Il ressort clairement des débats d'audience que le prévenu Issakha Younouss Mahamat est un habitué de la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar. Condamné récemment pour vol dans l'enceinte de son établissement à l'IAM, à un mois de prison assorti de sursis, il est encore revenu ce mardi 14 juin devant la même juridiction pour d'autres faits dont escroquerie, fraude documentaire, tentative de migration clandestine organisée et faux et usage de faux en écriture privé et complicité de ces chefs contre son acolyte Ahmadou Sow.
Invité à revenir sur les faits, la partie civile Al Housseynou Diop déclare avoir donné la somme de 3 millions de francs Cfa à l'étudiant tchadien. En effet, le prévenu lui avait fait croire qu'il avait un frère à Dubaï et que c'est lui qui va s'occuper du visa. Par la suite, il lui a envoyé quatre documents. L'un concerne un bulletin de salaire, l'autre était une invitation dans laquelle il a apposé sa signature en qualité de directeur général d'une société. "Je n'ai pas pu voyager, car il m'a remis un faux visa et il ne m'a pas restitué mon argent. J'ai remis toutes les sommes que j'ai versées devant Ahmadou Sow", dit-il.
Devant le prétoire, le prévenu a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Selon lui, il savait pertinemment que les documents étaient faux. "J'ai un contact en Angleterre et j'avais une commission de 500.000 F si un client arrivait à quitter le Sénégal", mentionne-t-il. Il ajoute que le plaignant lui a remis de l'argent, mais il précise qu'il n'a rien gagné pour ce dossier, car c'est Ahmadou Sow qui le lui a présenté afin qu'il l'aide à obtenir son visa.
Stupéfait, le juge lui pose la question de savoir en quelle qualité il peut aider une personne à trouver un visa. Il répond qu'il n'en a pas.
À son tour, Ahmadou Sow poursuivi pour complicité déclare que c'est lui qui a mis en contact le prévenu et la partie civile, car Issakha Younouss Mahamat lui avait confié un jour lors d'une discussion que son frère gère une agence de voyage. Et que dernier faisait voyager des personnes. C'est pourquoi il s'en est ouvert à son meilleur ami en l'occurrence Issakha Younouss Mahamat.
Le conseil de la partie civile soutient que la famille n'a ménagé aucun effort pour rassembler la somme d'argent demandée. Il précise que son client après avoir récupéré son visa, est allé vérifier l'authenticité du document et on lui a clairement dit que c'était un faux. D’après la robe noire, l'infraction est établie parce que le prévenu est en contact avec des personnes qui sont établies à l'étranger. Pour elle, cela confirme l'association de malfaiteurs.
À cet effet, la robe noire sollicite dans sa plaidoirie que les coupables soient retenus dans les liens de la détention et il réclame la somme de 5,5 millions de francs Cfa. Vu la constance des faits, le représentant du ministère public requiert 2 mois de prison ferme contre tous.
L'avocat de la défense d'Issakha Younouss Mahamat estime que la partie civile est coupable puisqu'il savait que le document serait du faux. "Leur constitution de partie civile est irrecevable, car dans son intime conviction savait qu'il était dans le faux. La partie civile est une faussaire", a plaidé l'avocat. Poursuivant son argumentaire, il souligne que le prévenu a un examen le 17 juin, avant de demander une application extrêmement bienveillante de la loi pénale pour son client. Quant à celui d'Ahmadou Sow, il sollicite la relaxe, car son client est victime dans cette affaire.
Finalement le juge après en avoir délibéré conformément à la loi a condamné l'étudiant Tchadien à 3 mois de prison ferme assorti d'une amende de 3,5 millions de nos francs et relaxe Ahmadou Sow.
Invité à revenir sur les faits, la partie civile Al Housseynou Diop déclare avoir donné la somme de 3 millions de francs Cfa à l'étudiant tchadien. En effet, le prévenu lui avait fait croire qu'il avait un frère à Dubaï et que c'est lui qui va s'occuper du visa. Par la suite, il lui a envoyé quatre documents. L'un concerne un bulletin de salaire, l'autre était une invitation dans laquelle il a apposé sa signature en qualité de directeur général d'une société. "Je n'ai pas pu voyager, car il m'a remis un faux visa et il ne m'a pas restitué mon argent. J'ai remis toutes les sommes que j'ai versées devant Ahmadou Sow", dit-il.
Devant le prétoire, le prévenu a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Selon lui, il savait pertinemment que les documents étaient faux. "J'ai un contact en Angleterre et j'avais une commission de 500.000 F si un client arrivait à quitter le Sénégal", mentionne-t-il. Il ajoute que le plaignant lui a remis de l'argent, mais il précise qu'il n'a rien gagné pour ce dossier, car c'est Ahmadou Sow qui le lui a présenté afin qu'il l'aide à obtenir son visa.
Stupéfait, le juge lui pose la question de savoir en quelle qualité il peut aider une personne à trouver un visa. Il répond qu'il n'en a pas.
À son tour, Ahmadou Sow poursuivi pour complicité déclare que c'est lui qui a mis en contact le prévenu et la partie civile, car Issakha Younouss Mahamat lui avait confié un jour lors d'une discussion que son frère gère une agence de voyage. Et que dernier faisait voyager des personnes. C'est pourquoi il s'en est ouvert à son meilleur ami en l'occurrence Issakha Younouss Mahamat.
Le conseil de la partie civile soutient que la famille n'a ménagé aucun effort pour rassembler la somme d'argent demandée. Il précise que son client après avoir récupéré son visa, est allé vérifier l'authenticité du document et on lui a clairement dit que c'était un faux. D’après la robe noire, l'infraction est établie parce que le prévenu est en contact avec des personnes qui sont établies à l'étranger. Pour elle, cela confirme l'association de malfaiteurs.
À cet effet, la robe noire sollicite dans sa plaidoirie que les coupables soient retenus dans les liens de la détention et il réclame la somme de 5,5 millions de francs Cfa. Vu la constance des faits, le représentant du ministère public requiert 2 mois de prison ferme contre tous.
L'avocat de la défense d'Issakha Younouss Mahamat estime que la partie civile est coupable puisqu'il savait que le document serait du faux. "Leur constitution de partie civile est irrecevable, car dans son intime conviction savait qu'il était dans le faux. La partie civile est une faussaire", a plaidé l'avocat. Poursuivant son argumentaire, il souligne que le prévenu a un examen le 17 juin, avant de demander une application extrêmement bienveillante de la loi pénale pour son client. Quant à celui d'Ahmadou Sow, il sollicite la relaxe, car son client est victime dans cette affaire.
Finalement le juge après en avoir délibéré conformément à la loi a condamné l'étudiant Tchadien à 3 mois de prison ferme assorti d'une amende de 3,5 millions de nos francs et relaxe Ahmadou Sow.
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