Après des mois de brouille, le Sénégal et la Guinée Conakry ont décidé de renouer le fil du dialogue. Les frontières qui sont fermées depuis septembre 2020 sur décision de la partie guinéenne pour des raisons de sécurité, seront rouvertes dans les prochains jours.
C'est le Sénégal qui doit presser le pas après la ratification dimanche dernier par le parlement guinéen des accords de coopération militaire et technique signés le 19 juin dernier à Accra, sous l’impulsion du président Ghanéen, Nana Akufo Addo.
Mais, l’un des points de cet accord fait penser que l’opposition radicale guinéenne établie au Sénégal serait dans le viseur de Conakry. Ladite disposition dit que le territoire de l’une des parties ne sera pas utilisé contre les intérêts de l’autre.
Devant les questions que cette partie a soulevées, nos confrères d’Africaguinee ont posé la question au directeur de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), Aladji Cellou Camara. Il a répondu que cette disposition ne vise ni une personne encore moins une entité. Cependant, Aladji Cellou Camara attend du Sénégal qu’il ne serve pas de « base arrière pour des menées subversives vers la Guinée. »
De même, le patron de la DIRPA espère que les « opposants guinéens qui sont au Sénégal et qui y sont légalement installés respecteront les termes de l’asile politique qui leur a été accordé et ne constitueront pas une menace pour la Guinée. »
Si ce n’est pas une mise en garde, cela y ressemble fort, même si des voix de l'opposition guinéenne ne veulent pas croire que cet accord serait attentatoire à leur liberté de ton et de mouvement au Sénégal.
Du côté des responsables du FNDC ayant trouvé refuge au Sénégal, cet accord ne semble pas avoir perturbé leur sommeil. Ils poursuivent leurs activités en ligne contre Alpha Condé avec la même verve...
C'est le Sénégal qui doit presser le pas après la ratification dimanche dernier par le parlement guinéen des accords de coopération militaire et technique signés le 19 juin dernier à Accra, sous l’impulsion du président Ghanéen, Nana Akufo Addo.
Mais, l’un des points de cet accord fait penser que l’opposition radicale guinéenne établie au Sénégal serait dans le viseur de Conakry. Ladite disposition dit que le territoire de l’une des parties ne sera pas utilisé contre les intérêts de l’autre.
Devant les questions que cette partie a soulevées, nos confrères d’Africaguinee ont posé la question au directeur de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), Aladji Cellou Camara. Il a répondu que cette disposition ne vise ni une personne encore moins une entité. Cependant, Aladji Cellou Camara attend du Sénégal qu’il ne serve pas de « base arrière pour des menées subversives vers la Guinée. »
De même, le patron de la DIRPA espère que les « opposants guinéens qui sont au Sénégal et qui y sont légalement installés respecteront les termes de l’asile politique qui leur a été accordé et ne constitueront pas une menace pour la Guinée. »
Si ce n’est pas une mise en garde, cela y ressemble fort, même si des voix de l'opposition guinéenne ne veulent pas croire que cet accord serait attentatoire à leur liberté de ton et de mouvement au Sénégal.
Du côté des responsables du FNDC ayant trouvé refuge au Sénégal, cet accord ne semble pas avoir perturbé leur sommeil. Ils poursuivent leurs activités en ligne contre Alpha Condé avec la même verve...
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