L'élève Cheikh Diallo est un vrai gentleman. La preuve, il a assumé toute sa responsabilité devant le juge. "Lorsqu'elle m'a révélé la grossesse, j'ai eu peur. Par la suite, je lui ai posé la question de trouver une solution parce que notre carrière étai en jeu. Mais elle n’avait pas de solution. C'est là que je lui ai dit d'interrompre sinon notre carrière risquait d'en pâtir. Sur ces entrefaites, j’ai informé un ami de sa sœur qui nous a demandé un montant de 20.000 francs Cfa pour l’achat du médicament qui va déclencher l'avortement", se dédouane-t-il.
Toutefois, il reconnaît avoir commis une erreur, mais il avoue qu’il n’était pas prêt à devenir papa, c'est la raison pour laquelle il a demandé à sa copine d'avorter.
Interrogé sur leur lieu de rendez-vous, il rétorque. « On se voyait tous les week-ends chez un ami », a-t-il dit. Par ailleurs, son co-prévenu a déclaré ignorer qu'elle pouvait perdre sa vie en avortant.
Prenant la parole, le représentant du ministère public n'a pas raté l'occasion pour savonner les prévenus. "Si vous faites des affaires d’adultes, il faut assumer les conséquences. Vous êtes en prison et vos parents savent ce que vous faisiez à vos heures perdues. Un enfant doit faire des choses enfantines », a conseillé le parquet.
Sur ce, il requiert une application de la loi. Ainsi, la défense assurée par Me Mor Niang soutient que ses clients ont compris les remontrances des juges. Ils ont retenu la leçon, mais aussi, ils vont apprendre de leurs erreurs. Avant de demander une application bienveillante de la loi.
Finalement, juge a déclaré les prévenus coupables et les commandes à 6 mois assortis de sursis.
Toutefois, il reconnaît avoir commis une erreur, mais il avoue qu’il n’était pas prêt à devenir papa, c'est la raison pour laquelle il a demandé à sa copine d'avorter.
Interrogé sur leur lieu de rendez-vous, il rétorque. « On se voyait tous les week-ends chez un ami », a-t-il dit. Par ailleurs, son co-prévenu a déclaré ignorer qu'elle pouvait perdre sa vie en avortant.
Prenant la parole, le représentant du ministère public n'a pas raté l'occasion pour savonner les prévenus. "Si vous faites des affaires d’adultes, il faut assumer les conséquences. Vous êtes en prison et vos parents savent ce que vous faisiez à vos heures perdues. Un enfant doit faire des choses enfantines », a conseillé le parquet.
Sur ce, il requiert une application de la loi. Ainsi, la défense assurée par Me Mor Niang soutient que ses clients ont compris les remontrances des juges. Ils ont retenu la leçon, mais aussi, ils vont apprendre de leurs erreurs. Avant de demander une application bienveillante de la loi.
Finalement, juge a déclaré les prévenus coupables et les commandes à 6 mois assortis de sursis.
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