Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye avait instruit le gouvernement à travers son Premier ministre Ousmane Sonko, de proposer, d’ici ce 15 mai, un plan-programme pour alléger le coût de la vie. L’interpellation a été faite lors d’un récent conseil des ministres donnant de l’espoir aux consommateurs sénégalais. Avaient-ils espoir de voir à compter de la date indiquée, la baisse se faire remarquer progressivement ? Pour le sénégalais qui peine à joindre les deux bouts, cet espoir est bien là ! D’ailleurs, l’élection éclatante de Bassirou Diomaye Faye en est une illustration. Mais quand est-il de la réalité notamment avec les acteurs économiques ? Les facteurs sont-ils réunis pour alléger le panier de la ménagère ? Le Premier ministre Ousmane Sonko semble lui, déjà résigné : « Nous sommes interpellés ces temps-ci sur la vie chère. Mais il faut se demander qui est à l’origine de cette hausse constatée avant notre arrivée à la tête de l’Etat. Il faut également se poser la question de savoir pourquoi cela a augmenté. Nous allons faire toutefois notre possible pour faire baisser les prix. Mais nous devons aussi savoir que plusieurs facteurs peuvent expliquer que cette baisse des prix ne sera pas facile. Car, nous importons la plupart de ce que nous consommons. Les prix fixés ailleurs vont s’imposer à nous. D’où l’importance de travailler pour la souveraineté qui d’ailleurs, ne pourrait pas être atteinte en si peu de temps » déclarait-il hier lors du conseil interministériel sur la Tabaski.
Ainsi, point de mesures appliquées à ce jour. Selon certains acteurs, cette mesure est « difficilement réalisable ». Moustapha Tall, opérateur économique estime que pour parvenir à cette situation de réduction drastique du coût de la vie, il faut des subventions. Cela demande beaucoup d'argent. Est-ce que le régime actuel est prêt, financièrement pour ces opérations. « L’Etat n’a pas les ressources qu’il faut Ce qui est possible dans ce cas, c’est de revoir les différentes filières (huile, riz, sucre etc.) pour avoir les résultats attendus. Des réunions ont été organisées avec la primature pour trouver des solutions, mais il ne faut pas s’attendre à un délai proche. Cela peut toutefois se faire, mais il faut se rendre à la réalité du terrain et tenir un langage de vérité aux sénégalais. Nous pensons que ce nouveau régime va prendre les bonnes décisions sur les denrées de première nécessité » a soutenu l’opérateur économique, pas convaincu de la faisabilité et de l’applicabilité de la mesure.
Par ailleurs, le secteur de la boulangerie a aussi manifesté sa position sur la réalité des prix des denrées. Selon Amadou Gaye, président de la fédération nationale des boulangers, son secteur n’a été impliqué dans aucune concertation. « Il faut que les gens sachent que le pain est un produit homologué. Ce qui veut dire que les acteurs ont leur mot à dire pour ce qui est de la diminution ou de l’augmentation des prix.
Je rappelle qu’en janvier dernier, nous avions décidé d’aller en grève pour dénoncer l’augmentation des prix des intrants pour la production du pain. Si l’Etat veut que le prix de la baguette diminue, il sait par où passer » confia-t-il.
A en croire, notre interlocuteur, le coût de l’électricité aussi, pose problème. « Nous soupçonnons des manigances dans les compteurs woyofal. Il faut nous édifier sur les compteurs et le mode de consommation. Étant donné que le pain est un produit social, il faut que la société d’électricité revoit ses tarifs. Ce sont tant de facteurs qui rendent compliqué la baisse des prix » a pesté le président de la fédération nationale des boulangers du Sénégal.
Ainsi, point de mesures appliquées à ce jour. Selon certains acteurs, cette mesure est « difficilement réalisable ». Moustapha Tall, opérateur économique estime que pour parvenir à cette situation de réduction drastique du coût de la vie, il faut des subventions. Cela demande beaucoup d'argent. Est-ce que le régime actuel est prêt, financièrement pour ces opérations. « L’Etat n’a pas les ressources qu’il faut Ce qui est possible dans ce cas, c’est de revoir les différentes filières (huile, riz, sucre etc.) pour avoir les résultats attendus. Des réunions ont été organisées avec la primature pour trouver des solutions, mais il ne faut pas s’attendre à un délai proche. Cela peut toutefois se faire, mais il faut se rendre à la réalité du terrain et tenir un langage de vérité aux sénégalais. Nous pensons que ce nouveau régime va prendre les bonnes décisions sur les denrées de première nécessité » a soutenu l’opérateur économique, pas convaincu de la faisabilité et de l’applicabilité de la mesure.
Par ailleurs, le secteur de la boulangerie a aussi manifesté sa position sur la réalité des prix des denrées. Selon Amadou Gaye, président de la fédération nationale des boulangers, son secteur n’a été impliqué dans aucune concertation. « Il faut que les gens sachent que le pain est un produit homologué. Ce qui veut dire que les acteurs ont leur mot à dire pour ce qui est de la diminution ou de l’augmentation des prix.
Je rappelle qu’en janvier dernier, nous avions décidé d’aller en grève pour dénoncer l’augmentation des prix des intrants pour la production du pain. Si l’Etat veut que le prix de la baguette diminue, il sait par où passer » confia-t-il.
A en croire, notre interlocuteur, le coût de l’électricité aussi, pose problème. « Nous soupçonnons des manigances dans les compteurs woyofal. Il faut nous édifier sur les compteurs et le mode de consommation. Étant donné que le pain est un produit social, il faut que la société d’électricité revoit ses tarifs. Ce sont tant de facteurs qui rendent compliqué la baisse des prix » a pesté le président de la fédération nationale des boulangers du Sénégal.
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