Violence policière contre une camerawoman : La CJRS dénonce un « acte de barbarie » et réclame des sanctions.

La Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs) a dénoncé mardi un « acte de barbarie » subi par la camérawoman de Dakaractu et réclame des sanctions sévères contre les éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI) auteurs de l’agression de celle-ci. La Cjrs a publié un communiqué en ce sens...


Notre consœur Adja Ndiaye,  camerawoman à DakarActu, a subi, ce lundi 28 septembre 2020, une furie policière d'une rare violence. Elle a été battue par six éléments du Groupement mobile d’intervention (GMI) avant que son matériel de travail ne soit détruit. 

Ce, alors qu'elle était dans l'exercice de son métier. Actuellement, Mme Adja Ndiaye est dans un état déplorable, internée dans une clinique de la place. 

La Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) dénonce cet acte de barbarie subi par notre consœur et espère que des sanctions fermes, à la hauteur de l’abus, seront prises contre les auteurs d'un tel acte impardonnable dans un État de Droit.

Pour rappel, la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal avait appelé le ministre de l'Intérieur, M. Aly Ngouille NDIAYE, à mettre un terme à cette violence inouïe dont font usage ses services vis à vis des reporters qui, jour et nuit, prennent des risques pour donner la bonne information aux sénégalais et au monde entier.

Plusieurs cas d’abus intolérables ont ainsi eu lieu cette année, par des forces de l’ordre, contre de jeunes journalistes dans l’exercice de leurs fonctions. Ce fut le cas durant le couvre-feu le 27 mars dernier à Touba.

Les jeunes reporters sont aujourd'hui de plus en plus exposés face à la furie des forces de l’ordre qui ont pourtant l’obligation d’assurer leur protection plutôt que de jouer aux bourreaux.
La CJRS exprime, par ailleurs, tout son soutien à Mme Adja NDIAYE, au site Dakaractu.com et à tous les citoyens victimes d’abus que rien ne saurait justifier !
Mercredi 30 Septembre 2020




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