Lors d'un point de presse conjoint ce matin à Dakar avec son homologue Ousmane Sonko, le Premier ministre du Congo, Anatole Collinet Makosso, a confirmé la suspension du contrat d'affermage liant la Senelec sénégalaise à l'État congolais. Ce contrat concernait l'exploitation des services de distribution et de commercialisation de l'électricité au Congo-Brazzaville.
Selon le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, la réforme du secteur de l'électricité est un engagement de son pays depuis 2023. Cette réforme vise la libéralisation du secteur et sa segmentation en production, transport et distribution. Il a souligné la libéralisation réussie du secteur pétrolier, dans l'objectif de faire de l'électricité un service public et de permettre l'entrée d'autres acteurs dans la chaîne d'exploitation.
Il est stipulé dans le code de 2003 que la production d'électricité devrait être concédée, ce qui signifie que les barrages hydroélectriques devraient faire l'objet de concessions. Le Premier ministre congolais a rappelé que, "depuis 2003, le travail de concession n'a pu se faire qu'à partir de 2022." Il a précisé qu'une option d'affermage avait été envisagée en 2018, lorsque la société nationale d'électricité a été considérée comme une société de patrimoine. Après l'officialisation de l'affermage par décret, un appel d'offres a été lancé et la Senelec y a souscrit.
Cependant, la libéralisation et le déploiement d'Hydro-Québec ont suscité un vif débat et des réactions contrastées au sein de la population et des porte-voix du pays. "Il y a eu un travail préalable qui n'a pas été efficace. Cela a soulevé des inquiétudes que nous sommes en train de lever petit à petit. Et si nous parvenons à les élucider, nous verrons avec la Senelec dans quelles conditions l'opérationnalisation de ce contrat d'affermage devrait se faire. Je dois noter que 48 mesures préalables ont été retenues avec la Senelec dans le cadre de ce contrat d'affermage qui nous lie à la Senelec", a déclaré ce matin le Premier ministre congolais lors de ce point de presse conjoint avec son homologue Ousmane Sonko.
Le Sénégal accompagnera cette entreprise intra-africaine
Sur la question de l'énergie, le Congo est un pays souverain. Le marché est très encadré, avec des partenaires qui ont un regard sur ce qui est réalisé par la Senelec, a rappelé Anatole Collinet Makosso.
En effet, "il n'a pas été question d'annulation, mais de suspension, car il y a un certain nombre de réglages et de réajustements à faire", a ajouté le Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier estime que ce contrat est un bel exemple qui montre que les deux pays sont bien partis pour une réelle coopération : "Nous ne sommes pas hermétiques. Il faut que nous affirmions notre ouverture, et mutuellement, nous avons cet engagement. L'État du Sénégal accompagnera cette entreprise intra-africaine...", a conclu le Premier ministre du Sénégal.
Selon le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, la réforme du secteur de l'électricité est un engagement de son pays depuis 2023. Cette réforme vise la libéralisation du secteur et sa segmentation en production, transport et distribution. Il a souligné la libéralisation réussie du secteur pétrolier, dans l'objectif de faire de l'électricité un service public et de permettre l'entrée d'autres acteurs dans la chaîne d'exploitation.
Il est stipulé dans le code de 2003 que la production d'électricité devrait être concédée, ce qui signifie que les barrages hydroélectriques devraient faire l'objet de concessions. Le Premier ministre congolais a rappelé que, "depuis 2003, le travail de concession n'a pu se faire qu'à partir de 2022." Il a précisé qu'une option d'affermage avait été envisagée en 2018, lorsque la société nationale d'électricité a été considérée comme une société de patrimoine. Après l'officialisation de l'affermage par décret, un appel d'offres a été lancé et la Senelec y a souscrit.
Cependant, la libéralisation et le déploiement d'Hydro-Québec ont suscité un vif débat et des réactions contrastées au sein de la population et des porte-voix du pays. "Il y a eu un travail préalable qui n'a pas été efficace. Cela a soulevé des inquiétudes que nous sommes en train de lever petit à petit. Et si nous parvenons à les élucider, nous verrons avec la Senelec dans quelles conditions l'opérationnalisation de ce contrat d'affermage devrait se faire. Je dois noter que 48 mesures préalables ont été retenues avec la Senelec dans le cadre de ce contrat d'affermage qui nous lie à la Senelec", a déclaré ce matin le Premier ministre congolais lors de ce point de presse conjoint avec son homologue Ousmane Sonko.
Le Sénégal accompagnera cette entreprise intra-africaine
Sur la question de l'énergie, le Congo est un pays souverain. Le marché est très encadré, avec des partenaires qui ont un regard sur ce qui est réalisé par la Senelec, a rappelé Anatole Collinet Makosso.
En effet, "il n'a pas été question d'annulation, mais de suspension, car il y a un certain nombre de réglages et de réajustements à faire", a ajouté le Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier estime que ce contrat est un bel exemple qui montre que les deux pays sont bien partis pour une réelle coopération : "Nous ne sommes pas hermétiques. Il faut que nous affirmions notre ouverture, et mutuellement, nous avons cet engagement. L'État du Sénégal accompagnera cette entreprise intra-africaine...", a conclu le Premier ministre du Sénégal.
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