N. Mbow née en 1976 à Dakar a été attrait à la barre du tribunal correctionnel de Dakar pour coups et blessures volontaires ayant engendré une incapacité temporaire de travail de 45 jours au préjudice de M. N. Ndiaye.
Commerçante de son état domiciliée aux Parcelles Assainies, la prévenue et la plaignante sont toutes deux (2) locataires dans la demeure où elles vivent ensemble. Une sordide affaire les ayant opposés est à l’origine de leur bagarre. L’affaire a été jugée, ce matin, devant la juridiction.
Accusée par sa colocataire de l’avoir gravement blessée, la mise en cause a totalement nié les faits et charge cette dernière.
« Elle est venue elle-même m’attaquer et m’a trouvée dans mon lieu de travail. J’avais la lèvre gonflée après qu’elle m’ait attaquée mais maintenant je me porte bien », a expliqué N. Mbow qui renchérit.
« J’avais des problèmes avec son mari. C’est elle qui m’a attaquée et j’ignore ce qui l’a blessée », a-t-elle ajouté.
Pour sa part, la plaignante a affirmé que tout est parti de l’intention de son mari de garer son véhicule devant la demeure.
« C’est ma voiture que je gare devant la maison qui le dérange. On m’a appelée pour me dire que N. Mbow est en train d’insulter mon mari. J’ai demandé à mon mari, il m’a dit qu’elle a refusé qu’il gare devant la maison. Je suis partie lui parler mais elle m’a traitée de pute. Cela m’a poussée à l’attaquer en lui infligeant un coup de poing », a soutenu M. N. Ndiaye qui a été gravement atteint à son tour.
« J’ai suite à la bagarre fait 1 mois à l’hôpital pour un pied cassé qui enflait », a-t-elle confié.
La prévenue exclut toute charge l’impliquant dans la fracture du pied de la plaignante.
« J’ignore ce qui a cassé son pied. Elle m’a étranglée quand on s’est accroché. D’ailleurs, on l’a soulevé sur ma personne. Elle est descendue de son appartement pour me prendre par surprise », dira l’accusée.
Le parquet dans sa plaidoirie a invité la cour à une application rigoureuse de la loi pénale.
La défense a relevé le fait que la plaignante a voulu faire du mal à sa cliente. Elle a demandé la relaxe pure et simple car la matérialité des faits en l’espèce n’a pas été prouvée.
En rendant son verdict, le tribunal a reconnu N. Mbow coupable de coups et blessures volontaires. Elle a été condamnée à 3 mois d’emprisonnement assorti de sursis.
Commerçante de son état domiciliée aux Parcelles Assainies, la prévenue et la plaignante sont toutes deux (2) locataires dans la demeure où elles vivent ensemble. Une sordide affaire les ayant opposés est à l’origine de leur bagarre. L’affaire a été jugée, ce matin, devant la juridiction.
Accusée par sa colocataire de l’avoir gravement blessée, la mise en cause a totalement nié les faits et charge cette dernière.
« Elle est venue elle-même m’attaquer et m’a trouvée dans mon lieu de travail. J’avais la lèvre gonflée après qu’elle m’ait attaquée mais maintenant je me porte bien », a expliqué N. Mbow qui renchérit.
« J’avais des problèmes avec son mari. C’est elle qui m’a attaquée et j’ignore ce qui l’a blessée », a-t-elle ajouté.
Pour sa part, la plaignante a affirmé que tout est parti de l’intention de son mari de garer son véhicule devant la demeure.
« C’est ma voiture que je gare devant la maison qui le dérange. On m’a appelée pour me dire que N. Mbow est en train d’insulter mon mari. J’ai demandé à mon mari, il m’a dit qu’elle a refusé qu’il gare devant la maison. Je suis partie lui parler mais elle m’a traitée de pute. Cela m’a poussée à l’attaquer en lui infligeant un coup de poing », a soutenu M. N. Ndiaye qui a été gravement atteint à son tour.
« J’ai suite à la bagarre fait 1 mois à l’hôpital pour un pied cassé qui enflait », a-t-elle confié.
La prévenue exclut toute charge l’impliquant dans la fracture du pied de la plaignante.
« J’ignore ce qui a cassé son pied. Elle m’a étranglée quand on s’est accroché. D’ailleurs, on l’a soulevé sur ma personne. Elle est descendue de son appartement pour me prendre par surprise », dira l’accusée.
Le parquet dans sa plaidoirie a invité la cour à une application rigoureuse de la loi pénale.
La défense a relevé le fait que la plaignante a voulu faire du mal à sa cliente. Elle a demandé la relaxe pure et simple car la matérialité des faits en l’espèce n’a pas été prouvée.
En rendant son verdict, le tribunal a reconnu N. Mbow coupable de coups et blessures volontaires. Elle a été condamnée à 3 mois d’emprisonnement assorti de sursis.
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