Les manifestations qui ont éclaté dans tout le pays au lendemain de l’arrestation du député Ousmane Sonko pour troubles à l’ordre public ont pris une autre tournure hier vendredi.
Des manifestants ont sciemment attaqué des prisons provoquant l’évasion de bon nombre d’entre eux, notamment à Mbour.
Comment en est-on arrivé là ? L’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (ASRED), dans un communiqué, avait prévenu, citant ses sources, que d’anciens détenus issus de la banlieue et estimés à 123 personnes sont recrutés comme des nervis pour semer le trouble à l'ordre public. L’association avait ainsi demandé à ce que la sécurité soit renforcée dans toutes les prisons du pays avant que l’irréparable ne se reproduise. Les MAC de Sédhiou et à Mbour en ont pris pour leur frais.
Pour Sédhiou, l'administration pénitentiaire avait déjà eu vent de l’attaque qui se préparait contre eux et avait pris les devants. Les gardes avaient été munis d’armes et avaient ainsi pu dissuader les casseurs de venir jusqu’à eux.
À la maison d’arrêt de Mbour, les choses ont dégénéré. Profitant de la manifestation, les assaillants ont simulé une course poursuite. Des pneus ont été allumés et des voitures brûlées à proximité du lieu de détention, avait révélé notre correspondant sur place et la prison finalement prise pour cible. Plus de 23 détenus avaient réussi à se faire la malle, avant que deux d’entre eux ne soient rattrapés plus tard par les agents pénitentiaires et la Police. Des recherches ont été lancées pour retrouver les 21 évadés encore dans la nature.
Des détenus ont été aussi blessés lors de cette attaque et dans la confusion. L’un d’eux, selon les informations de Dakaractu, avait eu une double fracture à l’épaule.
L’administration pénitentiaire qui craint de nouvelles manifestations en début de semaine a pris les devants pour sécuriser encore plus les prisons du Sénégal...
Des manifestants ont sciemment attaqué des prisons provoquant l’évasion de bon nombre d’entre eux, notamment à Mbour.
Comment en est-on arrivé là ? L’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (ASRED), dans un communiqué, avait prévenu, citant ses sources, que d’anciens détenus issus de la banlieue et estimés à 123 personnes sont recrutés comme des nervis pour semer le trouble à l'ordre public. L’association avait ainsi demandé à ce que la sécurité soit renforcée dans toutes les prisons du pays avant que l’irréparable ne se reproduise. Les MAC de Sédhiou et à Mbour en ont pris pour leur frais.
Pour Sédhiou, l'administration pénitentiaire avait déjà eu vent de l’attaque qui se préparait contre eux et avait pris les devants. Les gardes avaient été munis d’armes et avaient ainsi pu dissuader les casseurs de venir jusqu’à eux.
À la maison d’arrêt de Mbour, les choses ont dégénéré. Profitant de la manifestation, les assaillants ont simulé une course poursuite. Des pneus ont été allumés et des voitures brûlées à proximité du lieu de détention, avait révélé notre correspondant sur place et la prison finalement prise pour cible. Plus de 23 détenus avaient réussi à se faire la malle, avant que deux d’entre eux ne soient rattrapés plus tard par les agents pénitentiaires et la Police. Des recherches ont été lancées pour retrouver les 21 évadés encore dans la nature.
Des détenus ont été aussi blessés lors de cette attaque et dans la confusion. L’un d’eux, selon les informations de Dakaractu, avait eu une double fracture à l’épaule.
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