Désormais ex-ministre, Secrétaire général du gouvernement du Sénégal, Abdou Latif Coulibaly revient largement sur les contours de sa démission au lendemain de l’adresse à la nation du chef de l’Etat, Macky Sall. Compagnon du Président Macky Sall depuis le début en 2012, en tant que ministre de la culture, de la promotion de la bonne gouvernance et aussi, en tant que porte-parole, le maire de Sonko ne voit plus les choses comme le successeur du Président Wade. « Nous avons vu ce que le président de la République a fait dans ce pays en termes de réalisations, d’infrastructures, d’équité territoriale… mais aussi, nous avons vu comment, la communauté internationale a applaudi après avoir entendu cette déclaration du 3 juillet dernier quand il se prononçait sur son mandat. Je pense que quand on a tout cela, on ne doit pas entacher tout ce bilan » a indiqué l’ancien SG du gouvernement qui s’exprimait lors de l’Entretien avec Dakaractu.
L’ancien ministre secrétaire général du gouvernement qui fustige la démarche de ces parlementaires qui envisageaient la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, n’avaient comme but, de provoquer cette crise entre les institutions que sont le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale pour que l’article 52 de la Constitution soit enfin évoqué. « Les députés savaient très bien qu’ils ne réussiront pas cette démarche… » ajoute Abdou Latif Coulibaly. Dans cet entretien, le maire de Sokone a regretté que cet appel à l’apaisement du chef de l’Etat vienne trop tard. La date de l’élection ainsi que le dialogue qui doit s’ouvrir en début de semaine n’ont pas été occultés par Latif Coulibaly. « Le dialogue est un mode opératoire pour régler des problèmes politiques. Mais sachez que l’élection, qui est un rendez-vous important pour le Sénégal, reste un impératif. Combien de dialogues ont été organisés dans ce pays? « , s’interroge l’ancien ministre de la culture.
« La crise » au sein de l’alliance pour la République est aussi évoquée par Abdou Latif Coulibaly qui nous confie par ailleurs, les qualités de son candidat, « celui de Benno » Amadou Bâ.
L’ancien ministre secrétaire général du gouvernement qui fustige la démarche de ces parlementaires qui envisageaient la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, n’avaient comme but, de provoquer cette crise entre les institutions que sont le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale pour que l’article 52 de la Constitution soit enfin évoqué. « Les députés savaient très bien qu’ils ne réussiront pas cette démarche… » ajoute Abdou Latif Coulibaly. Dans cet entretien, le maire de Sokone a regretté que cet appel à l’apaisement du chef de l’Etat vienne trop tard. La date de l’élection ainsi que le dialogue qui doit s’ouvrir en début de semaine n’ont pas été occultés par Latif Coulibaly. « Le dialogue est un mode opératoire pour régler des problèmes politiques. Mais sachez que l’élection, qui est un rendez-vous important pour le Sénégal, reste un impératif. Combien de dialogues ont été organisés dans ce pays? « , s’interroge l’ancien ministre de la culture.
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