Boy Marone de retour au Sénégal : «J’ai besoin d’aide et de soutien»


Boy Marone de retour au Sénégal : «J’ai besoin d’aide et de soutien»
Elhadji Malick Marone dit «Boy Marone» is back. Après une décennie en France, l’enfant de Pikine retrouve ses terres remplies d’heureux souvenirs. Découvert au Sénégal en 1995, grâce à un concours musical, il rencontre le producteur artistique français Manu Lima. Bluffé par son aplomb et son talent, il réussit à le projeter dans une nouvelle dimension musicale. Après Hey Sénégal et Pikine, il truste le hit parade où il fait une entrée tonitruante. Nominé en 1999 en Afrique du Sud, aux Music Awards, finaliste meilleur espoir masculin de la musique africaine, sous le patronage de Nelson Mandela, Miriam Makébé et de Mickael Jackson, l’enfant s’échappe de l’autoroute de la gloire pour emprunter le chemin de la galère. Curieux destin…
Il n’est pas une exception dans ce Sénégal de la musique. A l’image du «stupide club 27» mondial, il fait partie du «club1et 2». Un chiffre qui renvoie au nombre d’albums souvent produits avant que l’auteur ne disparaisse des radars des mélomanes. Au terme d’une carrière si courte qu’ils y apparaissent comme une comète.
A 46 ans, il est à la recherche de son glorieux passé. Coincé à la Maison de la culture Douta Seck, l’espoir déchu de la musique sénégalaise, visage chahuté par les affres de l’existence, silhouette torturée par les rigueurs de l’émigration imposée, Boy Marone raconte sa galère et son expérience française, ses nouvelles ambitions. Il a repris le micro pour raconter sa vie «d’Africain à Paris».
Boy Marone, vous êtes de retour au Sénégal après une longue absence. Qu’est-ce que ça vous fait de rentrer au bercail ?
C’est un plaisir de retrouver notre pays. Je pense que les choses ont beaucoup bougé. Mais, il y a quelque chose à faire, mais je ne suis pas encore dans le bain. J’essaie de voir les possibilités de m’installer par rapport à l’expérience que j’ai glanée en France.
C’est un projet à part ou vous comptez consacrer votre carrière à cela ?
Derrière l’album que je prépare, il y a un projet. Dans l’album, il y a un morceau par exemple intitulé allaitement maternel. Cela vise à faire une campagne de propagande en vue d’inciter les femmes à allaiter leurs enfants par le lait maternel. Effecti­vement ! Toujours aussi, on refait le morceau Pikine qui a été un hit à l’époque. Cette fois-ci, c’est pour refléter le développement qui est en train de s’opérer dans les banlieues particulièrement à travers la lutte mais aussi d’autres talents qui sont en train d’émerger dans d’autres secteurs
Concrètement, quelle expérience avez-vous acquise en France ?
Beaucoup ! Parce que la France est une terre d’apprentissage ; c’est une école. J’ai beaucoup galéré pour apprendre. En restant au Sénégal, on pense que notre musique dépasse nos frontières. Alors qu’on se trompe. En France, seule la communauté Sénégalaise nous connaît. Entre-temps, j’ai bossé pour me faire un nom. Mon dernier concert (12 juin) a été organisé par une organisation humanitaire. Ces évènements m’ont permis de me faire découvrir. J’ai ani­mé des soirées à Satellite Café dans le onzième arrondissement, au Palais des congrès, Unesco. Je n’ai jamais dormi là-bas dans la rue. Je n’ai pas perdu mon temps en France.
Ah bon… ?
(Rires !) Mon souci était comment faire pour me faire connaître. Curieux, le public français venait régulièrement assister à mes spectacles. Ce fut une aubaine. Dieu merci, je travaillais avec un label français (Lusafrica) qui a des tentacules à Bmg. C’est ce label qui assurait la distribution de mon premier album Hey Sénégal. C’est ce label qui a produit Cesaria Evora, Olivier N’Goma. Maintenant, je suis indépendant. Là, je suis disponible pour travailler et collaborer avec tout un chacun si les conditions sont bonnes. Effective­ment, j’ai besoin d’aide et d’appuis pour sortir un nouvel album. Je suis en train de contacter de vieilles connaissances pour qu’elles m’appuient. Déjà, j’ai sorti un single intitulé Wax Ngamani en techno. Mais, on en a fait une autre version mbalax. Le public aura l’occasion de le découvrir dans l’album qui va sortir, s’il plaît à Dieu, en décembre. Le marché du disque est hyper saturé ici, donc il faut de bons collaborateurs.
Les Sénégalais de Paris disent que vous écumiez les cabarets et les jazz clubs à la recherche de la pitance. N’est-ce pas une vie de galère pour vous ?
Oui ! J’ai galéré en France. J’ai fait de petits boulots. J’ai bien noué des contacts dans les milieux de spectacle. Un club comme le Titan a fait ma promotion. Tous les artistes sénégalais jouent là-bas régulièrement. J’ai eu à assister à une soirée de Oumar Pène, Youssou Ndour, Assane Ndia­ye, Alioune Mbaye Nder. Je n’ai jamais rompu avec la musique. Tout ça pour montrer aux gens que je suis dans le bain. J’ai toujours pensé qu’il ne fallait pas rester à jouer dans les cabarets, déconnecter des réalités. De mon côté, je fais des recherches pour améliorer le mbalax que je fais avec de nouvelles sonorités. Je suis toujours au diapason.
Quand on parle de galère, on pense aux dures réalités de la vie, aux problèmes d’hygiène de vie…
Sur tous les côtés, l’aventure à l’étranger t’apporte de nouvelles expériences. C’est une école. Ça te fait apprendre plein de choses. J’ai beaucoup appris dans la vie en général ! Des choses qui me manquaient, des choses que je ne pouvais peut-être pas savoir si j’étais resté au Sénégal. Certes, les Français ont des côtés négatifs comme positifs. Moi, j’ai pris de leur côté très positif et j’ai toujours essayé de rester coller à cela.
Soyez plus explicites…
