La Covid 19 avec son lot de morts et ses ravages a également dévoilé à la face du monde des hommes de l’ombre, inconnus du grand public. On peut citer parmi eux le Dr Abdoulaye Bousso.
« Moi je me suis engagé, car j'ai pensé qu'en tant que citoyen, je devais porter ma voix aux côtés d'autres citoyens Sénégalais pour s'offusquer de la décision prise par le président de la République d'annuler l’élection présidentielle. Et je pense qu'au-delà des manifestations ou des expressions à travers les réseaux sociaux, il fallait s'engager à côté d'autres citoyens dans la plateforme Aar Sunu Élection qui est un regroupement de la société civile, de syndicats, d'associations, de personnalités indépendantes. Donc, pour moi, cela me permettrait, en tant que personnalité indépendante d'avoir un environnement pour pouvoir travailler avec d'autres citoyens pour pouvoir essayer d'amener à la raison le président de la République pour qu'il puisse respecter le calendrier électoral », confie le Docteur Bousso.
Abordant la décision du conseil constitutionnel qui casse le décret abrogeant le décret portant convocation du corps électoral, l’ancien Directeur du Centre des Opérations d'Urgence Sanitaire, qualifie cette décision de fierté.
« Personnellement j'étais très fier de la décision du Conseil Constitutionnel et je pense que tous les sénégalais étaient fiers et aujourd'hui ils savent qu'il y a une indépendance des pouvoirs et que le conseil Constitutionnel a été libre de lire le droit. Et je pense qu'ils ont lu le droit parce que je suis de ceux qui pensent que si un président de la République est en mesure de modifier son mandat parce qu'il a une majorité parlementaire, c'est quelque chose d'extrêmement grave, cela veut dire que notre constitution n'est pas vraiment solide. Donc, c'est une décision salutaire et je pense qu'il rend fier tous les sénégalais », se félicite-t-il.
Concernant le communiqué de la Présidence de la République, il estime qu'il faut se féliciter de l'attitude du président de la République, qui s’engage à respecter la décision du conseil constitutionnel.
« Je pense qu'il faut se féliciter de l'attitude du président de la République. Qui a dit qu' il allait appliquer les décisions du Conseil Constitutionnel, je pense que c'est quelque chose d'extrêmement important et aujourd'hui, ce que nous attendons de lui, c'est que très rapidement qu'il puisse convoquer le collège électoral pour qu'au soir du 2 avril on puisse transmettre le pouvoir à son successeur. Pour le communiqué de l'Assemblée Nationale, je pense que c'est juste un communiqué très maladroit », juge Dr Abdoulaye Bousso.
Ce dernier a toutefois troqué ces temps-ci sa blouse blanche contre le virus de la Covid 19 pour enfiler sa tenue de combat pour le respect du calendrier électoral à travers la plateforme "Aar Sunu Élection".
Dans un entretien accordé à Dakaractu, le Dr Abdoulaye Bousso révèle ses motivations aux côtés du collectif "Aar Sunu Élection", composé de plusieurs organisations de la société civile, de syndicats, de personnalités indépendantes.
« Moi je me suis engagé, car j'ai pensé qu'en tant que citoyen, je devais porter ma voix aux côtés d'autres citoyens Sénégalais pour s'offusquer de la décision prise par le président de la République d'annuler l’élection présidentielle. Et je pense qu'au-delà des manifestations ou des expressions à travers les réseaux sociaux, il fallait s'engager à côté d'autres citoyens dans la plateforme Aar Sunu Élection qui est un regroupement de la société civile, de syndicats, d'associations, de personnalités indépendantes. Donc, pour moi, cela me permettrait, en tant que personnalité indépendante d'avoir un environnement pour pouvoir travailler avec d'autres citoyens pour pouvoir essayer d'amener à la raison le président de la République pour qu'il puisse respecter le calendrier électoral », confie le Docteur Bousso.
