La Déclaration de Politique Générale est un rituel auquel se soumet un chef de gouvernement pour décliner son programme , sa feuille de route, devant les élus du peuple, c'est un acte politique de transparence dans la bonne gouvernance. En période normale selon le fondateur de Africa Jom Center, cela ne pose pas aucun problème. Mais il estime que nous sommes dans une transition assez spéciale, après un processus électoral complexe, avec des dysfonctionnements sérieux des têtes et des institutions, et permis l'élection de nouvelles autorités politiques, sans majorité à l’Assemblée nationale.
Selon Alioune Tine, cette situation politique n'est pas nouvelle, car on l'a connue en 2000 et en 2012. « Dans les deux cas la majorité à l'Assemblee nationale a pris acte de la nouvelle légitimité des autorités politiques, créée par l'élection présidentielle de Wade et de Macky pour jouer le jeu d'une "courtoisie républicaine " qui consiste à accompagner les nouvelles autorités. Une espèce de tradition pendant les transitions de cette nature » considère le membre de la société civile qui se demande pourquoi tant de bruits et de fureurs pour une question qu'on a l'habitude de régler, où il y avait un consensus et un accord tacite des auteurs. Bref une bonne pratique.
Le problème qui se pose ici, selon Alioune Tine, « c'est le vide juridique causé par la suppression du poste de PM en 2019 ». Il a fait l'objet de débats houleux et les députés en ont longuement discuté. Mais n'ont jamais tiré les conséquences politiques et législatives idoines pour mettre à jour leur règlement intérieur car personne ne peut le faire à leur place. Cependant, la première mesure raisonnable en ce moment « c'est de s'accorder pour pour restaurer l'ordre législatif normal avant toute chose et dans les meilleurs délais et d'avancer.
Une fois la légalité restaurée, le PM Ousmane Sonko doit se soumettre à cette épreuve politique qualifiante, une tradition républicaine et démocratique , un rituel institutionnel majeur. Enfin, poursuit toujours Alioune Tine, « la majorité parlementaire dominée par l'opposition doit faire jouer aussi la tradition de la courtoisie républicaine en prenant acte que le projet qui sera présenté a été validé par 54% des Sénégalais,et d'accompagner les nouvelles autorités ». Il doit y avoir un bon débat démocratique, contradictoire mais sans motion de censure. Il est temps de changer la façon de faire la politique. « Il faut tourner la page de 12 ans de laisser-aller et de banalisation de la loi, de la Constitution et des institutions et nous engager dans une ère de rigueur pour redonner à la politique sa crédibilité et sa noblesse » conclut le militant des droits de l’homme.
Selon Alioune Tine, cette situation politique n'est pas nouvelle, car on l'a connue en 2000 et en 2012. « Dans les deux cas la majorité à l'Assemblee nationale a pris acte de la nouvelle légitimité des autorités politiques, créée par l'élection présidentielle de Wade et de Macky pour jouer le jeu d'une "courtoisie républicaine " qui consiste à accompagner les nouvelles autorités. Une espèce de tradition pendant les transitions de cette nature » considère le membre de la société civile qui se demande pourquoi tant de bruits et de fureurs pour une question qu'on a l'habitude de régler, où il y avait un consensus et un accord tacite des auteurs. Bref une bonne pratique.
Le problème qui se pose ici, selon Alioune Tine, « c'est le vide juridique causé par la suppression du poste de PM en 2019 ». Il a fait l'objet de débats houleux et les députés en ont longuement discuté. Mais n'ont jamais tiré les conséquences politiques et législatives idoines pour mettre à jour leur règlement intérieur car personne ne peut le faire à leur place. Cependant, la première mesure raisonnable en ce moment « c'est de s'accorder pour pour restaurer l'ordre législatif normal avant toute chose et dans les meilleurs délais et d'avancer.
Une fois la légalité restaurée, le PM Ousmane Sonko doit se soumettre à cette épreuve politique qualifiante, une tradition républicaine et démocratique , un rituel institutionnel majeur. Enfin, poursuit toujours Alioune Tine, « la majorité parlementaire dominée par l'opposition doit faire jouer aussi la tradition de la courtoisie républicaine en prenant acte que le projet qui sera présenté a été validé par 54% des Sénégalais,et d'accompagner les nouvelles autorités ». Il doit y avoir un bon débat démocratique, contradictoire mais sans motion de censure. Il est temps de changer la façon de faire la politique. « Il faut tourner la page de 12 ans de laisser-aller et de banalisation de la loi, de la Constitution et des institutions et nous engager dans une ère de rigueur pour redonner à la politique sa crédibilité et sa noblesse » conclut le militant des droits de l’homme.
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