Par exemple, l’abnégation, l’indépendance dans le travail, l’entreprenariat. On t’apprend à dépendre de toi et de toi seul. Ce que je regrette aujourd’hui, c’est de n’avoir pas fait de service militaire. Mais, je ne le regrette plus grâce à l’expérience que j’ai acquise en France. Là-bas, c’est comme si j’étais dans l’Armée. Je cuisinais, je faisais le linge, la vaisselle. Ce sont des choses que je ne faisais pas au Sénégal, on faisait tout pour moi. Ça forme. Mais, dans deux sens : Soit tu deviens fou à force de s’engouffrer dans le mauvais chemin ou tu deviens humainement bon et serviable.
Etes-vous sorti indemne du côté pervers de la vie ?
Dieu merci. Je suis bien portant. Je n’ai pas fait des choses que je regrette dans ma vie. J’ai été honnête, j’ai travaillé durement pour poursuivre ma carrière. Je n’ai jamais versé dans certaines pratiques prohibées. Je suis sorti indemne de mon séjour français. Le début a été difficile, j’ai galéré. Dieu merci, je ne regrette rien de mon séjour français.
Qu’est-ce qui vous a poussé à revenir si, comme vous le dites, vous avez noué de fortes relations en France ?
En partie, j’avais le mal du pays. Je voulais revenir depuis bien longtemps. Parce que ma mère est décédée au mois de février. Je n’ai pas pu assister à ses obsèques. Mon objectif a toujours été de revenir travailler ici pour ensuite envisager de faire des tournées dans le monde. La base, c’est ici et je le sais.
Pourquoi avez-vous décidé de quitter du jour au lendemain le Sénégal alors que vous aviez l’avenir devant vous.
J’avais un label (Lusafrica de Manu Lima) qui était en France et il n’avait jamais cherché à avoir une base ici. J’étais donc obligé de le suivre. Ça n’a pas été une décision qui dépendait de moi. Il est vrai que j’avais déjà une base affective et une réputation naissante. Que voulez-vous ? Je suis parti avec mon producteur, j’ai décidé de rester. C’est vrai que les gens peuvent toujours être surpris de mon départ. Mais, je ne regrette rien. Je ne suis pas parti pour faire du Modou-Modou mais, pour donner à ma carrière un nouvel élan. J’ai réussi à le faire.
Après plus de dix ans d’absence, on peut dire que vous avez perdu la place que vous occupiez dans le hit sénégalais ?
(Catégorique). Personne ne peut prendre ma place dans le paysage musical sénégalais. Et personne ne l’a prise. Je suis parti parce que mon producteur me l’a demandé. S’il était sénégalais, je serais peut-être resté au Sénégal. Ce n’est pas une erreur. Cela m’a permis de découvrir de nouveaux horizons, d’avoir un excellent carnet d’adresses. Entretemps, je peux dire que j’ai beaucoup évolué parce que j’ai pu fonder une association dénommée «Afrique brassage culturel». Je suis en train de reconstituer mon orchestre avec les gens qui sont restés, je cherche d’autres collaborateurs pour concrétiser mon retour. Quand j’aurai repris le micro, les Sénégalais sauront que Boy Marone est rentré.
Pour la plupart des mélomanes, ce départ brusque du pays reste une incompréhension. N’ont-ils pas raison en se disant que vous avez perdu du temps ?
Dans la vie, il faut toujours savoir relativiser. Je reconnais que le début n’a pas été facile. Cela ne dépendait pas de moi parce que mon producteur m’a demandé de partir en France pour acquérir de nouvelles expériences. Ça, je l’ai réussi. Désor­mais, je ne regarde pas dans le rétroviseur en se disant que si je suis resté cela m’aurait permis d’obtenir ceci ou cela. Ce qui importe désormais, c’est l’avenir. Je veux être jugé sur pièce et non sur mon passé, fut-il prometteur à un moment donné. Je fais confiance à mon talent et à mon expérience.
Croyez-vous que c’est possible de récupérer votre place d’antan. Entre-temps, de jeunes talents comme Pape Diouf ont pris de l’avance sur vous ?
Cela me fait un grand plaisir. Ça prouve que les choses ont beaucoup évolué entre-temps. Ce n’est pas le même Pikine que j’ai trouvé. Je me rappelle Eumeu Sène quand je tournais mon clip Diar-Diar, il n’était pas connu, mais maintenant il fait partie des stars de la lutte. Cela prouve que les choses bougent à Pikine. Je viens juste reprendre le cours normal des choses. J’avoue aussi que j’ai besoin de soutien parce que je n’ai pas les moyens pour réaliser tous les projets que je veux réaliser.
Admettez que vous avez perdu du temps après un début tonitruant et un départ inattendu.
Il faut relativiser les choses. Mon départ a certainement surpris certains. Mais, je ne suis pas d’accord avec ceux qui soutiennent que j’ai perdu du temps. On ne peut plus vendre d’albums parce que le piratage étouffe les artistes. Dans l’immédiat, les projets sont les sons que je dois finaliser ici. Je projette que l’album fasse l’évènement en décembre. Mais, je ne sais pas encore ce qui en sera, parce que tout est une question de staff. Si je dois faire pas à pas pour produire un album, je le ferai. Je suis en train de voir aussi comment faire pour nouer des contacts avec certaines maisons de disque. Quoi qu’il en soit, on avait laissé un public ici qui nous suit partout. La moindre des choses, c’est de lui faire plaisir et de lui prouver qu’on est encore là artistiquement. En sortant un album iné­dit.
Pensez-vous que ce public est toujours là et fidèle à vous ?
Evidemment ! Il est toujours là. Je n’ai rien fait pour qu’il puisse m’abandonner. C’est une question qu’il ne faut pas se poser. Mais, j’ai toujours su entretenir la flamme en Europe. Je travaille en France avec des musiciens français et d’autres nationalités. Nous avons fait un clip qui s’appelle Haïti debout. On avait fait un concert au Palais des congrès couvert par Tv5, Télé sud, Rfi. C’était une grande réussite pour tout le monde. Je n’ai jamais été marginalisé en France.
Samedi 20 Octobre 2012
le Quotidien




