Le tailleur Lamine D. domicilié à Ben Tally risque 5 ans de prison pour tentative d'homicide volontaire sur la personne de Aïda Ndiaye qui a reçu sept coups de couteau du prévenu. Comparaissant devant la barre de la Chambre criminelle, l'accusé sera édifié sur son sort le 21 mai prochain.
La relation entre la septuagénaire Aïda Ndiaye et son tailleur Lamine D. s'est détériorée à jamais. Malgré tout ce que la bonne-dame a fait pour lui, l'accusé n'a pas hésité à vouloir lui ôter la vie. Celle qui l'a toujours couvé comme sa propre mère. Tout a commencé sur les histoires de tontine. En effet, il résulte de l'économie des faits que la vielle dame avait intégré le sieur Lamine dans son groupe de tontine. Laquelle tontine, il fallait participer pour 100 mille francs par mois. Un jour, il a accusé du retard sur sa participation. Acculé par la dame qui lui demande d'apporter l'argent, il a décidé de passer à l'appartement de la partie civile pour déposer la tontine. Le lendemain, il s’est rendu au domicile de Aïda Ndiaye qui s'apprêtait à aller au marché pour acheter de la viande. Ils se sont croisés devant les escaliers et la dame lui a demandé de l'attendre dans son appartement, mais l'accusé a préféré l’attendre dehors. Au retour de la dame, elle l'a invité à monter dans l'appartement. Une fois à l'intérieur, ils se sont disputés dans le salon. Et c'est là que le tailleur a commencé à administrer 7 coups de couteau à la dame Aïda Ndiaye. Cette dernière n'avait que sa bouche pour crier pour alerter le voisinage qui est venu à sa rescousse.
Devant le prétoire, Lamine D. a contesté les faits. " Le jour des faits, je suis allé chez elle et on s'est croisé sur les escaliers. Elle me faisait des avances afin qu'on puisse entretenir des rapports sexuels, mais j'ai refusé. Au début, je croyais qu'elle blaguait jusqu'à ce qu'elle brandisse un couteau en menaçant de me tuer. Après tiraillement, j'ai réussi à lui arracher le couteau", a-t-il déclaré.
Il a confié à la chambre qu'après avoir commis son forfait, il est allé directement à la police de Grand Dakar pour expliquer les faits. "Je n'avais pas l'intention de lui faire du mal", laisse-t-il entendre.
À l'enquête, l'accusé avait confié aux enquêteurs avoir agi de la sorte pour se venger, car la veille a été trop agressive.
À son tour, la plaignante Aïda Ndiaye déclare avoir considéré Lamine D. comme son fils. « Je lui ai proposé d'adhérer à la tontine. Ce qu’il a fait. D’ailleurs, il a perçu son argent avec lequel il a entamé la construction de sa maison. Le jour où il est venu chez moi, je lui ai dit d'entrer dans l'appartement où je vis avec mes deux enfants, en toute confiance. Il n'y avait personne ce jour-là, car mes enfants étaient partis au travail. Il m'a poignardé à 7 reprises jusqu'à ce que le couteau se brise. Heureusement pour moi, il n'a pas atteint une partie vitale de mon corps", narre-t-elle.
Le témoin Mbackiyou Kane avoue avoir reçu un élément des brisures du couteau des mains de sa voisine Fatima qu'il a remis aux enquêteurs. Pour Me Amadou Aly Kane, conseil de la partie civile, il demande que le mis en cause soit condamné à une peine mémorable et un montant de 20 millions de nos francs pour réparation.
Le procureur demande la disqualification des faits en Coups et blessures volontaires ayant occasionné une incapacité temporaire de travail de 45 jours. Sur ce, il requiert 5 ans de réclusion criminelle contre Lamine D. La défense demande une application bienveillante de la loi pénale.
L'affaire a été mise en délibéré au 21 mai prochain.
La relation entre la septuagénaire Aïda Ndiaye et son tailleur Lamine D. s'est détériorée à jamais. Malgré tout ce que la bonne-dame a fait pour lui, l'accusé n'a pas hésité à vouloir lui ôter la vie. Celle qui l'a toujours couvé comme sa propre mère. Tout a commencé sur les histoires de tontine. En effet, il résulte de l'économie des faits que la vielle dame avait intégré le sieur Lamine dans son groupe de tontine. Laquelle tontine, il fallait participer pour 100 mille francs par mois. Un jour, il a accusé du retard sur sa participation. Acculé par la dame qui lui demande d'apporter l'argent, il a décidé de passer à l'appartement de la partie civile pour déposer la tontine. Le lendemain, il s’est rendu au domicile de Aïda Ndiaye qui s'apprêtait à aller au marché pour acheter de la viande. Ils se sont croisés devant les escaliers et la dame lui a demandé de l'attendre dans son appartement, mais l'accusé a préféré l’attendre dehors. Au retour de la dame, elle l'a invité à monter dans l'appartement. Une fois à l'intérieur, ils se sont disputés dans le salon. Et c'est là que le tailleur a commencé à administrer 7 coups de couteau à la dame Aïda Ndiaye. Cette dernière n'avait que sa bouche pour crier pour alerter le voisinage qui est venu à sa rescousse.
Devant le prétoire, Lamine D. a contesté les faits. " Le jour des faits, je suis allé chez elle et on s'est croisé sur les escaliers. Elle me faisait des avances afin qu'on puisse entretenir des rapports sexuels, mais j'ai refusé. Au début, je croyais qu'elle blaguait jusqu'à ce qu'elle brandisse un couteau en menaçant de me tuer. Après tiraillement, j'ai réussi à lui arracher le couteau", a-t-il déclaré.
Il a confié à la chambre qu'après avoir commis son forfait, il est allé directement à la police de Grand Dakar pour expliquer les faits. "Je n'avais pas l'intention de lui faire du mal", laisse-t-il entendre.
À l'enquête, l'accusé avait confié aux enquêteurs avoir agi de la sorte pour se venger, car la veille a été trop agressive.
À son tour, la plaignante Aïda Ndiaye déclare avoir considéré Lamine D. comme son fils. « Je lui ai proposé d'adhérer à la tontine. Ce qu’il a fait. D’ailleurs, il a perçu son argent avec lequel il a entamé la construction de sa maison. Le jour où il est venu chez moi, je lui ai dit d'entrer dans l'appartement où je vis avec mes deux enfants, en toute confiance. Il n'y avait personne ce jour-là, car mes enfants étaient partis au travail. Il m'a poignardé à 7 reprises jusqu'à ce que le couteau se brise. Heureusement pour moi, il n'a pas atteint une partie vitale de mon corps", narre-t-elle.
Le témoin Mbackiyou Kane avoue avoir reçu un élément des brisures du couteau des mains de sa voisine Fatima qu'il a remis aux enquêteurs. Pour Me Amadou Aly Kane, conseil de la partie civile, il demande que le mis en cause soit condamné à une peine mémorable et un montant de 20 millions de nos francs pour réparation.
Le procureur demande la disqualification des faits en Coups et blessures volontaires ayant occasionné une incapacité temporaire de travail de 45 jours. Sur ce, il requiert 5 ans de réclusion criminelle contre Lamine D. La défense demande une application bienveillante de la loi pénale.
L'affaire a été mise en délibéré au 21 mai prochain.
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