L’Atlantique a bien failli engloutir, dans la nuit du 27 au 28 novembre 2025, l’un des plus grands pétroliers stationnés au large de Dakar. Le Mersin, mastodonte de 183 mètres battant pavillon panaméen, chargé de 39 000 tonnes de gasoil, s’est brusquement transformé en menace environnementale majeure après quatre explosions externes, suivies d’une voie d’eau mortelle dans la salle des machines.
Selon les informations de L’Observateur, les autorités sénégalaises ont frôlé de peu une catastrophe annoncée.
Un sauvetage de haute précision au bord du gouffre
Lorsque la poupe du Mersin a commencé à s’enfoncer dangereusement, flirtant avec la ligne de flottaison, l’alerte a été immédiate. Mobilisées en urgence, la Marine nationale, l’AANAM, le Port autonome de Dakar, la SAR, la Gendarmerie maritime et fluviale, les Douanes, le Commissariat spécial du Port, la DAMCP, la Direction des hydrocarbures et le consignataire New Maritime ont dû livrer une bataille technique acharnée, orchestrée par la Haute Autorité Hassmar.
« Les brèches ont été colmatées et le navire stabilisé », confie un expert au cœur de l’opération à L’Observateur.
Un travail millimétré, alors que la salle des machines se remplissait d’eau et que chaque minute rapprochait le tanker d’un chavirement certain.
Une fois le colmatage réussi, place au défi suivant : évacuer le carburant.
Le navire Touba Tawfekh est alors mandaté pour pomper l’énorme cargaison.
D’après L’Observateur, 18 000 tonnes ont pu être retirées en urgence, allégeant suffisamment le Mersin pour éviter le pire. Le tanker a ainsi retrouvé un équilibre précaire, mais salvateur.
La piste troublante des drones navals
Si les équipes techniques stabilisent le géant d’acier, les enquêteurs, eux, plongent dans le mystère des explosions.
Et les premières pistes font froid dans le dos.
Toujours selon L’Observateur, l’enquête, initialement orientée vers un incident technique, se tourne désormais vers la thèse d’une attaque de drones navals.
« Le navire a subi quatre explosions externes… les gens travaillent sur la thèse de l’attaque de drones navals », révèle une source impliquée dans l’enquête, citée par le quotidien.
Des frappes ciblées ? Sabotage planifié ? Provocation en eaux internationales ?
Pour l’instant, le silence reste maître, mais le basculement vers la piste d’une attaque intentionnelle ouvre un chapitre lourd de conséquences géopolitiques et sécuritaires.
Un colosse vulnérable au large de Dakar
Construit en 2009, le Mersin — tanker Chemical/Oil Products de 50 122 tonnes de port en lourd — se trouvait au mouillage à 19 km des côtes sénégalaises, immatriculé sous le numéro IMO 9428683.
Sa cargaison, une bombe écologique à retardement, menaçait directement :
• les côtes dakaroises,
• les réserves marines protégées,
• et l’économie portuaire stratégique du Sénégal.
Une marée noire de cette ampleur aurait été catastrophique, et les autorités sénégalaises ne s’en cachent pas : « L’apocalypse a été évitée de justesse. »
Le danger n’est pas totalement écarté
Si 18 000 tonnes ont été évacuées, 21 000 tonnes de gasoil restent encore à sécuriser.
De nouvelles opérations sont prévues pour éloigner définitivement le tanker du risque de chavirement.
Selon les informations de L’Observateur, les autorités sénégalaises ont frôlé de peu une catastrophe annoncée.
Un sauvetage de haute précision au bord du gouffre
Lorsque la poupe du Mersin a commencé à s’enfoncer dangereusement, flirtant avec la ligne de flottaison, l’alerte a été immédiate. Mobilisées en urgence, la Marine nationale, l’AANAM, le Port autonome de Dakar, la SAR, la Gendarmerie maritime et fluviale, les Douanes, le Commissariat spécial du Port, la DAMCP, la Direction des hydrocarbures et le consignataire New Maritime ont dû livrer une bataille technique acharnée, orchestrée par la Haute Autorité Hassmar.
« Les brèches ont été colmatées et le navire stabilisé », confie un expert au cœur de l’opération à L’Observateur.
Un travail millimétré, alors que la salle des machines se remplissait d’eau et que chaque minute rapprochait le tanker d’un chavirement certain.
Une fois le colmatage réussi, place au défi suivant : évacuer le carburant.
Le navire Touba Tawfekh est alors mandaté pour pomper l’énorme cargaison.
D’après L’Observateur, 18 000 tonnes ont pu être retirées en urgence, allégeant suffisamment le Mersin pour éviter le pire. Le tanker a ainsi retrouvé un équilibre précaire, mais salvateur.
La piste troublante des drones navals
Si les équipes techniques stabilisent le géant d’acier, les enquêteurs, eux, plongent dans le mystère des explosions.
Et les premières pistes font froid dans le dos.
Toujours selon L’Observateur, l’enquête, initialement orientée vers un incident technique, se tourne désormais vers la thèse d’une attaque de drones navals.
« Le navire a subi quatre explosions externes… les gens travaillent sur la thèse de l’attaque de drones navals », révèle une source impliquée dans l’enquête, citée par le quotidien.
Des frappes ciblées ? Sabotage planifié ? Provocation en eaux internationales ?
Pour l’instant, le silence reste maître, mais le basculement vers la piste d’une attaque intentionnelle ouvre un chapitre lourd de conséquences géopolitiques et sécuritaires.
Un colosse vulnérable au large de Dakar
Construit en 2009, le Mersin — tanker Chemical/Oil Products de 50 122 tonnes de port en lourd — se trouvait au mouillage à 19 km des côtes sénégalaises, immatriculé sous le numéro IMO 9428683.
Sa cargaison, une bombe écologique à retardement, menaçait directement :
• les côtes dakaroises,
• les réserves marines protégées,
• et l’économie portuaire stratégique du Sénégal.
Une marée noire de cette ampleur aurait été catastrophique, et les autorités sénégalaises ne s’en cachent pas : « L’apocalypse a été évitée de justesse. »
Le danger n’est pas totalement écarté
Si 18 000 tonnes ont été évacuées, 21 000 tonnes de gasoil restent encore à sécuriser.
De nouvelles opérations sont prévues pour éloigner définitivement le tanker du risque de chavirement.
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