Abordant la décision du conseil constitutionnel qui casse le décret abrogeant le décret portant convocation du corps électoral, l’ancien Directeur du Centre des Opérations d'Urgence Sanitaire, qualifie cette décision de fierté.
« Personnellement j'étais très fier de la décision du Conseil Constitutionnel et je pense que tous les sénégalais étaient fiers et aujourd'hui ils savent qu'il y a une indépendance des pouvoirs et que le conseil Constitutionnel a été libre de lire le droit. Et je pense qu'ils ont lu le droit parce que je suis de ceux qui pensent que si un président de la République est en mesure de modifier son mandat parce qu'il a une majorité parlementaire, c'est quelque chose d'extrêmement grave, cela veut dire que notre constitution n'est pas vraiment solide. Donc, c'est une décision salutaire et je pense qu'il rend fier tous les sénégalais », se félicite-t-il.
Concernant le communiqué de la Présidence de la République, il estime qu'il faut se féliciter de l'attitude du président de la République, qui s’engage à respecter la décision du conseil constitutionnel.
« Je pense qu'il faut se féliciter de l'attitude du président de la République. Qui a dit qu' il allait appliquer les décisions du Conseil Constitutionnel, je pense que c'est quelque chose d'extrêmement important et aujourd'hui, ce que nous attendons de lui, c'est que très rapidement qu'il puisse convoquer le collège électoral pour qu'au soir du 2 avril on puisse transmettre le pouvoir à son successeur. Pour le communiqué de l'Assemblée Nationale, je pense que c'est juste un communiqué très maladroit », juge Dr Abdoulaye Bousso.
Dialoguer uniquement avec les candidats...
Pour la tenue de l’élection présidentielle, l’expert consultant en santé est convaincu qu’un dialogue n’est nullement nécessaire.
« Le conseil constitutionnel a exigé que le processus puisse continuer. Et dans le communiqué il est dit que le président va tenir des concertations. Je pense que ces concertations ne doivent concerner uniquement que les candidats. S'il y a des discussions, c’est avec eux. Mais pas avec d’autres parties qui n’ont rien à voir avec les candidats, on n’en a pas vraiment besoin », soutient-il.
Rose Wardini... elle n'avait pas le choix
Pour cr sui est de la candidate Rose Wardini qui a jeté l’éponge après ses déboires judiciaires suite à sa supposée double nationalité qui lui a valu une arrestation avant de bénéficier une liberté provisoire, le Dr Abdoulaye Bousso considère que la désormais ex candidate n’avait d’autre choix que de se retirer de la course à la présidentielle.
« Elle n’avait pas du tout d’autre choix que de retirer sa candidature au vu de toutes les informations qui ont circulé et également de sa situation judiciaire avec l’information judiciaire qui est en cours, elle n'avait pas du tout le choix », estime-t-il.
Pour la tenue de l’élection présidentielle, l’expert consultant en santé est convaincu qu’un dialogue n’est nullement nécessaire.
« Le conseil constitutionnel a exigé que le processus puisse continuer. Et dans le communiqué il est dit que le président va tenir des concertations. Je pense que ces concertations ne doivent concerner uniquement que les candidats. S'il y a des discussions, c’est avec eux. Mais pas avec d’autres parties qui n’ont rien à voir avec les candidats, on n’en a pas vraiment besoin », soutient-il.
Rose Wardini... elle n'avait pas le choix
Pour cr sui est de la candidate Rose Wardini qui a jeté l’éponge après ses déboires judiciaires suite à sa supposée double nationalité qui lui a valu une arrestation avant de bénéficier une liberté provisoire, le Dr Abdoulaye Bousso considère que la désormais ex candidate n’avait d’autre choix que de se retirer de la course à la présidentielle.
« Elle n’avait pas du tout d’autre choix que de retirer sa candidature au vu de toutes les informations qui ont circulé et également de sa situation judiciaire avec l’information judiciaire qui est en cours, elle n'avait pas du tout le choix », estime-t-il.
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