Ils sont plus de 150 à fustiger ce manque de soutien de l'État du Sénégal suite à leur rapatriement. Voulant tenter l'aventure en rejoignant certaines parties du monde en passant par le Maroc, c'est finalement au Sénégal, particulièrement à Rosso que ces citoyens se sont finalement retrouvés avant de se débrouiller pour aller rejoindre leur familles respectives.
C'est généralement, les conditions difficiles éprouvées au Maroc et en Libye dans des centres de détention qui ont été dénoncées par ces rapatriés qui ont tenu ce matin un point de presse pour inviter les autorités à statuer sur leur cas. "Nous avons souffert dans le désert. Parmi nous, certains ont fini par perdre la raison à cause du manque de soutien et d’assistance au niveau des frontières. Les hôtels ne pouvant plus supporter nos charges, donc ils nous ignorent maintenant", dénonce Gnaky Dramé, l'un d'entre eux.
Devant la presse, ils demandent au moins, un accompagnement de l'Etat qui, les faisant revenir au bercail, peut également inviter ses services à adopter des mesures de financement de leurs projets. Ceci, est d'autant plus important que "le suivi de leur rapatriement n'a pas été bien mené", regrettent-ils.
Par ailleurs, ils ont dénoncé la détention d'un des militants des droits des immigrés en la personne de Boubacar Sèye et demandent sa libération.
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