pas confirmée par certaines ONG basées à Dakar. Mais du côté de Banjul, le site Senegambiainfo aurait confirmé l’exécution des neuf prisonniers, jeudi, par injection létale. Parmi les victimes figurerait une Sénégalaise. Selon nos sources, Tabara Samb, âgée de 48 ans, a été reconnue coupable au premier degré de meurtre sur son mari, Ibrahima Niang, âgé de 49 ans sur qui elle a versé de l’huile bouillante, avant d’être condamnée à mort en vertu du Code de procédure pénale gambien (paragraphes 19 (2), 19 (3) et 19 (8) par le tribunal de première instance de Kanifing. Nos sources indiquent que la dame exécutée serait l’ex-épouse d’un commissaire de police qui a servi à Tambacounda, et de leur union sont nés deux garçons.

Dans son message à la Nation le 20 août dernier, le président Yaya Jammeh avait annoncé que : « tous les condamnés à mort en détention en Gambie seraient exécutés vers mi-septembre ». Mais le président gambien n’avait précisé ni la date de ces exécutions, ni le nombre des condamnés à mort. Pourtant, selon Amnesty International, neuf personnes auraient déjà été exécutées dans la nuit de jeudi à vendredi. Le ministre béninois des Affaires étrangères, Nassirou Arifari Bako, avait été dépêché à Banjul par le président Thomas Yahi Boni, président en exercice de l’Union africaine, pour demander expressément à Yaya Jammeh d’abandonner ce projet. Mais aucune indication n’a pu être obtenue sur la réponse donnée à cette requête. Et aucun commentaire n’a été fait non plus sur cette visite à Banjul. Selon Amnesty International, deux des personnes, qui auraient été exécutées, seraient de nationalité sénégalaise et parmi elles figurerait la dame Tabara Samb. Selon nos sources, la sénégalaise Tabara Samb, âgée de 48 ans, a été reconnue coupable au premier degré de meurtre sur son mari, Ibrahima Niang, âgé de 49 ans sur qui elle a versé de l’huile bouillante, avant d’être condamnée à mort en vertu du Code de procédure pénale gambien, paragraphes 19 (2), 19 (3) et 19 (8). Nos sources indiquent que la dame suppliciée serait l’ex-épouse d’un commissaire de police sénégalais qui a servi à Tambacounda et de cette union sont nés deux garçons. L’histoire pathétique de Tabara Samb A peine divorcé d’avec son mari commissaire de Police qui a servi dans la capitale orientale et avec qui elle a eu deux garçons, Tabara Samb s’est établi en Gambie, plus précisément à Bakau. En 2003, Tabara Samb rencontre à Bakau, dans un célèbre bar, Ibrahima Niang, un rapatrié de la Suède qui a divorcé avec quatre femmes. Les deux tourtereaux avaient exprimé le souhait de sceller leur union dans une mosquée pour le meilleur et pour le pire en 2004. Pourtant la dame, selon le site d’information gambien Echo Gambia, le sieur Niang, serait diabétique et accro à la marijuana. Le site poursuit qu’après chaque virée nocturne du mari, la dame passait des nuits cauchemardesques suite aux nombreuses violences qu’il lui faisait subir jusqu’à la fatidique nuit du 7 mars 2007. Cette nuit, l’épouse a jeté de l’huile chaude sur son mari qui dormait tranquillement dans son lit. Selon Tabara Samb, poursuit le site d’informations gambien, le mari avait commencé à la rouer de coups, après lui avoir demandé de frire des pommes de terre. Pendant qu’elle faisait la cuisine, le mari s’est impatienté et l’a bastonnée. Selon toujours ce site, la vie du couple a tourné pendant trois ans sur fond de querelles. Tabara a toujours fait l’objet de violences conjugales horribles de la part de son mari toxicomane. Interné dans un hôpital, le mari gravement atteint va lutter contre la mort pendant dix jours. Le 17 mars 2007, il succombera de ses blessures. Ecrouée, la dame sera jugée pour meurtre au tribunal de première instance de Kanifing. Malgré les brillantes plaidoiries de ses avocats Amie Joof-Conteh et Lubna Farrage, qui décrivent Mme Samb, comme un leader de la communauté de renom dans le domaine « Jeswang », une bonne ménagère. La défense qui a demandé au tribunal la clémence pour leur client, n’a pas été suivie. Le Président du tribunal de première instance de Kanifing, présidé par Pa Harry Jammeh, a déclaré que Mme Samb n’avait pas d’amour, pas de respect pour la vie humaine. Selon le juge, la culpabilité de la Sénégalaise ne fait l’objet d’aucun doute et a requis la peine de mort. Le juge gambien sur la base des articles 19 (2), 19 (3) et 19 (8) a reconnue coupable reconnue Mme Niang née Tabara Samb et l’a condamné à la peine capitale.

Assane Diallo - Loffice
Lundi 27 Août 2012
Loffice




1.Posté par deugdeug le 27/08/2012 11:47
elle a tué son mari de cette maniére si cruelle? il est normal qu'on la tue de la méme maniére ou par les moyens édictés par la loi.

2.Posté par Openeyes le 27/08/2012 12:03
Méfiez vous du site "senegambiainfo" qui est animé par Mohamed Moustapha Mboup, un sénégalais ancien Chef de Station de Sud FM Banjul établi aux USA, qui raconte souvent des balivernes et des contrevérités.
Par ailleurs, je me désole de l'indignation sélective des organisations des droits de l'homme.
Que pense Amnesty des exécutions par chaise électrique ou piqure aux USA ?
Que pensent ces organisations des décapitations dans les pays à loi islamique ?

3.Posté par Suzanne le 27/08/2012 14:37
s'il vous plaît je suis désolé de dire cela. En tant que femme et que mère, je suis désolé pour tabara mais la façon dont la presse dépeint grande niang est incorrect. Ceux qui le connaissaient l'appelaient Grand-Niang. Nous savions l'homme. Il n'était pas un homme violent du tout. Grand-Niang avait aussi une partie du patrimoine du Sénégal / famille.
La source de toute cette affaire était la jalousie. Grand-Niang dit a Tabara en plaisantant qu'il allait chercher une nouvelle femme. Grand-Niang était un grand farceur. Qu'il repose en paix....

4.Posté par corrine le 27/08/2012 16:55
je connais bien tabara se fut une fin tragique pour elle li yeup seytane la elle etait gentille mais malheureusement se que dit suzanne c est vrai c est par jalousie qu elle a fait sa



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