Viol avorté d’une sage-femme dans une maternité : L’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal brise le silence.


Toujours au front pour assister leurs semblables à donner la vie, les sages-femmes d’État sont aujourd’hui dépitées après l’agression sexuelle avortée d’une des leurs. Ces faits de viol avorté qui ont eu pour cadre la localité de Fadial, située dans la commune de Nguéniène, dans le département de Mbour, ont poussé Bigué Ba Mbodj, la présidente de l’Association nationale des sages-femmes d’État du Sénégal, à taper sur la table. 
 
‘’On a vraiment besoin que les gens sachent dans quelles conditions les employées des structures de santé de certaines localités travaillent. C’est vraiment difficile pour elles’’, a déploré la dame. Celle-ci, réagissait à la suite de cette agression sexuelle avortée dont a été la cible l’agent Gnima Sagna. ‘’C’est des sages-femmes qui ne sont pas recrutées par l’État mais qui sont payées par les Comités de santé ou des collectivités locales et qui perçoivent des misères. C’est même une honte de dire ce qu’elles reçoivent en terme de revenus alors qu’elles sont des diplômées. Certaines ont le bac+3 et ne gagnent comme salaire que des sommes limitées à 50 000 ou 60 000 F Cfa’’, a fustigé Mme Bigué Ba Mbodj...
Mardi 22 Juin 2021




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