Avant le coup de sifflet final, les spectateurs ont commencé à quitter les tribunes du stade Onikan de Lagos petit à petit, la mine crispée, après la défaite 2 à 1 du Nigeria contre la Côte d'Ivoire en finale de la Coupe d'Afrique des nations dimanche.
"Je ne ressens rien, je me sens mal", peine à articuler Becky Jimoh, venue soutenir son équipe qui jouait à Abidjan.
Les supporters nigérians étaient au rendez-vous avec leurs Super Eagles dimanche soir, venus nombreux au stade Onikan de Lagos, la capitale économique du pays et ville la plus peuplée du continent, pour encourager leur équipe floquée de vert.
"C'était la meilleure équipe, ils étaient excellents mais le football est un jeu de chance", a conclu Lorreta Ishola, fervente supportrice qui a regardé tous les matches de la compétition.
C’est peu dire que les Nigérians attendaient cette finale. Champions d’Afrique en 1980, 1994 et 2013, ils n’avaient pas participé à une finale de la CAN depuis leur dernier sacre. Mais battre les Eléphants sur leurs propres terres, dans un stade acquis à l’équipe ivoirienne, n'est pas arrivé.
Les Nigérians, très durement touchés par la crise économique qui a vu l’inflation et le coût de la vie exploser ces huit derniers mois, comptaient fermement sur cette victoire alors que les bonnes nouvelles pour le pays se font rares et les occasions de liesse collective encore plus.
La fébrilité avant le match était telle que, la veille, le ministère de la santé avait publié des conseils aux supporters, anticipant un véritable coup de chaud : rester "hydratés" et "calmes", "faire des pauses" et "être prêts en cas d’urgence".
Le but du défenseur William Troost-Ekong qui a ouvert le score en fin de première mi temps a électrisé la foule du stade jusque-là plutôt statique.
"Nwabali! Nwabali! Nwabali!" Le nom du gardien de but Stanley Nwabali, qui a brillé pendant l'ensemble de la compétition, était scandé avec ferveur à chacun de ses arrêts mais le second but ivoirien a douché l'enthousiasme des spectateurs lagotiens.
"Certains doivent perdre, d'autres gagner", a philosophé pour sa part John Olabiwi.
Le stade était déjà quasiment vide lorsqu'ont retenti les feux d'artifices programmés automatiquement, comme un pied de nez ironique aux supporters déçus.
"Je ne ressens rien, je me sens mal", peine à articuler Becky Jimoh, venue soutenir son équipe qui jouait à Abidjan.
Les supporters nigérians étaient au rendez-vous avec leurs Super Eagles dimanche soir, venus nombreux au stade Onikan de Lagos, la capitale économique du pays et ville la plus peuplée du continent, pour encourager leur équipe floquée de vert.
"C'était la meilleure équipe, ils étaient excellents mais le football est un jeu de chance", a conclu Lorreta Ishola, fervente supportrice qui a regardé tous les matches de la compétition.
C’est peu dire que les Nigérians attendaient cette finale. Champions d’Afrique en 1980, 1994 et 2013, ils n’avaient pas participé à une finale de la CAN depuis leur dernier sacre. Mais battre les Eléphants sur leurs propres terres, dans un stade acquis à l’équipe ivoirienne, n'est pas arrivé.
Les Nigérians, très durement touchés par la crise économique qui a vu l’inflation et le coût de la vie exploser ces huit derniers mois, comptaient fermement sur cette victoire alors que les bonnes nouvelles pour le pays se font rares et les occasions de liesse collective encore plus.
La fébrilité avant le match était telle que, la veille, le ministère de la santé avait publié des conseils aux supporters, anticipant un véritable coup de chaud : rester "hydratés" et "calmes", "faire des pauses" et "être prêts en cas d’urgence".
Le but du défenseur William Troost-Ekong qui a ouvert le score en fin de première mi temps a électrisé la foule du stade jusque-là plutôt statique.
"Nwabali! Nwabali! Nwabali!" Le nom du gardien de but Stanley Nwabali, qui a brillé pendant l'ensemble de la compétition, était scandé avec ferveur à chacun de ses arrêts mais le second but ivoirien a douché l'enthousiasme des spectateurs lagotiens.
"Certains doivent perdre, d'autres gagner", a philosophé pour sa part John Olabiwi.
Le stade était déjà quasiment vide lorsqu'ont retenti les feux d'artifices programmés automatiquement, comme un pied de nez ironique aux supporters déçus.
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