Marié et père de deux enfants, Moussa Ndao a commis l’irréparable. En effet, le chauffeur du camion immatriculé AA775JB a mortellement fauché un homme à bord d’une moto Jakarta répondant du nom de Souleymane Diouf. Ce dernier est décédé sur le coup. En effet, les faits se sont produits au niveau de la descente du pont de l’ancienne piste tout juste en face de Sonatel Mermoz. Cet acte lui a valu sa comparution devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar ce mardi 10 janvier 2023 pour des faits d’homicide involontaire et délit de fuite.
À la barre, le prévenu a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Face aux nombreuses interrogations du Tribunal, il a exprimé tout son regret et raconte l’horreur. « L’accident s’est produit au niveau de la descente de l’ancienne piste tout juste en face de la Sonatel. Lors de ma descente du pont, je roulais à la sixième vitesse et un car rapide qui était devant moi a brusquement freiné pour prendre des clients, je voulais l'éviter et dès ma sortie par la gauche, j’ai percuté une moto cycliste Jakarta de marque KTM. J’ai immédiatement donné un coup de volant à droite et percuté encore une autre voiture particulière. C’est en ce moment que j’ai perdu totalement le contrôle de mon camion et j’ai causé beaucoup de dégâts », narre le mis en cause.
Il poursuit : « J’ai essayé de maîtriser le volant jusqu’à l’autre pont suivant pour heurter le trottoir. C’est à l’aide du trottoir que j'ai pu m’arrêter. Mes deux apprentis ont pris la fuite. Par la suite, je suis descendu quelque part afin d’éviter un lynchage. Après l’évacuation de la victime par les sapeurs-pompiers. Les gendarmes étaient toujours sur les lieux en train de régler la circulation. Dès qu’ils ont fini et s’apprêtaient à rentrer à la brigade, je suis venu discrètement sur les lieux pour leur faire savoir que j’étais le conducteur du camion qui a causé l’accident. Et c'est dans ces circonstances que les hommes en bleu m’ont conduit à la brigade ».
Reprenant la parole, le juge lui a clairement notifié avec un ton ferme. Vous n’aviez pas le droit de faire plus de 50 km à l’heure en agglomération, vous n’avez pas respecté la réglementation du code de la route. Invité à faire son réquisitoire, le représentant du parquet a requis une application de la loi pénale.
Selon la défense assurée par Me Ngom, la justice ne peut sanctionner de façon arrogante ni suivre les états d’âme ni les opinions. La justice est celle qui nous éclaire. « Moussa a trébuché, il est profondément meurtri, car c’est par son fait que la la victime est décédée. Suffisant pour la robe noire de solliciter du juge une décision qui va apaiser la situation afin de permettre au prévenu de se resocialiser.
Au finish, le prévenu a été relaxé du délit de fuite et déclaré coupable avant d’être condamné à 2 ans de prison dont 1 mois ferme assorti d’une amende 55.000 francs Cfa.
À la barre, le prévenu a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Face aux nombreuses interrogations du Tribunal, il a exprimé tout son regret et raconte l’horreur. « L’accident s’est produit au niveau de la descente de l’ancienne piste tout juste en face de la Sonatel. Lors de ma descente du pont, je roulais à la sixième vitesse et un car rapide qui était devant moi a brusquement freiné pour prendre des clients, je voulais l'éviter et dès ma sortie par la gauche, j’ai percuté une moto cycliste Jakarta de marque KTM. J’ai immédiatement donné un coup de volant à droite et percuté encore une autre voiture particulière. C’est en ce moment que j’ai perdu totalement le contrôle de mon camion et j’ai causé beaucoup de dégâts », narre le mis en cause.
Il poursuit : « J’ai essayé de maîtriser le volant jusqu’à l’autre pont suivant pour heurter le trottoir. C’est à l’aide du trottoir que j'ai pu m’arrêter. Mes deux apprentis ont pris la fuite. Par la suite, je suis descendu quelque part afin d’éviter un lynchage. Après l’évacuation de la victime par les sapeurs-pompiers. Les gendarmes étaient toujours sur les lieux en train de régler la circulation. Dès qu’ils ont fini et s’apprêtaient à rentrer à la brigade, je suis venu discrètement sur les lieux pour leur faire savoir que j’étais le conducteur du camion qui a causé l’accident. Et c'est dans ces circonstances que les hommes en bleu m’ont conduit à la brigade ».
Reprenant la parole, le juge lui a clairement notifié avec un ton ferme. Vous n’aviez pas le droit de faire plus de 50 km à l’heure en agglomération, vous n’avez pas respecté la réglementation du code de la route. Invité à faire son réquisitoire, le représentant du parquet a requis une application de la loi pénale.
Selon la défense assurée par Me Ngom, la justice ne peut sanctionner de façon arrogante ni suivre les états d’âme ni les opinions. La justice est celle qui nous éclaire. « Moussa a trébuché, il est profondément meurtri, car c’est par son fait que la la victime est décédée. Suffisant pour la robe noire de solliciter du juge une décision qui va apaiser la situation afin de permettre au prévenu de se resocialiser.
Au finish, le prévenu a été relaxé du délit de fuite et déclaré coupable avant d’être condamné à 2 ans de prison dont 1 mois ferme assorti d’une amende 55.000 francs Cfa.
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