Affaire sweet beauty : Le récit obscène de Adji Sarr devant la barre

Adji Sarr n’a pas varié et est allée droit au but. Devant la barre, elle a raconté sa version des faits. Adji Sarr explique en détail les contacts et relations intimes qu’elle aurait entretenues dans le salon de massage de l’institut sweet beauty. Des déballages qui percutent et mettent chaos toute l’assistance restée bouche-bée. « J’étais toute nue quand je massais un jour Ousmane Sonko. Il m’avait tripoté ne laissant aucune partie de mon corps en bas de mon bassin. Ne pouvant rien faire parce qu’il me menaçait et il avait fini de m’apeurer » révèle l’ex masseuse de sweet beauty.

Selon la demoiselle qui poursuit sa déclaration, « ce jour-là, il m'a menacé de me coucher par terre par la force sinon il allait me tuer. Ensuite s’en est suivi son désir de se soulager. Après avoir terminé, il s’est rendu dans la douche pour se doucher. A son retour des toilettes, il m’a menacé à nouveau si j’en parle à qui que ce soit, il me fera exclure de l’institut » répond-elle aux questions du juge.

Loin de terminer son récit, elle raconte qu’il l' a violée le 21 mars 2020. « Ce jour-là, il m'a dit qu'il avait besoin d'un massage tonifiant. C'est par la suite qu'il est venu directement dans le jacuzzi. Mia et Ndeye Khady Ndiaye m'ont laissé toute seule avec Ousmane Sonko.

La troisième fois, c'était le 31 décembre 2020. Ce jour-là, Ousmane Sonko m'a fait toutes les insanités du monde ... Il m'a dit tu sais aujourd'hui c'est un jour de fête mais je ne peux pas me retenir » dit Adji Sarr.

Elle conclut par dire « qu’à chaque rapport, Ousmane Sonko lui donnait 10000 francs pour qu'elle achète une pilule du lendemain ».