« Un contrat d’entreprise rédigée par Cheikh Ahmed Tidiane Dème lui-même nous a lié pour la construction d’un immeuble R+5. Pour la matérialisation, on a convenu d’une avance mensuelle de 30% qu’il n’a pas respecté. Je lui ai fait le décompte mensuel mais il a refusé de payer c’est après 1 mois que j’ai arrêté les travaux. Il savait que les 58 millions ne pouvaient suffire pour la construction de la totalité du chantier. Il était prévu une manne financière de 117 millions FCFA pour livrer l’immeuble. », a expliqué El H. Fallou Fall.
La partie civile représentée par le sieur Alioune Badara Camara a tenté de clarifier.
« On lui a remis 58 millions FCFA pour une avance des travaux c’était en 2017. Quand il a reçu l’avance, il a d’abord eu un très grand retard dans l’exécution. Nous avons constaté qu’il n’a pas respecté sa part du contrat. Sur les 58 millions FCFA, il n’a même pas injecté la moitié du montant dans l’exécution des travaux », a dit Alioune Badara Camara.
Pour le prévenu, il n’a jamais été convenu d’injecter les 58 millions FCFA dans le chantier. « Le promoteur immobilier sait mieux que quiconque que l’avance n’était pas totalement prévue pour tout le chantier. C’est lui qui n’a pas respecté sa part du contrat parce qu’il devait verser une avance mensuelle de 30% qu’il n’a jamais matérialisé », a souligné l’entrepreneur.
Dans son réquisitoire, le procureur a demandé une application de la loi pénale.
Dans sa plaidoirie, la partie civile a relevé la matérialité des faits pour lesquels le mis en cause est poursuivi.
« Après avoir démarré le chantier, il a exécuté à plus de 26 millions FCFA. La moitié de l’argent destinée aux travaux n’a pas été utilisée pour le chantier. L’immeuble devait être livré clef à main depuis 2019 mais jusqu’ici le chantier peine à être finalisé », a précisé l’avocat qui demande au tribunal de le déclarer coupable.
Pour sa part, la défense assurée par Me Assane Dioma Ndiaye, a demandé de renvoyer son client des fins de la poursuite. « On vous demande M. le juge, une expertise pour évaluer les travaux mais on ne vous parle pas d’un détournement. On lui a versé 58 millions FCFA hormis les décomptes que le promoteur n’a jamais versés alors qu’il figurait dans le contrat d’entreprise qui le lie à mon client. On vous dit que 117 millions FCFA devait être dégagés pour la construction du bâtiment, après que mon client a assuré les premiers travaux, il a demandé ses décomptes mais M. Mbengue n’a jamais voulu reverser de l’argent alors que la banque lui avait déjà tout versé mais il voulait d’abord que la totalité des 58 millions FCFA soit utilisée ce qui n’est pas possible », a expliqué Me Ndiaye. L’affaire a été mise en délibéré au 26 octobre prochain…
La partie civile représentée par le sieur Alioune Badara Camara a tenté de clarifier.
« On lui a remis 58 millions FCFA pour une avance des travaux c’était en 2017. Quand il a reçu l’avance, il a d’abord eu un très grand retard dans l’exécution. Nous avons constaté qu’il n’a pas respecté sa part du contrat. Sur les 58 millions FCFA, il n’a même pas injecté la moitié du montant dans l’exécution des travaux », a dit Alioune Badara Camara.
Pour le prévenu, il n’a jamais été convenu d’injecter les 58 millions FCFA dans le chantier. « Le promoteur immobilier sait mieux que quiconque que l’avance n’était pas totalement prévue pour tout le chantier. C’est lui qui n’a pas respecté sa part du contrat parce qu’il devait verser une avance mensuelle de 30% qu’il n’a jamais matérialisé », a souligné l’entrepreneur.
Dans son réquisitoire, le procureur a demandé une application de la loi pénale.
Dans sa plaidoirie, la partie civile a relevé la matérialité des faits pour lesquels le mis en cause est poursuivi.
« Après avoir démarré le chantier, il a exécuté à plus de 26 millions FCFA. La moitié de l’argent destinée aux travaux n’a pas été utilisée pour le chantier. L’immeuble devait être livré clef à main depuis 2019 mais jusqu’ici le chantier peine à être finalisé », a précisé l’avocat qui demande au tribunal de le déclarer coupable.
Pour sa part, la défense assurée par Me Assane Dioma Ndiaye, a demandé de renvoyer son client des fins de la poursuite. « On vous demande M. le juge, une expertise pour évaluer les travaux mais on ne vous parle pas d’un détournement. On lui a versé 58 millions FCFA hormis les décomptes que le promoteur n’a jamais versés alors qu’il figurait dans le contrat d’entreprise qui le lie à mon client. On vous dit que 117 millions FCFA devait être dégagés pour la construction du bâtiment, après que mon client a assuré les premiers travaux, il a demandé ses décomptes mais M. Mbengue n’a jamais voulu reverser de l’argent alors que la banque lui avait déjà tout versé mais il voulait d’abord que la totalité des 58 millions FCFA soit utilisée ce qui n’est pas possible », a expliqué Me Ndiaye. L’affaire a été mise en délibéré au 26 octobre prochain…
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