Blessé lors des manifestations du 01 juin 2023 liés aux déboires judiciaires du leader de Pastef, Cheikh Ahmadou Bamba Gaye se raconte. Atteint par balle au pied gauche, ce jeune militant de la première heure de Pastef dans le département de Keur Massar est revenu sur sa blessure, sa prise en charge par les responsables d’abord et du parti ensuite. Ce fils de gendarme à la retraite, la vingtaine déjà croquée à pleines dents, dans un récit glaçant, nous conte ses moments difficiles vécus à l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff où il a été hospitalisé deux fois.
Dans cet entretien, il a dénoncé une mauvaise prise en charge des agents de santé et a déballé une supposée mafia sur les médicaments des patients.
Ainsi, sur la décision d’indemnisation des victimes des manifestations de mars 2021 à 2024 par le président de la République, Cheikh Ahmadou Bamba Gaye fait savoir qu’il n’a été ni contacté, ni approché par qui que ce soit. Il révèle qu’après la guérison des points de suture, son père retraité et ses parents n’ont pas pu continuer les soins. Faute de moyens financiers. C’est ainsi qu’il n’a pu aller chez le Kinésithérapeute pour retrouver la motricité normale des doigts de son pied qui est toujours enflé. Ce qui l’empêche de retrouver ses anciennes activités de jeune.
Cheikh Ahmadou Bamba rappelle ainsi aux responsables qui bombent le torse à Keur Massar qu’ils ont le devoir de penser à eux surtout sur la prise en charge des blessés car ils ont beaucoup participé à la réussite du projet. « Nous avons pris trop de risques. Nous avons sacrifié nos vies pour ce projet », laisse-t-il entendre...
Dans cet entretien, il a dénoncé une mauvaise prise en charge des agents de santé et a déballé une supposée mafia sur les médicaments des patients.
Ainsi, sur la décision d’indemnisation des victimes des manifestations de mars 2021 à 2024 par le président de la République, Cheikh Ahmadou Bamba Gaye fait savoir qu’il n’a été ni contacté, ni approché par qui que ce soit. Il révèle qu’après la guérison des points de suture, son père retraité et ses parents n’ont pas pu continuer les soins. Faute de moyens financiers. C’est ainsi qu’il n’a pu aller chez le Kinésithérapeute pour retrouver la motricité normale des doigts de son pied qui est toujours enflé. Ce qui l’empêche de retrouver ses anciennes activités de jeune.
Cheikh Ahmadou Bamba rappelle ainsi aux responsables qui bombent le torse à Keur Massar qu’ils ont le devoir de penser à eux surtout sur la prise en charge des blessés car ils ont beaucoup participé à la réussite du projet. « Nous avons pris trop de risques. Nous avons sacrifié nos vies pour ce projet », laisse-t-il entendre...
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