Après des mois de controverse et de procès, le décret immigration de l'administration Trump entre donc en vigueur ce 29 juin. Suivant l'avis de la Cour suprême, seules les personnes ayant un lien « de bonne foi » avec les Etats-Unis, pourront entrer dans le pays.
L'association musulmane CAIR qui fait partie des plaignants ayant obtenu la suspension du décret dans un premier temps s'inquiète. Me Gadeir Abbas estime que le texte de la Cour suprême, trop elliptique, peut donner lieu à interprétation aux frontières américaines : « Ce n'est pas clair, cette décision, la Cour suprême utilise des termes qui n'existent pas vraiment dans le droit américain. En fait, les gens qui n'ont pas de liens avérés aux Etats-Unis, ce sont ces gens qui auront le plus de difficulté à obtenir un visa. »
« Des centaines de milliers de personnes menacées »
« Tous les musulmans américains sont inquiets par la décision de la Cour suprême, tous les musulmans qui ont l'intention de venir aux Etats-Unis doivent se faire du souci par cette décision, poursuit l'avocat. Des centaines de milliers de personnes qui chaque année viennent aux Etats-Unis pour aller à DisneyWorld ou pour visiter la capitale, sont menacées par la décision de la Cour suprême. »
« Il n'y a pas de système pour déterminer si une relation de "bonne foi" avec les Etats-Unis, existe ou pas. Ce sera laissé à la discrétion des policiers aux frontières. Et nous avons vu ces agents des douanes, depuis l'ère Trump, exercer leur pouvoir au détriment des musulmans et pas des autres groupes, conclut Me Gadeir Abbas. »
La vraie bataille juridique sur ce dossier aura lieu, en réalité en fin d'année, lorsque la Cour suprême examinera sur le fond, ce décret immigration. L'entourage de Donald Trump espère que les juges reconnaîtront au président, le droit de déterminer quelles nationalités peuvent obtenir, ou pas, « le privilège » d'entrer aux Etats-Unis.
L'association musulmane CAIR qui fait partie des plaignants ayant obtenu la suspension du décret dans un premier temps s'inquiète. Me Gadeir Abbas estime que le texte de la Cour suprême, trop elliptique, peut donner lieu à interprétation aux frontières américaines : « Ce n'est pas clair, cette décision, la Cour suprême utilise des termes qui n'existent pas vraiment dans le droit américain. En fait, les gens qui n'ont pas de liens avérés aux Etats-Unis, ce sont ces gens qui auront le plus de difficulté à obtenir un visa. »
« Des centaines de milliers de personnes menacées »
« Tous les musulmans américains sont inquiets par la décision de la Cour suprême, tous les musulmans qui ont l'intention de venir aux Etats-Unis doivent se faire du souci par cette décision, poursuit l'avocat. Des centaines de milliers de personnes qui chaque année viennent aux Etats-Unis pour aller à DisneyWorld ou pour visiter la capitale, sont menacées par la décision de la Cour suprême. »
« Il n'y a pas de système pour déterminer si une relation de "bonne foi" avec les Etats-Unis, existe ou pas. Ce sera laissé à la discrétion des policiers aux frontières. Et nous avons vu ces agents des douanes, depuis l'ère Trump, exercer leur pouvoir au détriment des musulmans et pas des autres groupes, conclut Me Gadeir Abbas. »
La vraie bataille juridique sur ce dossier aura lieu, en réalité en fin d'année, lorsque la Cour suprême examinera sur le fond, ce décret immigration. L'entourage de Donald Trump espère que les juges reconnaîtront au président, le droit de déterminer quelles nationalités peuvent obtenir, ou pas, « le privilège » d'entrer aux Etats-Unis.
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