Leur démarche et leur manière de parler peuvent amener à douter qu'ils soient des gays. En quittant le box des prévenus, tous les regards sont rivés sur eux, la démarche efféminée saute aux yeux. En effet, il ressort de l'économie des faits que les deux prévenus se sont rencontrés dans un site de rencontre fréquenté par des homosexuels. Ainsi, ils ont noué des connaissances avant de commencer une relation amoureuse. Mais cette partie de plaisir a fait long feu, car l'un d'entre eux détient des images compromettantes contre l'autre. Sur ces entrefaites, l'un a porté plainte contre son compagnon. Ce qui a permis leur arrestation tous les deux. Arrêté, S. Mb. Dione. et D. Diambakhate ont été déférés et placés sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt et de correction de Reubeuss pour acte contre-nature et collecte d'images contraires aux bonnes mœurs. Des infractions qui leur ont valu leur comparution devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar ce mardi 07 février 2023.
À la barre, S. Mb. Dione a reconnu les faits de collectes d'images et a nié le délit d'acte contre-nature ainsi que son co-prévenu. Interrogé en premier D. Diambakhaté styliste de son état, poursuivi pour acte contre-nature, relate les faits. "J'ai connu mon co-prévenu à travers les réseaux sociaux. Au fait, j'ai vu sa photo dans un site de rencontres fréquenté par des homosexuels. Par la suite, je l'ai invité chez moi, mais on a rien fait", a déclaré le prévenu. Alors que dans le procès-verbal, il a déclaré que la photo mise sur le profil de S. Mb. Dione. est différente de sa véritable identité. C'est la raison pour laquelle il n'a pas couché avec lui. Sur ces entrefaites, il lui a fait savoir à son arrivée qu'il voulait partir. Ainsi, il lui a demandé de patienter pour qu'il puisse prendre son bain. "Une fois sorti des toilettes, je me suis mis devant l'armoire pour m'essuyer et il en a profité pour prendre des photos et des vidéos à mon insu. Quelques minutes, après l'avoir déposé chez lui, il m'a envoyé une vidéo en mode éphémère en me menaçant de le publier sur le net," laisse-t-il entendre.
Ces déclarations sont différentes de celles données à l'enquête préliminaire. En effet, il avait soutenu que le prévenu S. Mb. Dione l'avait menacé de mettre sa photo sur les réseaux sociaux, c'est la raison , pour laquelle il l'avait piégé en l'invitant à revenir chez lui.
De son côté son co-prévenu S. Mb. Dione a soutenu avoir rencontré D. Diambakhate dans ce même site de rencontre. Ainsi, ce dernier insistait pour le rencontrer. "Une fois arrivé chez lui, je n'avais plus envie de faire quelque chose avec lui, mais il a voulu me forcer. Par contre, j'ai pris sa photo devant son lit", dit-il.
Prenant la parole, le parquet lui a demandé le nombre de fois qu'il a consulté le site et s'il avait un carnet de santé. Serigne Mb. D. a rétorqué par la négation.
Lors de son réquisitoire, le ministère public a requis une application de la loi pénale. Assurant leur défense, Me Diongue a plaidé une application extrêmement bienveillante de la loi pénale vu que les prévenus ont contesté les faits d'acte contre-nature.
L'affaire a été mise en délibéré le 14 février 2023.
À la barre, S. Mb. Dione a reconnu les faits de collectes d'images et a nié le délit d'acte contre-nature ainsi que son co-prévenu. Interrogé en premier D. Diambakhaté styliste de son état, poursuivi pour acte contre-nature, relate les faits. "J'ai connu mon co-prévenu à travers les réseaux sociaux. Au fait, j'ai vu sa photo dans un site de rencontres fréquenté par des homosexuels. Par la suite, je l'ai invité chez moi, mais on a rien fait", a déclaré le prévenu. Alors que dans le procès-verbal, il a déclaré que la photo mise sur le profil de S. Mb. Dione. est différente de sa véritable identité. C'est la raison pour laquelle il n'a pas couché avec lui. Sur ces entrefaites, il lui a fait savoir à son arrivée qu'il voulait partir. Ainsi, il lui a demandé de patienter pour qu'il puisse prendre son bain. "Une fois sorti des toilettes, je me suis mis devant l'armoire pour m'essuyer et il en a profité pour prendre des photos et des vidéos à mon insu. Quelques minutes, après l'avoir déposé chez lui, il m'a envoyé une vidéo en mode éphémère en me menaçant de le publier sur le net," laisse-t-il entendre.
Ces déclarations sont différentes de celles données à l'enquête préliminaire. En effet, il avait soutenu que le prévenu S. Mb. Dione l'avait menacé de mettre sa photo sur les réseaux sociaux, c'est la raison , pour laquelle il l'avait piégé en l'invitant à revenir chez lui.
De son côté son co-prévenu S. Mb. Dione a soutenu avoir rencontré D. Diambakhate dans ce même site de rencontre. Ainsi, ce dernier insistait pour le rencontrer. "Une fois arrivé chez lui, je n'avais plus envie de faire quelque chose avec lui, mais il a voulu me forcer. Par contre, j'ai pris sa photo devant son lit", dit-il.
Prenant la parole, le parquet lui a demandé le nombre de fois qu'il a consulté le site et s'il avait un carnet de santé. Serigne Mb. D. a
Lors de son réquisitoire, le ministère public a requis une application de la loi pénale. Assurant leur défense, Me Diongue a plaidé une application extrêmement bienveillante de la loi pénale vu que les prévenus ont contesté les faits d'acte contre-nature.
L'affaire a été mise en délibéré le 14 février 2023.
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