Lors de sa prise de parole ce vendredi à l'hémicycle, le député Déthié Fall a fustigé la politique agricole du régime. Selon lui, « le chômage doit impérativement être réglé par l'agriculture. Pour ce faire, il faudrait que la vision de Macky Sall quitte Diamniadio pour rejoindre la vallée du fleuve Sénégal pour que les terres de l’Anambé puissent être utilisées. »
Poursuivant son allocution, il souligne que «les dix dernières années, vous pouvez vérifier les chiffres, à part cette année, vous avez les factures céréalières qui sont entre 200 et 300 milliards concernant les importations. Si vous traduisez cela en chiffre d’affaires, on peut réserver les 30 à 40% comme masse salariale ce qui équivaut à 90 milliards (…) », a-t-il souligné.
«Comment peut-on comprendre après 60 ans d’indépendance que 60% de nos compatriotes restent encore au niveau 1 du classement des besoins de la pyramide de Maslow. Ils ont aujourd’hui des préoccupations de ventre. On est encore dans une courbe qui maintient la pauvreté et les données de la banque mondiale peuvent l’attester. »
« On est encore là à gérer des intrants, des distributions de terres entre députés, entre riches et gouvernants. Et les paysans qui sont au Sénégal ont besoin d’intrants mais ne les voient pas », se désole t-il. Et de poursuivre : « Nous sommes interpellés face à nos responsabilités et nous ne pouvons fuir ces responsabilités. Et aujourd'hui ces responsabilités en premier sont entre les mains de nos gouvernants, entre les mains du président de la République, Macky Sall ».
Poursuivant son allocution, il souligne que «les dix dernières années, vous pouvez vérifier les chiffres, à part cette année, vous avez les factures céréalières qui sont entre 200 et 300 milliards concernant les importations. Si vous traduisez cela en chiffre d’affaires, on peut réserver les 30 à 40% comme masse salariale ce qui équivaut à 90 milliards (…) », a-t-il souligné.
«Comment peut-on comprendre après 60 ans d’indépendance que 60% de nos compatriotes restent encore au niveau 1 du classement des besoins de la pyramide de Maslow. Ils ont aujourd’hui des préoccupations de ventre. On est encore dans une courbe qui maintient la pauvreté et les données de la banque mondiale peuvent l’attester. »
« On est encore là à gérer des intrants, des distributions de terres entre députés, entre riches et gouvernants. Et les paysans qui sont au Sénégal ont besoin d’intrants mais ne les voient pas », se désole t-il. Et de poursuivre : « Nous sommes interpellés face à nos responsabilités et nous ne pouvons fuir ces responsabilités. Et aujourd'hui ces responsabilités en premier sont entre les mains de nos gouvernants, entre les mains du président de la République, Macky Sall ».
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