Le coordonnateur national du Forum civil/ Section Transparency International, a lancé l’alerte, au-delà de son tweet d’hier, sur la gestion des ressources naturelles du Sénégal, notamment le pétrole et le gaz.
Birahime Seck récuse foncièrement cette décision du président Macky Sall qui consiste à extraire les entreprises pétrolières et gazières du contrôle des marchés publics.
Ayant constaté qu’à chaque approche d'élections, les régimes tentent de modifier le code des marchés publics, Birahime Seck se rappelle bien qu’en octobre 2010, il y avait des marchés qui étaient extirpés du CMP. Ce qui avait même provoqué une modification en 2011 et une autre en 2014. Entre cette dernière année et 2022, la même chose en 2019 s’est produite. Le Forum civil avait pendant longtemps alerté sur ce fait en disant que, tant que l’Autorité régulation des marchés publics est logée à la présidence de la république, la régulation va poser d’énormes difficultés. « Effectivement, nous remarquons une faillite de cette régulation des marchés publics au Sénégal. Nous sommes même retournés à la commission nationale des contrats d’administration. Nous sommes retournés 40 ans en arrière », regrette le coordinateur du Forum civil qui s’exprimait à l’occasion de l’atelier sur la formation et l’implication du journaliste sur la redevabilité parlementaire et la lutte contre la corruption à l’Assemblée nationale.
Concernant le secteur du pétrole et du gaz et même l’énergie électrique, Birahime Seck est au regret de constater que l’État a estimé que les entreprises concernées peuvent notamment acquérir du pétrole brut, des produits pétroliers et gaziers, mais aussi chimiques dans le cadre de l'approvisionnement du pays ou de la commercialisation des équipements pour les travaux de construction d'infrastructures de transport et de distribution du gaz naturel à travers le pays, « sans appliquer les procédures prévues par le Code des marchés. » Cela, en réalité pour Birahime Seck, signifie que beaucoup d’argent va être utilisé sans passer par un appel à la concurrence et au code des marchés publics. « C’est tout simplement une commande directe plus grave que les marchés de gré à gré. Ces ressources du Sénégal sont réellement en danger ».
Birahime Seck annonce que le Forum civil va poser des actes et informer les partenaires techniques et financiers comme l’Union européenne, l'Usaid, la Banque mondiale ou encore le Fmi car, ce sont des partenaires qui injectent de l’argent au Sénégal dans le budget de l’État et que le contribuable est contraint de payer. « Si nous les avertissons alors, si leurs investissements sont menacés, ils ne viendront pas se plaindre car, nous les avons déjà prévenus et nous allons aussi informer Transparency International pour qu’elle sache que c’est cette situation préoccupante qui sévit présentement au Sénégal », a fait savoir le coordonnateur du Forum civil.
Birahime Seck récuse foncièrement cette décision du président Macky Sall qui consiste à extraire les entreprises pétrolières et gazières du contrôle des marchés publics.
Ayant constaté qu’à chaque approche d'élections, les régimes tentent de modifier le code des marchés publics, Birahime Seck se rappelle bien qu’en octobre 2010, il y avait des marchés qui étaient extirpés du CMP. Ce qui avait même provoqué une modification en 2011 et une autre en 2014. Entre cette dernière année et 2022, la même chose en 2019 s’est produite. Le Forum civil avait pendant longtemps alerté sur ce fait en disant que, tant que l’Autorité régulation des marchés publics est logée à la présidence de la république, la régulation va poser d’énormes difficultés. « Effectivement, nous remarquons une faillite de cette régulation des marchés publics au Sénégal. Nous sommes même retournés à la commission nationale des contrats d’administration. Nous sommes retournés 40 ans en arrière », regrette le coordinateur du Forum civil qui s’exprimait à l’occasion de l’atelier sur la formation et l’implication du journaliste sur la redevabilité parlementaire et la lutte contre la corruption à l’Assemblée nationale.
Concernant le secteur du pétrole et du gaz et même l’énergie électrique, Birahime Seck est au regret de constater que l’État a estimé que les entreprises concernées peuvent notamment acquérir du pétrole brut, des produits pétroliers et gaziers, mais aussi chimiques dans le cadre de l'approvisionnement du pays ou de la commercialisation des équipements pour les travaux de construction d'infrastructures de transport et de distribution du gaz naturel à travers le pays, « sans appliquer les procédures prévues par le Code des marchés. » Cela, en réalité pour Birahime Seck, signifie que beaucoup d’argent va être utilisé sans passer par un appel à la concurrence et au code des marchés publics. « C’est tout simplement une commande directe plus grave que les marchés de gré à gré. Ces ressources du Sénégal sont réellement en danger ».
Birahime Seck annonce que le Forum civil va poser des actes et informer les partenaires techniques et financiers comme l’Union européenne, l'Usaid, la Banque mondiale ou encore le Fmi car, ce sont des partenaires qui injectent de l’argent au Sénégal dans le budget de l’État et que le contribuable est contraint de payer. « Si nous les avertissons alors, si leurs investissements sont menacés, ils ne viendront pas se plaindre car, nous les avons déjà prévenus et nous allons aussi informer Transparency International pour qu’elle sache que c’est cette situation préoccupante qui sévit présentement au Sénégal », a fait savoir le coordonnateur du Forum civil.
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