1.Posté par Modou le 20/10/2012 20:48
tu as vieillis

2.Posté par imam le 20/10/2012 20:51
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3.Posté par Modou le 20/10/2012 20:51
Si tu avais reussi comme tu dis tu pour t'autoproduire, les Youssou ont des producteurs en dehors mais ils sont pas allé installer en europe.
Alors que toi tu étais pas talentueux, tu étais avec un musicien talentueux Manu lima lep fi lanu fek.

4.Posté par Mamad le 21/10/2012 13:27
Tout le monde a le droit apres avoir immigré rentrer au pays seulement faut jamais oublier la famille
Immigrer veut dire travailler pas faire le con dans les cabarêts ou vouloir être artiste on travail pour aider
la famille les amis d'enfance.

5.Posté par ALMAMY le 22/10/2012 07:54
ESPERONS QU IL A ARRETE DE PICOLER , MAIS ICI IL RISQUE DE GALERER CAR IL NE FAIT PAS DE MBALAX ET N A PAS VRAIMENT DE TALENT .SI T AS RIEN PU FAIRE EN FRANCE ,ICI TU NE FERA RIEN .AU MOINS EN FRANCE T AURAIS DU TE TROUVER UN BOULOT ET FONDER UNE FAMILLE .

6.Posté par FATOU C le 22/10/2012 07:56
toujours aussi moche WOYYYYYY YAYEEEEE

7.Posté par Nickel le 22/10/2012 17:37
'pa marone'..................



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